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25 septembre 2019 19:56
L"Europe autorise EDF a augmenter les tarifs de son électricité de 4% au 1er janvier 2020

Entre + 3,5 et + 4 % ! Voici, selon nos calculs, validés par plusieurs sources, la hausse que les tarifs de l'électricité risquent de subir au 1er janvier prochain. Soit une soixantaine d'euros supplémentaires sur la facture d'un ménage se chauffant à l'électricité. Et une trentaine d'euros pour ceux qui utilisent un autre moyen de chauffage.

Le 10 septembre, nous dévoilions les dessous d'un accord confidentiel obtenu par la France auprès de la Commission européenne pour obtenir le feu vert sur la scission d'EDF. En échange de la séparation de ses activités de distribution (Enedis) et de production (le nucléaire), EDF verrait le prix de son électricité d'origine nucléaire, qu'elle a obligation de vendre à ses concurrents, revalorisée à 45 euros le mégawattheure (MWh), au lieu des 42 euros actuellement.

Une mauvaise nouvelle pour les consommateurs. En achetant leur électricité plus chère, les concurrents d'EDF seront également obligés de relever leurs prix. Et les tarifs régulés étant eux-mêmes corrélés à ces prix, au final tout le monde sera perdant. Les 8 millions de clients des fournisseurs alternatifs, comme les 25 millions d'abonnés aux tarifs régulés d'EDF.

Le groupe plombé par une dette de 37 milliards d'euros

Pour faire passer la pilule, le gouvernement avait promis en contrepartie aux alternatifs de relever le plafond de l'accès régulé à l'énergie nucléaire historique (Arenh) de 100 à 150 TWh. De quoi leur faire regagner par le volume ce qu'ils auraient perdu par le prix. Mais patatras ! Les promesses n'engageant que ceux qui les écoutent, l'exécutif a, selon nos informations, l'intention de faire machine arrière. Et permettre à EDF de gagner sur tous les tableaux.

La raison ? « Il faut absolument sauver le soldat EDF, confie une source proche du dossier. L'entreprise est plombée par une dette nette de 37 milliards d'euros. Et tant pis si ce sont les particuliers qui trinquent. » Après le 20 novembre, date limite pour que les alternatifs puissent déposer leurs demandes d'achats d'Arenh, il sera de toute façon trop tard. Le gouvernement ne sera plus en mesure de prendre l'arrêté lui autorisant à relever ce fameux plafond.

Déjà 7,13 % de hausse en 2019

« Le problème, c'est que cette nouvelle augmentation surviendra après déjà deux augmentations successives en 2019, déplore Naima Idir, présidente de l'Anode, une association regroupant des fournisseurs alternatifs. Une première de 5,9 % au mois de juin. Et une autre encore de 1,23 % au mois d'août. »

Résultat : une augmentation globale de 7,13 %. Soit 180 euros en moyenne pour les ménages se chauffant à l'électricité. Et 90 euros pour les autres. « Compte tenu du climat social actuel, et des revendications autour du pouvoir d'achat, une telle décision serait vécue comme une injustice », estime encore Naima Idir.

Contacté, Bercy renvoie au ministère de la Transition écologique. Qui lui-même répond qu'aucune décision n'a pour le moment été prise. « Les arbitrages sont encore en cours », précise-t-on dans l'entourage d'Élisabeth Borne. De son côté, EDF n'a pas souhaité faire de commentaire.

 

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