Manuel Valls a admis lundi, en le regrettant, que la question de l’islam serait « un enjeu électoral » en 2017, affichant pour sa part sa conviction d’une religion musulmane « pleinement compatible avec la République ».
Le chef du gouvernement a également accusé « l’extrême droite et les salafistes » d’une « complicité » de fait pour susciter le « rejet et la peur » au sujet de la deuxième religion de France.
Le Premier ministre clôturait lundi un « forum » organisé à l’Assemblée nationale sur le thème « République et islam: ensemble relevons le défi » [...]
M. Bartolone, qui a souligné que la laïcité était « un principe juridique, pas une idéologie », a jugé qu’ »il n’y a pas de problème entre l’islam et la République », mais qu’il « ne faut plus laisser aucun espace à ceux qui, au prétexte de convictions religieuses, veulent s’exclure de la communauté républicaine ». [...]
Lors du débat, Manuel Valls a de nouveau accusé « l’extrême droite et les salafistes » d’agir avec « un intérêt commun » et d’ »une complicité, pour dire brutalement les choses ».
« La peur et le rejet jaillissent de la méconnaissance mais aussi de la manipulation des intégristes, des extrémistes religieux ou politiques, ceux-là mêmes qui n’ont aucun intérêt à laisser s’épanouir un islam vivant et moderne en terme de liberté, d’égalité et de laïcité », selon lui.
Afin de garantir la « compatibilité » de l’islam et de la République, Manuel Valls a défendu quatre axes:
« la laïcité »,
« bâtir l’islam de France »,
montrer « la réalité de l’islam »,
mener une « politique ambitieuse de citoyenneté ».
Le Premier ministre a repris l’idée d’un des participants de « faire de la France le +Harvard de l’islam+ », un rôle que pourrait jouer l’université face au risque de voir les « chaires de culture islamiques financées par qui on sait ».
Pour Manuel Valls, « le rôle et la place de l’islam dans le monde » se jouent d’ailleurs davantage en France et en Europe que dans le monde arabo-musulman.
« Si nous faisons la démonstration que l’islam est totalement compatible avec la démocratie, l’égalité hommes-femmes, le respect de l’autre, si nous montrons à la jeunesse que c’est ici que cela peut se passer, nous gagnons là une bataille idéologique majeure », a-t-il lancé.
Manuel Valls a admis lundi, en le regrettant, que la question de l’islam serait « un enjeu électoral » en 2017, affichant pour sa part sa conviction d’une religion musulmane « pleinement compatible avec la République ».
Le chef du gouvernement a également accusé « l’extrême droite et les salafistes » d’une « complicité » de fait pour susciter le « rejet et la peur » au sujet de la deuxième religion de France.
Le Premier ministre clôturait lundi un « forum » organisé à l’Assemblée nationale sur le thème « République et islam: ensemble relevons le défi » [...]
M. Bartolone, qui a souligné que la laïcité était « un principe juridique, pas une idéologie », a jugé qu’ »il n’y a pas de problème entre l’islam et la République », mais qu’il « ne faut plus laisser aucun espace à ceux qui, au prétexte de convictions religieuses, veulent s’exclure de la communauté républicaine ». [...]
Lors du débat, Manuel Valls a de nouveau accusé « l’extrême droite et les salafistes » d’agir avec « un intérêt commun » et d’ »une complicité, pour dire brutalement les choses ».
« La peur et le rejet jaillissent de la méconnaissance mais aussi de la manipulation des intégristes, des extrémistes religieux ou politiques, ceux-là mêmes qui n’ont aucun intérêt à laisser s’épanouir un islam vivant et moderne en terme de liberté, d’égalité et de laïcité », selon lui.
Afin de garantir la « compatibilité » de l’islam et de la République, Manuel Valls a défendu quatre axes: « la laïcité », « bâtir l’islam de France », montrer « la réalité de l’islam », mener une « politique ambitieuse de citoyenneté ».
Le Premier ministre a repris l’idée d’un des participants de « faire de la France le +Harvard de l’islam+ », un rôle que pourrait jouer l’université face au risque de voir les « chaires de culture islamiques financées par qui on sait ».
Pour Manuel Valls, « le rôle et la place de l’islam dans le monde » se jouent d’ailleurs davantage en France et en Europe que dans le monde arabo-musulman.
« Si nous faisons la démonstration que l’islam est totalement compatible avec la démocratie, l’égalité hommes-femmes, le respect de l’autre, si nous montrons à la jeunesse que c’est ici que cela peut se passer, nous gagnons là une bataille idéologique majeure », a-t-il lancé.