Et allons-y ! Insulter les Biterrois ? Comparer Robert Ménard à Hitler ? C’est si facile… Un tout petit peu pathétique peut-être ? Mais non, pensez-vous ! Car les énergumènes sur le plateau — Ardisson, Bruno Solo et la bande — gloussent comme des poules. Hitler, eux, ça les fait marrer… Et la suite de l’émission sera du même tonneau.

La tête de con, c'est Ardisson...

Ardisson, le roi des « monteurs », toujours prêt à couper les passages qui ne sont pas à son avantage, se tape la panse en écoutant les débilités de son commis de service à l’égard d’un maire venu présenter son livre et, n’en déplaise à ses guignols de service, élu démocratiquement (vous savez, la démocratie, le mot qui fait frétiller nos amis socialistes mais qui la craignent dès que le peuple s’en empare ?).

Rappelons d’ailleurs que c’est le même Ardisson qui souscrivait aux propos de Marc Trévidic et d’Alexandre Del Vall sur les relations dangereuses de la France avec l’Arabie saoudite et le Qatar… Celui encore qui accusait Nicolas Sarkozy et François Hollande de haute trahison pour leurs relations avec ces mêmes États… Et à Robert Ménard, que reproche-t-il au juste ? Ah oui, d’avoir voulu en finir avec les déjections canines à Béziers… Ce qui mérite à tout le moins d’être comparé à Hitler, avouons-le. Hypocrisie ? Schizophrénie ? Les deux, peut-être ?

Ah, la reductio ad hitlerum ! Un procédé usé jusqu’à la corde qui n’émeut plus grand monde, me direz-vous. Mais d’autant plus pervers – qu’il s’adresse à Robert Ménard, Marine Le Pen, Éric Zemmour ou quiconque ose exprimer des idées autres que celles socialement approuvées -, qu’il finit – un comble  ! – non seulement par banaliser la cruauté hitlérienne mais aussi et surtout, les souffrances de ses victimes.

Mais Ardisson est très vexé ! il paraît que ça ne se fait pas, de quitter une émission alors qu’on y a été invité. Alors, ce monsieur si bien élevé, piqué au vif parce qu’un maire préfère garder sa dignité en s’abstenant de répondre aux insultes et ne pas subir la bêtise crasse, a attrapé son téléphone pour dire à Robert Ménard tout le bien qu’il pense de lui.

« Je voulais te dire que t’es une grosse tête de con, quoi » ! Deux fois. Pas vraiment l’avis des Biterrois apparemment, qui viennent de lancer une pétition pour soutenir leur maire.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je vais la signer dare-dare !
Robert Ménard a vraiment bien fait de partir !

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