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david MIEGE
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19 novembre 2015 01:29

M. Ou

Connaissez-vous le proverbe « la culture est une seconde nature » ? Depuis la France où je suis né et j’ai grandi, du haut de mes 29 ans, je pense avoir compris une chose au contact de la majorité des Musulmans que j’ai rencontrés dans ma vie : face à la culture, la nature n’est qu’une seconde nature.

(...)
 

M. Ou

M. Oukacha

La foi islamique est une propriété d’esprit qui se transmet culturellement, par l’éducation familiale, l’instruction scolaire, l’environnement socioculturel de la société à laquelle on appartient. J’ai été musulman jusqu’à mes 18/19 ans. Durant tout ce temps, j’ai eu pour cause existentielle une seconde religion : une religion sans fatalité, dans laquelle le Paradis et l’Enfer sont visibles avant la mort et où Dieu est à l’image de ceux qui croient en Lui.

Cette autre religion, à présent ma seule religion, c’est la France. Le patriote que je n’ai jamais cessé d’être ne croit plus en l’islam parce qu’il a un jour décidé de chercher à comprendre sa foi au lieu de se contenter de la mettre en pratique, en osant lire du début à la fin le livre du Coran, seule source idéologique habilitée à pouvoir définir ce que l’islam est (et surtout ce qu’il n’est pas).

La légende veut que le Coran serait un livre entièrement incréé et son auteur y informe que ses lois juridiques (essentiellement des interdits et des commandements) ont vocation à être appliquées par tous les Musulmans, où qu’ils soient, et ce jusqu’à la fin des temps.

De ce Coran, où Dieu ne fait que promettre, menacer, culpabiliser ou assujettir, j’ai tiré trois constats. Premier constat : l’islam défini et défendu par l’auteur du Coran est une religion d’asservissement (physique et psychologique), opposé à la liberté de croyance et à l’équité sexuelle.

Si vous estimez qu’il est dangereux d’oser formuler un tel constat publiquement depuis la France d’aujourd’hui, c’est sans doute que ce sujet sensible, tabou ou explosif qu’est l’islam cristallise à vos yeux des problématiques éminemment politiques.

La France n’est même pas (encore) un pays musulman et on devrait pourtant avoir peur d’y exprimer son aversion pour le livre du Coran ?

Veuillez m’excuser de ne pas criminaliser la liberté de penser et de croire en les vertus de l’équité sexuelle devant la loi, au point d’en honnir un Coran où le Dieu Allah informe que le Musulman a le droit de battre une épouse désobéissante (sourate 4, verset 34) et que le mécréant, un ennemi à combattre, subira des tortures physiques imprescriptibles dans un Enfer éternel sanctionnant son incroyance à l’égard du Coran (sourate 4, verset 56 / sourate 6, verset 70 / sourate 48, verset 13 / etc.)

Deuxième constat : il existe un profond antagonisme moral et intellectuel entre le Coran et moi-même. Démontrer que les lois du Coran sont iniques, misogynes ou esclavagistes ne permet malheureusement pas de prouver que le Dieu dont parle le Coran n’existe pas ni que le prophète Muhammad était un menteur.

Troisième constat : les pouvoirs législatifs et judiciaires de pays comme l’Arabie Saoudite ou le Yémen semblent plus en accord avec la réalité des textes sacrés islamiques (Coran, hadîts Sahih) que cet islam « pacifique » ou « modéré » qu’appellent de leurs vœux ces communicants qui interviennent dans les médias pour nous rappeler, après chaque attentat terroriste commis par un (des) islamiste(s), que les terroristes qui se pensent musulmans ne le sont en fait pas du tout ou que le « véritable islam » est une religion pacifique et tolérante. (...)

Pourquoi ce « véritable islam », théorie fort sympathique, ne se concrétise-t-il donc pas dans la pratique ? Pourquoi un pays qui s’emploie à appliquer le livre du Coran ne devient-il pas un pays aussi libre et ouvert d’esprit qu’un pays du Monde Occidental ?

Et si les pays du Moyen-Orient étaient incapables de devenir, tel un pays chrétien européen ou leur voisin Israël, une démocratie respectant les libertés individuelles des femmes, l’épanouissement personnel de sa jeunesse et la liberté de croyance de tous ses habitants, justement parce que l’islam du Coran, lorsqu’il dicte le droit et la force culturelle dominante auxquels se soumettent un peuple, est voué à produire les mêmes conséquences en tous temps et en tous lieux ?

Je crois que le temps des débats virulents sur l’islam qui voient s’opposer à la télévision LES POUR contre LES TRÈS POUR a assez duré. Aujourd’hui en France, le droit de garder le silence sur l’islam ressemble beaucoup trop à un devoir de se taire.

Majid Oukacha – JSSNews
Ex-musulman et éternel patriote, auteur de « Il était une foi, l’islam… »

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