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david MIEGE
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21 novembre 2016 17:48

Cette réforme, qui doit entrer en vigueur au 1e r janvier 2017, impose un intervalle de onze heures au lieu de huit, entre deux services.

Les policiers de Saint-Brieuc sont en service minimum depuis vendredi soir. Pas de patrouille. Pas de verbalisation. Cause du mécontentement ? Une réforme horaire « voulue par Bruxelles » et qui pénalise « leur vie de famille ».

 

« On viendra avec tatie s'il faut. Avec nos femmes et nos enfants aussi ». La famille, au coeur d'un nouveau chapitre du malaise policier.
À Saint-Brieuc, les fonctionnaires du commissariat se sont « spontanément » mis en service minimum, et en toute discrétion, depuis vendredi soir. Ils menacent de manifester, avec leur famille donc, pour protester contre une récente réforme de leur organisation horaire.
 

Elle mettrait en péril « toute leur vie personnelle ». Premiers visés : les agents des brigades de roulement jour. En clair : police secours et l'ensemble des intervenants en lien avec le 17. « Cette réforme doit entrer en vigueur au 1e r janvier 2017 », explique un policier. « Bruxelles souhaitait imposer un intervalle de onze heures au lieu de huit actuellement, entre deux services ».

À Saint-Brieuc, « la direction a fait le travail, en organisant des réunions et des espaces de consultation », admet un policier. Mais il dénonce le fait qu'aujourd'hui, « elle entend passer en force parce que le résultat de la consultation ne l'arrange pas ». En clair, le directeur de la sécurité publique avait fait son choix : « Inverser les rythmes du matin et du soir ».

Huit week-ends libres par an

 

« Il faut savoir que nous n'avons que huit week-ends libres par an. On s'arrangeait de ce rythme parce qu'avec le roulement actuel, ça nous laissait un bout de samedi en plus de temps en temps. Là, on va le perdre ».

Les policiers consultés auraient largement privilégié (64 voix sur 109) une autre organisation, dite du « vendredi fort ».

C'est cette organisation qui serait en train d'être mise en place à Lorient et à Rennes. « Elle n'est pas simple pour nous, car elle implique de plus grosses journées, et du travail un week-end sur deux.

Mais en contrepartie, nous aurions 26 week-ends libres dans l'année ». « Il faut que nous préservions une vie familiale et sociale », expliquent ces policiers qui regrettent plutôt la situation. « On donne, on est sérieux dans le boulot.

Mais on doit aussi s'occuper de nos enfants. Pouvoir aller les voir au foot de temps en temps, et profiter d'un repas de famille ». Les fonctionnaires déplorent également les « divisions » instillées au sein du commissariat. « On attend une réponse humaine.

Sachant que la plupart des collègues qui ont voté contre notre proposition ont quitté la brigade de jour, justement parce que les horaires étaient impossibles »


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotesarmor/police-greve-spontanee-a-saint-brieuc-21-11-2016-11299648.php#IL1krPoj4C2IygwV.99

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