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david MIEGE
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23 juin 2020 18:28

Deux Algériens ont été arrêtés en banlieue parisienne et écroués mardi 16 juin après un coup de filet des forces de l’ordre visant à démanteler un réseau de faussaire qui fournissait des papiers à des clandestins originaires du Maghreb.

L’enquête a débuté à Marseille à la fin de l’année dernière, après l’ouverture accidentelle d’un colis dans un centre de tri Chronopost. A l’intérieur, des dizaines de documents officiels volés, français et étrangers (italiens, belges et espagnols). Ils devaient être expédiés vers des passeurs, en Grèce. La police précise qu’ils auraient servi à des personnes présentant des ressemblances physiques avec leurs véritables propriétaires, explique France Bleu.

 

DES ÉCHANGES EN PLEINE RUE AVEC DES PERSONNES EN SITUATION IRRÉGULIÈRE

En remontant la trace du colis, les enquêteurs s’aperçoivent que le numéro de téléphone qui y est indiqué est réel, et permet d’identifier un Algérien. Il habite à Marseille mais est en contact régulier avec trois compatriotes de la banlieue parisienne.

Avec des écoutes et des planques, les forces de l’ordre s’aperçoivent que ces derniers passent beaucoup de temps dans le quartier Barbès (Paris). L’un des trois, présentés comme la tête du réseau, «allait au contact de personnes en situation irrégulière, principalement des Algériens, parfois des Tunisiens», explique une source policière au Parisien. «On sentait qu’il était connu dans le quartier, les gens le sollicitaient parfois. Et les échanges, argent contre documents, se faisaient en pleine rue».

Le réseau fournissait des cartes nationales d’identité (françaises, belges, espagnoles et italiennes, donc), mais aussi des permis de conduire et des cartes vitales.

UN MATÉRIEL TRÈS SOPHISTIQUÉ

Les policiers de la Brigade mobile de recherches zone sud, en charge de l’enquête, avec le soutien de l’Ocriest (Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers) et d’Europol, ont attendu le temps du confinement pour procéder aux interpellations et aux perquisitions.

Le 16 juin, ils ont découvert dans deux ateliers une imprimante thermique particulièrement sophistiquée, des tampons et bandes autocollantes siglées RF, des supports plastiques vierges, achetés sur le dark web, mais aussi une autre imprimante, de moins bonne qualité mais qui fonctionnait à plein régime.

Parmi les faussaires, deux ont été placés en détention et mis en examen pour «recel de faux documents», «contrefaçon» et «aide à l’entrée et au séjour irrégulier». Ils ont reconnu les faits, en minimisant l’argent qu’ils auraient pu empocher avec ce trafic. L’un n’était en revanche pas à son domicile au moment du coup de filet et est toujours recherché.

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