Le MPC (mouvement des policiers en colère)  a proposé une action commune visant à exiger de l’administration le tenue d’états-généraux de la Police, à l’image de ce qui a été fait pour le Grenelle de l’Environnement, état-généraux où siègeraient toutes les parties y compris des représentants des collectifs de policiers en colère.

Pour appuyer cette demande, il est envisagé de prendre attache avec les élus, en s’appuyant sur un document synthétisant le malaise des policiers, le « Livre Blanc » du malaise dans la Police.
Le livre blanc proposé par le MPC a nécessité de longues heures de travail. Loin de se contenter de résumer les doléances et revendications des collègues de la France entière, il en propose une analyse succincte et suggère sans les imposer quelques pistes de travail.
Ce document a immédiatement suscité de la part d’une poignée de personnes, dont beaucoup j’en suis sûr ne l’avaient même pas lu, une véritable vague de haine avec des propos aussi stupides que blessants et calomnieux, alors même qu’un soin tout particulier a été porté à ce qu’il soit « neutre » pour pouvoir servir de support à n’importe quel collectif et non pas être récupéré par les uns ou par les autres.
J’ai pour ma part tendance à penser que c’est uniquement parce que, enfin, quelqu’un proposait une initiative et faisait force de proposition que cela a affolé certains dont le crédo est de tourner en rond en se disant qu’ils ne sont pas contents, mais bien sûr ce n’est que mon avis personnel.
Quoi qu’il en soit, la lecture même de ce document montre dans quel état d’esprit il a été élaboré et je ne connais pas un policier qui ne s’y reconnaîtrait pas. Seulement, pour le savoir il faut le lire.

Bruno Tournabien
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