Tensions urbaines : l'exécutif réagit en ordre dispersé -

14 février 2017 11:50

Tensions urbaines : l'exécutif réagit en ordre dispersé

Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur.

Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur, a lancé un appel au calme et «à la responsabilité, à la sérénité, à la confiance dans la justice». L'opposition dénonce, elle, le manque de réaction du gouvernement.

Un appel au calme après la bataille. Ce n'est que lundi matin, après un week-end de fortes tensions, faisant suite lui-même à une semaine d'incidents, que le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, s'est exprimé. En marge d'une présentation sur la sécurité routière, il a ainsi condamné «de la façon la plus forte, toutes les violences qui ont eu lieu durant le week-end », à Argenteuil

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Selon le rapport confidentiel du préfet de police de Paris que s'est procuré Le Figaro, au moins 50 incidents dans une trentaine de communes en Île-de-France ont été recensés dans la nuit du 12 au 13 février, dont des violences sur policiers.

Une «violence contenue» dans un «climat tendu»? C'est le moins que l'on puisse dire à la lecture de la dernière synthèse des faits de violence urbaine transmise par le préfet de police de Paris au ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux. Le Figaro a eu connaissance de ce document confidentiel, qui brosse sans fioritures le portrait d'une nuit d'émeute dans l'agglomération parisienne. Des événements survenus entre le 12 au 13 février et qui sont, pour l'essentiel, directement liés au climat inquiétant régnant dans les banlieues depuis l'affaire du viol présumé du jeune Théo,...

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