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david MIEGE
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20 mars 2017 22:02

L'émission Quotidien de TMC révèle que le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a embauché ses deux filles comme collaboratrices parlementaires entre 2009 et 2016, alors qu'elles étaient mineures pour un total de 55 000 euros. 

Jamais les assistants parlementaires n’auront bénéficié d’une telle publicité. Après les révélations du Canard enchaîné sur les emplois supposés fictifs de la femme et des enfants de François Fillon au parlement, c’est au tour du ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux d’être dans l'embarras pour avoir embauché comme collaborateurs à l’Assemblée nationale, des membres de sa famille.  

L’émission Quotidien de TMC, révèle ce lundi que l’ancien président du groupe socialiste à l’Assemblée a employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires.

Détail d'importance, ces contrats ont débuté alors que l'une des enfants du député n’avait que 15 ans et l'autre était âgée de 16 ans. Toutes les deux étaient donc encore au Lycée.

Les filles du député ont pourtant cumulé chacune 14 et 10 CDD (dont on ne connaît pas la durée exacte), effectués pendant les vacances scolaires de 2009 à 2016 et pour un montant total de 55 000 euros.

« Tous les contrats ont bien évidemment été établis en respectant les âges permettant de travailler, en lien avec les services de l’Assemblée nationale (possibilité de travailler dès 14 ans pendant les congés scolaires) », a précisé à l’émission de Yann Barthès le cabinet du ministre.

 

Le cabinet de Bruno Le Roux justifie ces contrats

 

Selon Quotidien, un des contrats de la fille aînée du ministre de l’Intérieur juxtapose une période de stage chez Yves Rocher à Tournai, en Belgique. « Chaque contrat faisait l'objet de missions qui ont été honorées (…), puisque ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc) et durant plusieurs jours supplémentaires à l'automne », assure à TMC le cabinet de Bruno Le Roux.

Même chose pour un contrat engageant la sœur cadette, alors en cours préparatoire au lycée Jacques Decour à Paris. « Ces contrats ponctuels n’impliquaient pas forcément une présence physique à l’Assemblée nationale mais concernaient des missions qui pouvaient être également effectuées en circonscription ou à distance », justifie toujours l’entourage de Bruno Le Roux. 

leparisien.fr

 

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