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david MIEGE
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20 août 2017 22:38

Bachar el-Assad a exclu la possibilité de réouverture d'ambassades en Syrie pour les pays n'ayant pas totalement rompu leurs liens avec les rebelles armés, qu'il qualifie de terroristes. Il a en outre assuré que son pays n'était pas «isolé».

Le président syrien Bachar el-Assad a déclaré le 20 août que les pays qui souhaitaient rétablir des liens diplomatiques avec la Syrie devaient avant tout rompre tout lien avec les rebelles.

«Il n'y aura ni coopération de sécurité, ni ouverture d'ambassades, ni rôle pour certains Etats qui disent vouloir chercher une issue [à la guerre en Syrie] tant qu'ils n'auront pas coupé leurs liens de manière explicite avec le terrorisme», a affirmé le chef d'Etat dans un discours devant les membres du corps diplomatique syrien retransmis par la télévision nationale.

Les Etats-Unis et la majorité des pays européens ont fermé leur ambassade à Damas dès le début du conflit, qui a dégénéré en guerre civile en 2011. En mai, le quotidien panarabe Al Hayat laissait entendre qu'Emmanuel Macron envisageait de revenir sur cette décision, une information que le Quai d'Orsay avait par la suite démenti en affirmant que la question n'était «pas à l'ordre du jour».

La position du nouveau gouvernement français semble néanmoins différer de celle du précédent qui a longtemps considéré Bachar el-Assad comme le principal responsable de la situation et exigeait son départ comme préalable aux discussions de paix dans la région. Cette position s'est ensuite peu à peu infléchie, notamment à partir des attentats de Paris en novembre 2015, lorsque la lutte contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie est devenue la priorité absolue. 

De son côté, le président Bachar el-Assad semble se montrer plus ferme envers les pays qui sont défavorables, voire hostiles à son maintien à la tête de l'Etat syrien. «Nous ne sommes pas isolés comme ils le pensent, c'est leur arrogance qui les pousse à penser de cette manière», a-t-il aussi précisé lors de sa prise de parole. Il a notamment estimé que la Syrie ne devait plus regarder vers l'Occident, mais plutôt «se tourner politiquement, économiquement et culturellement vers l'Est», en référence à ses alliés actuels.

Le président syrien peut en effet s'appuyer sur ses victoires sur le terrain militaire depuis 2015, comme sur sa coopération avec la Russie et l'Iran. La Turquie elle aussi a participé aux négociations d'Astana au Kazakhstan et s'est prononcée en faveur de la proposition russe d'ouverture de «zones de désescalade» en Syrie. «Nous avons fait échouer les plans occidentaux [contre la Syrie] mais cela ne veut pas dire que nous avons gagné, la bataille continue», a tout de même tempéré Bachar al-Assad sur ce sujet, évoquant au passage l'aide apportée par certaines puissances occidentales aux rebelles «modérés»

La guerre civile aurait fait 330 000 mots en six ans et coûté selon les estimations de la Banque mondiale 226 milliards de dollars (environ 200 milliards d'euros) à l'économie syrienne.

 

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