Selon la chaîne iranienne Press TV, l'exécution publique des membres de la famille, dont trois enfants, a eu lieu le 10 mai dans la ville irakienne de Kirkouk (nord du pays). Cette famille avait tenté de quitter le territoire contrôlé par les terroristes.
Les militants comptent utiliser les civils comme bouclier humain en cas d'offensive sur les localités qu'ils occupent.
En outre, les combattants de l'EI ont enterré vivants dans une fosse commune pour "défection" des dizaines de leurs camarades, a rapporté le 11 mai l'agence AhlulBayt.
Il s'agit, selon l'agence, de l'exécution de 35 islamistes qui n'ont pas voulu "combattre jusqu'à la mort" contre l'armée irakienne à l'offensive et ont déserté le champ de bataille aux abords du village de Bachir, non loin de Mossoul.
D'après une autre agence (ARA News), 45 déserteurs ont été exécutés en tout. Ces djihadistes étaient accusés d'avoir refusé de combattre les détachements kurdes de peshmergas, et suite à une défection massive, Daech a dû se retirer de Bachir.
Le 10 mai, une dizaine de djihadistes ont été exécutés pour avoir abandonné leurs positions dans la province d'Anbar, contre laquelle les troupes irakiennes avaient lancé une offensive. Ils auraient été brûlés vifs sur la place publique pour servir d'exemple.
En 2014, le groupe djihadiste Daech a commencé à intensifier son activité dans la région du Proche-Orient en cherchant à créer un califat sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle. Selon les données de la CIA, près de 30.000 personnes venant de 80 pays du monde combattent aujourd'hui dans les rangs du groupe Daech.
Néanmoins, selon les experts, Daech a perdu le contrôle de près de 22% de ses territoires en Syrie et en Irak au cours des 14 derniers mois.