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20 mars 2016 02:03

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Vladivostok et les quinze autres municipalités de la région sont devenues la zone économique libre « la plus avantageuse de Russie »

Depuis le 12 octobre 2015, la capitale de l’Extrême-Orient est en effet un « port franc» : tout étranger peut dorénavant recevoir, à son arrivée à l’aéroport, un visa lui permettant de circuler librement dans toute la Russie pendant huit jours.

 

Il est ensuite possible de quitter le pays de n’importe quelle autre ville : on peut ainsi arriver à Vladivostok, prendre l’avion pour Saint-Pétersbourg et, de là, repartir pour la France. Mais il est aussi très intéressant de rester dans la région du Primorié, qui regorge de curiosités naturelles et culturelles.(...)

Le conseiller assure que ce travail devrait être achevé avant le 1er janvier 2016 : en d’autres termes, on peut déjà se faire une idée du prix du trajet Paris-Vladivostok pour l’été prochain, par exemple.

Le port franc est une excellente nouvelle pour les touristes, mais surtout pour les entreprises – locales autant qu’étrangères – souhaitant travailler en Russie. Car, depuis le 12 octobre, Vladivostok et les quinze autres municipalités de la région sont aussi devenues la zone économique libre « la plus avantageuse de Russie », selon le maire de la ville, Igor Pouchkarev. (...)

Mais l’objectif actuel est de faire venir les entreprises, de les faire travailler chez nous, en Russie, de les faire employer de la main-d’œuvre locale et d’augmenter sensiblement l’activité économique dans la région – de la rendre plus riche et plus variée.

Rien qu’avec ça, nous comptons multiplier par trois notre produit régional brut sur les dix années à venir. » Igor Pouchkarev ajoute que le projet de port franc, qui avait beaucoup de détracteurs dans les hautes sphères du pouvoir, n’aurait jamais vu le jour « sans le soutien personnel de Vladimir Poutine ».

Le maire ne cache pas non plus ses ambitions : dans son idée, à terme, c’est via Vladivostok que les Chinois, les Japonais et les Coréens feront transiter leurs marchandises vers l’Europe. Il est conscient, néanmoins, de tout ce qui reste à accomplir pour y parvenir. « Nos concurrents, les ports francs de Chine notamment, permettent aux navires de passer les procédures douanières en deux heures. (...)

« Nous avons les ressources et le pétrole qui arrivent à Vladivostok par un oléoduc, mais il nous faut des entreprises technologiques capables de donner un nouvel élan à la région. Tout en générant des bénéfices, évidemment. »

Le maire rappelle que 400 millions d’habitants vivent dans un rayon de 1 000 km autour de Vladivostok, soit quatre fois plus qu’autour de Moscou. « Vous imaginez les perspectives ? », interroge-t-il, les yeux brillants. Parmi les secteurs les plus intéressants où investir à Vladivostok, il cite la pétrochimie (« Pourquoi ne pas se lancer dans la production de pneus à destination de l’export en Chine et au Japon ? »), la forêt, la construction de routes, l’industrie automobile. Le maire précise que les résidents pourront apporter à Vladivostok tout l’équipement nécessaire sans être taxés – port franc oblige.

Il ajoute que la région attend tout particulièrement les promoteurs hôteliers : l’hébergement touristique manque cruellement à Vladivostok, et les conditions de construction y sont désormais plus avantageuses que partout ailleurs en Russie. « 40 % d’impôts en moins ! », rappelle un maire décidément enthousiaste.

Quels avantages ?

Les résidents du port franc de Vladivostok seront exonérés de l’impôt sur la propriété de l’entreprise et de la taxe foncière. Ils devront néanmoins payer un impôt sur le revenu de 5 % sur les cinq premières années et 12 % les cinq années suivantes (au lieu des 20 % habituels). Ils devront également verser des cotisations d’assurance sociale à hauteur de 7,6 % (au lieu de 30 %).

source

Obtenir un visa russe sur place, à l’aéroport ? C’est désormais possible. Une seule condition : entrer par Vladivostok. L’interview avec le maire de la ville, Igor Pouchkarev.

Le maire de Vladivostok, Igor Pouchkarev. Crédits : Marie de La Ville Baugé
Le maire de Vladivostok, Igor Pouchkarev. Crédits : Marie de La Ville Baugé

Depuis le 12 octobre 2015, la capitale de l’Extrême-Orient est en effet un « port franc» : tout étranger peut dorénavant recevoir, à son arrivée à l’aéroport, un visa lui permettant de circuler librement dans toute la Russie pendant huit jours. Il est ensuite possible de quitter le pays de n’importe quelle autre ville : on peut ainsi arriver à Vladivostok, prendre l’avion pour Saint-Pétersbourg et, de là, repartir pour la France. Mais il est aussi très intéressant de rester dans la région du Primorié, qui regorge de curiosités naturelles et culturelles. Toutefois, ne vous empressez pas d’aller acheter vos billets d’avion en ligne. Comme nous l’a expliqué Pavel Volkov, conseiller du ministre pour le développement économique de l’Extrême-Orient, le FSB, les douanes et les autres services administratifs n’ont pas fini de coordonner leurs bases de données respectives afin de se préparer au mieux à cette mesure d’ouverture inédite. Le conseiller assure que ce travail devrait être achevé avant le 1er janvier 2016 : en d’autres termes, on peut déjà se faire une idée du prix du trajet Paris-Vladivostok pour l’été prochain, par exemple.

Le port franc est une excellente nouvelle pour les touristes, mais surtout pour les entreprises – locales autant qu’étrangères – souhaitant travailler en Russie. Car, depuis le 12 octobre, Vladivostok et les quinze autres municipalités de la région sont aussi devenues la zone économique libre « la plus avantageuse de Russie », selon le maire de la ville, Igor Pouchkarev. Ce dernier ne cache pas sa joie : « Nos résidents vont payer 40 % d’impôts en moins », se félicite-t-il. Le maire précise que le projet initial de port franc, qui prévoyait des avantages fiscaux encore plus importants, a été rejeté par le ministère fédéral des finances. « Les gens des Finances sont toujours très méfiants à l’égard des initiatives permettant aux investisseurs de payer moins d’impôts, admet-il. Mais l’objectif actuel est de faire venir les entreprises, de les faire travailler chez nous, en Russie, de les faire employer de la main-d’œuvre locale et d’augmenter sensiblement l’activité économique dans la région – de la rendre plus riche et plus variée. Rien qu’avec ça, nous comptons multiplier par trois notre produit régional brut sur les dix années à venir. » Igor Pouchkarev ajoute que le projet de port franc, qui avait beaucoup de détracteurs dans les hautes sphères du pouvoir, n’aurait jamais vu le jour « sans le soutien personnel de Vladimir Poutine ».

Le maire ne cache pas non plus ses ambitions : dans son idée, à terme, c’est via Vladivostok que les Chinois, les Japonais et les Coréens feront transiter leurs marchandises vers l’Europe. Il est conscient, néanmoins, de tout ce qui reste à accomplir pour y parvenir. « Nos concurrents, les ports francs de Chine notamment, permettent aux navires de passer les procédures douanières en deux heures. Longtemps, nous, nous imposions aux navires arrivant à Vladivostok un délai de 14 jours. Nous avons fait de gros efforts pour le réduire à sept jours. Avec le port franc, nous n’avons plus le choix : il faudra tout faire en deux heures nous aussi », explique le maire, qui se dit aussi prêt à faire tout son possible afin d’attirer les investisseurs dans sa ville. « Nous avons les ressources et le pétrole qui arrivent à Vladivostok par un oléoduc, mais il nous faut des entreprises technologiques capables de donner un nouvel élan à la région. Tout en générant des bénéfices, évidemment. »

Tourisme à Vladivostok. Crédits : Thomas Gras / LCDR
Touristes à Vladivostok devant le monument au soldat inconnu. Crédits : Thomas Gras / LCDR

Le maire rappelle que 400 millions d’habitants vivent dans un rayon de 1 000 km autour de Vladivostok, soit quatre fois plus qu’autour de Moscou. « Vous imaginez les perspectives ? », interroge-t-il, les yeux brillants. Parmi les secteurs les plus intéressants où investir à Vladivostok, il cite la pétrochimie (« Pourquoi ne pas se lancer dans la production de pneus à destination de l’export en Chine et au Japon ? »), la forêt, la construction de routes, l’industrie automobile. Le maire précise que les résidents pourront apporter à Vladivostok tout l’équipement nécessaire sans être taxés – port franc oblige. Il ajoute que la région attend tout particulièrement les promoteurs hôteliers : l’hébergement touristique manque cruellement à Vladivostok, et les conditions de construction y sont désormais plus avantageuses que partout ailleurs en Russie. « 40 % d’impôts en moins ! », rappelle un maire décidément enthousiaste.

Quels avantages ?

Les résidents du port franc de Vladivostok seront exonérés de l’impôt sur la propriété de l’entreprise et de la taxe foncière. Ils devront néanmoins payer un impôt sur le revenu de 5 % sur les cinq premières années et 12 % les cinq années suivantes (au lieu des 20 % habituels). Ils devront également verser des cotisations d’assurance sociale à hauteur de 7,6 % (au lieu de 30 %).

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