Une frontière symbolique vient d’être franchie. Attaquer une église pendant une messe, égorger le curé, ce n’était pas à Mossoul ou à Alep, mais ce matin dans la banlieue de Rouen.

Pour les fanatiques de l’islam, la France comme l’Europe sont perçues comme une terre, un continent, à prendre.

Désormais, la réplique doit être totale. Des mesures fortes, ordonnées autour de deux principes – celui de précaution, celui de réaction -, doivent être prises sans attendre la prochaine attaque.

11 axes pour éradiquer le terrorisme islamiste en France :

Principe de précaution

1 – Internement immédiat de tous les islamistes fichés S.

2 – Suppression de la double nationalité, hormis pour les ressortissants européens.

3 – Fin de l’accueil de tous les migrants, à l’exception des véritables réfugiés politiques.

4 – Réforme du Code de la nationalité : rétablissement du droit du sang et limitation des naturalisations aux cas d’assimilation.

5 – Rétablissement des peines plancher et expulsion systématique des condamnés étrangers à l’issue de leur peine de prison, et conclusion d’accords bilatéraux pour que ces étrangers purgent leur peine de prison dans leur pays.

Principe de réaction

6 – Déchéance de la nationalité pour tous les ressortissants français qui se rendent au Moyen-Orient pour combattre au côté de l’État islamique, pour tous les terroristes ainsi que pour tous les auteurs d’apologie du terrorisme.

7 – Suspension de l’espace Schengen.

8 – Installation d’un poste de gendarmerie permanent, couplé à des moyens juridiques spécifiques et conséquents, dans une première série de 100 zones de « non-France » jusqu’à complet rétablissement de la présence républicaine et française.

9 – Création d’une garde nationale composée de volontaires sélectionnés, âgés de 25 à 50 ans, sans double nationalité, et constituée sur une base départementale, pour un effectif total de 100.000 hommes et femmes.

10 – Nouvelle réglementation sur la légitime défense pour les forces de l’ordre.

11 – Dénonciation de l’adhésion de la France aux articles de la Convention européenne des droits de l’homme qui privent la police et la justice françaises des moyens de mener à bien leurs missions.

source

Ancien journaliste, fondateur de Reporters sans frontières et de Boulevard Voltaire