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david MIEGE
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17 octobre 2019 20:13

 

Le mis en cause, 46 ans, est détenu depuis le 2 octobre dernier. Sa garde à vue a été décidée suite à plusieurs mains courantes et plaintes de la part de son épouse. « C’est du mensonge, c’est elle qui frappait les enfants », estime le mis en examen qui raconte qu’il s’agit « d’une machination de son épouse qui lui doit de l’argent « , résume le magistrat de la cour d’appel de Nîmes.

La chambre de l’instruction est saisie d’une demande de mise en liberté de la part de ce père de cinq enfants. Durant la garde à vue, il a déclaré devant les enquêteurs qu’il n’y avait pas viols car « la religion prime sur la loi française », poursuit le juge de la cour d’appel en reprenant les propos du mis en cause. Pour lui son épouse doit être soumise, « d’ailleurs elle ne sortait pas de chez elle ».

« Pour cette dame, victime des agissements de son mari, les agressions n’étaient plus tolérables à cause du degré de violence », poursuit le parquet général de Nîmes qui refuse catégoriquement que l’homme puisse être libéré comme il le demande « car le risque de renouvellement de l’infraction est partout dans ce dossier ».

Cet homme est reconnu comme handicapé suite à un accident au travail. Il avait chuté du 4e étage d’un immeuble lors de travaux. La cour d’appel de Nîmes rendra sa décision sur une éventuelle remise en liberté vendredi…

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