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david MIEGE
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15 janvier 2017 12:22

Piégés par le froid de Belgrade, des migrants commencent à construire de nouvelles jungles de Calais A Belgrade, plusieurs milliers de migrants habitent dans les rues glacés en espérant que les autorités leur ouvrent la voie vers l’Union européenne. MSF prévient que si la situation ne change pas, la capitale serbe deviendra «un nouveau Calais».

«La Serbie est devenue une zone tampon, un nouveau Calais où les gens sont coincés», a déclaré l’officier aux affaires humanitaires de Médecins sans Frontières (MSF) Andrea Contenta.

Pour le moment, plusieurs milliers de migrants vivent dans les rues de la capitale serbe. La majorité d’entre eux est d'origine afghane, pakistanaise ou syrienne. Tous veulent rejoindre l’Union européenne, mais vu que la Serbie n’est pas membre de l’union, la voie vers les pays désirés reste fermée.

Malgré une température inférieure à -15°C, les migrants s’installent sur les trottoirs et dans des entrepôts abandonnés depuis plusieurs semaines.

«Depuis des mois, la stratégie a consisté à bloquer l'aide humanitaire pour pousser ces personnes dans des camps officiels. Mais les camps sont complets et déjà au-delà de leur capacité», a affirmé Stéphane Moissaing, chef de mission MSF en Serbie.

«Plusieurs personnes sont déjà décédées d'hypothermie à la frontière entre la Serbie et la Bulgarie. On ne peut tout simplement pas s'asseoir et mettre à jour les statistiques des morts», a-t-il conclu.

Les autorités quant à elles déclarent ne pas être prêtes à un tel afflux de migrants. Les camps qui se trouvent souvent dans des usines désaffectées ou des motels sont pleins. «Le projet de ces gens est d’abord d’atteindre la Hongrie. Le pays en accepte 20 par jour, en priorité des familles», a expliqué Sumka Bucan, de l’ONG Care dans les Balkans.

«L'UE a décidé de laisser les Balkans gérer la situation dans le but d'endiguer le flux des personnes venues chercher la protection depuis les zones de guerre les plus actives actuellement. Mais ces personnes manquent cruellement d'une aide appropriée et cela met leur vie en danger», a précisé Stefano Argenziano, coordinateur des opérations de MSF.

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