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david MIEGE
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15 novembre 2015 01:16

C'est un programme mondial de dépeuplement. Le plan est d'éliminer les « indésirables », « pauvres » et d'autres considérés comme « indignes » et qui sont comme un drain sur des ressources finies. Mais, selon Rosemary Mason, le plan ne va pas fonctionner à cause d'une extinction de masse d'origine anthropique déjà en cours qui va affecter toute la vie sur la planète, à la fois les riches et les pauvres. Les humains auront du mal à survivre au phénomène. 

Un nouvel article de Rosemary Mason dans le « Journal of Biological Physics and Chemistry », indique qu'une « sixième extinction » est en cours (l'extinction de l'Holocène, parfois appelée la sixième extinction, est un nom décrivant l'extinction continue des espèces au cours de la présente époque Holocène - depuis environ 10 000 avant JC).

Dans son article, « La sixième extinction de masse, les produits chimiques dans l'environnement : notre déficit environnemental est maintenant au-delà de la capacité de la nature à se régénérer », elle fait valoir que la perte de la biodiversité est le plus urgent des problèmes environnementaux, la biodiversité est essentielle pour les services des écosystèmes et la santé humaine.

Et le principal coupable est le système moderne chimique intensif industrialisé de production de nourriture, et l'agriculture. 
 


Commentaire : Rendons-nous compte : la chimie moderne, celle que l'on retrouve partout dans notre vie quotidienne, prend son essor, grosso-modo, à la fin du 19ème siècle. L'agriculture productiviste, énorme consommatrice d'intrants chimiques, se développe réellement après la seconde guerre mondiale. Le constat est implacable : en a peine plus de 100 ans, nous avons réussi à contaminer l'ensemble de notre biotope, et il n'existe plus aucun endroit sur terre qui échappe à cette pollution : 

Qui veut une banquise en plastique ? 


Mason affirme qu'il existe une menace grandissante avec la libération de produits chimiques perturbateurs endocriniens qui pourraient même être en train de changer la part des hommes dans la population et de réduire le nombre de spermatozoïdes. La révolution agricole industrielle a créé un système alimentaire mondial dépendant de la technologie, mais elle a également créé de graves vulnérabilités à long terme, en particulier dans sa dépendance aux climats stables, aux monocultures et aux intrants chimiques produits industriellement. En effet, l'agriculture est la principale source d'intoxication mondiale et de dégradation des sols. 
 


Commentaire : A propos de ce mythe agricole, considéré comme un « progrès » dans l'histoire de l'humanité : 

Lien entre agriculture et mauvaise santé dans notre histoire 
L'agriculture - la pire erreur de l'humanité 


Sans pression importante résultant d'une action publique exigeante, Mason fait valoir qu'il y aurait peu de chances de changer de cap assez rapidement pour prévenir la catastrophe. Le marché libre est le moteur de la catastrophe imminente et la foi aveugle dans la technologie promue par les entreprises ne nous sauvera pas. En effet, une telle foi dans cette technologie est juste en train de nous tuer. 
 


Commentaire : C'est aussi le problème qui se pose lorsque les décideurs, bien loin d'une réalité agricole aux antipodes de leur vie quotidienne, prennent des décisions qui nécessiteraient une connaissance de la vie qu'ils n'ont pas. Pour pallier à ceci, ils pensent bien sûr que la technologie saura apporter la solution à tous leurs problèmes. 



L'agenda de la dépopulation 

Mason explique comment l'agriculture et les organismes génétiquement modifiés (OGM) s'inscrivent dans un programme plus large de dépeuplement de la planète. Elle note que, sur l'initiative de Bill Gates, en mai 2009 quelques-unes des personnes les plus riches aux États-Unis se sont réunies chez Nurse, un Britannique lauréat du prix Nobel, biochimiste et président (2003-2010) de l'Université Rockefeller à Manhattan, pour discuter des moyens de lutter contre la menace environnementale catastrophique, sociale et industrielle provoquée par la surpopulation. La réunion était organisée par David Rockefeller Jr. Ces mêmes individus se sont réunis plusieurs fois depuis pour élaborer une stratégie pour régler le problème de la croissance de la population. 

 

(...)

Elle note également que l'utilisation du Roundup a conduit à un appauvrissement de la biodiversité et que la perte de la biodiversité est également corrélée avec les néonicotinoïdes. Cependant, en dépit des preuves, le mépris flagrant concernant l'utilisation de ces substances par les organismes de réglementation à travers le monde est évident. 

Pour donner un aperçu de l'impact sur la santé du modèle chimique intensif de l'agriculture, Mason montre qu'il est reconnu comme étant à l'origine de l'augmentation de la maladie d'Alzheimer aux États-Unis, de l'obésité, du cancer du sein, du cancer de l'œsophage, des anomalies congénitales et du fardeau croissant des handicaps, en particulier des troubles mentaux. 

Elle affirme que les plans sont en cours pour dépeupler la planète de sept milliards de personnes pour atteindre un niveau plus gérable situé entre 500 millions et 2 milliards par une combinaison de divers moyens, y compris l'empoisonnement et la contamination des approvisionnements en aliments et en eau de la planète par l'intermédiaire de l'agriculture chimique intensive industrialisée.
Mason note également que les OGM nocifs pour la santé sont mis à la disposition des masses (sous le couvert de « nourrir les pauvres »), tandis que les élites sont plus enclines à manger des aliments biologiques. 

 


Commentaire : Et puis de façon plus globale, n'oublions pas qu'une alimentation basée sur les hydrates de carbone fait déjà amplement le sale boulot. Et ajoutons à ceci la présence de molécules hautement inflammatoires comme le gluten, que l'on retrouve presque partout. 


Nous serons peut-être morts avant que le dépeuplement prévu ne se concrétise 

Bien que Mason cite des preuves pour montrer qu'une section de l'élite américaine a un agenda de dépopulation, étant donné la quantité de poisons trouvés dans l'environnement et chez l'homme, la force de son argumentaire est que nous pourrions tous être morts avant que cela n'arrive à maturité - à la fois les riches et les pauvres. 

En conclusion, elle affirme que l'industrie des pesticides mondiaux a été autorisée à contrôler les organismes de réglementation et qu'elle a créé des produits chimiques de destruction massive qui ne peuvent plus être contrôlés. Mason a une certaine foi dans les avancées de la biologie des systèmes pour être en mesure de comprendre la complexité de l'organisme entier comme un système, plutôt que de simplement étudier ses parties d'une manière réductionniste. Mais Mason estime que finalement, le public doit faire pression sur les gouvernements et obliger l'agro-industrie à rendre des comptes. 

Cependant, cela seul peut ne pas être suffisant 

Il est important de mettre en évidence les effets toxiques de la révolution verte pétrochimique parrainée par Rockefeller. Elle a déraciné l'agriculture et les économies locales autochtones / traditionnelles et les a refondues dans un modèle qui convient à l'industrie agroalimentaire mondiale. Elle empoisonne la vie et l'environnement, menaçant la sécurité alimentaire à travers le monde, elle est insoutenable. La révolution verte a finalement été un outil de la politique étrangère des États-Unis, utilisée en conjonction avec diverses institutions comme le FMI, la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce. Les OGM représentent le même modèle. 


(...)
Pour comprendre les processus qui ont conduit à l'agriculture moderne et le rôle des entités comme Monsanto, nous devons apprécier la géopolitique de l'alimentation et de l'agriculture, qui profite à un cartel mondial de plus en plus intégré autour des préoccupations de la finance, du pétrole, des industries militaires et de l'agroalimentaire. Cette entente agit par la guerre, la servitude par les dettes et le contrôle des ressources, indépendamment de toutes les notions relatives à la sécurité alimentaire, la bonne santé et la nutrition, la biodiversité, la démocratie alimentaire, etc. 

(...)


Commentaire : Ce qui se traduit aussi par un taux élevé de suicide des paysans indiens : 

Inde. Les suicides d'agriculteurs en forte hausse 


Au Pendjab, en Inde, les pesticides ont transformé cet État en épicentre du cancer. En outre, les sols indiens sont en voie d'épuisement à la suite de l'application des intrants chimiques et de l'idéologie de la révolution verte. L'Inde est en train de perdre 5 334 millions de tonnes de sol chaque année en raison de l'érosion due à l'utilisation excessive et sans limites des engrais, des insecticides et des pesticides. Le Conseil indien de la recherche agricole rapporte que le sol est devenu déficient en nutriments et en fertilité. 

Et maintenant, il y a une tentative de pousser aux 
cultures alimentaires à base d'OGM en Inde d'une manière secrète, non-transparente qui sent la délinquance réglementaire soutenue par des pratiques de corruption, ce qui suggère que des fonctionnaires travaillent main dans la main avec l'agrobusiness américain. 

Comme les petits exploitants du monde sont 
chassés de leur terre et que le modèle de l'agriculture chimique industriel et des l'OGM prend le dessus, les problèmes vont continuer à croître. 

L'environnement, la qualité de notre alimentation et de notre santé sont sacrifiés sur l'autel du profit des entreprises par un mode de pillage basé sur quelque chose que nous pouvons vaguement nommer capitalisme. La solution implique un changement vers l'agriculture biologique avec des investissements en conséquence et la réaffirmation des modèles autochtones de l'agriculture. Mais finalement elle implique ce que 
Daniel Maingi de Croissance Partenaires pour l'Afrique, dit sur ce que nous devons faire : «... sortir le capitalisme et les corporations du monde de l'agriculture». 

On doit aussi capitaliser, selon Maingi, en investissant dans «... les connaissances autochtones et l'agroécologie, l'éducation et les infrastructures et en supportant le mouvement de la souveraineté alimentaire». 

En d'autres termes, les agriculteurs et les consommateurs doivent s'organiser pour défier les gouvernements, les organismes de réglementation corrompus et l'agrobusiness à chaque occasion. Si nous ne faisons pas cela, ce que Mason met en perspective pourrait bien arriver. 

Traduit par Hervé, édité par jj, relu par Literato pour le Saker Francophone.

 

 

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