Révélation. Parallèlement au signalement intervenu au parquet de Paris aujourd'hui qui accuse le parti de François Bayrou d'emplois arrangés, nos confrères de France Info ont révélé une affaire d'une plus grand ampleur.
Pour parler de l'enquête autour du MoDem, FranceInfo évoque ni plus ni moins qu'un “'système' de financement des salariés du MoDem”. Selon plusieurs sources recueillies par nos confrères, les justifications avancées par les différents membres visés ne correspondent pas à la réalité et sont incohérent, citant... une dizaine d'exemples !
Parallèlement au signalement intervenu au parquet de Paris aujourd'hui qui accuse le parti de François Bayrou d'emplois arrangés, nos confrères de France Info ont révélé une affaire d'une plus grand ampleur.
Pour parler de l'enquête autour du MoDem, FranceInfo évoque ni plus ni moins qu'un “'système' de financement des salariés du MoDem”. Selon plusieurs sources recueillies par nos confrères, les justifications avancées par les différents membres visés ne correspondent pas à la réalité et sont incohérent, citant... une dizaine d'exemples !
Dans le Grand Est, par exemple, Nathalie Griesbeck a rémunéré une simple standardiste du parti comme assistante parlementaire. Au moment de se justifier, la députée européenne disait “avait besoin de quelqu’un pour lui prendre des contacts et gérer ses rendez-vous lorsqu’elle venait à Paris”.
Une information en désaccord avec les témoins de FranceInfo. Griesbeck concède qu'elle “ne s’occupait pas du fond des dossiers”. En plus d'être soupçonné d'exhibition sexuelle, Robert Rochefort, élu dans le Sud-Ouest, a embauché deux “assistants locaux”. Leur tâche était de l'aider dans la gestion de sa circonscription. Or, jamais ces deux personnes n'ont travaillé en dehors de Paris. Drôle de définition du “local”.
Dernier exemple cité par FranceInfo, Jean-Luc Bennhamias confiait “avoir besoin de quelqu'un pour mettre de l'ordre dans [s]a comptabilité” et a donc confié ce travail le directeur financier du parti.