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david MIEGE
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28 juillet 2020 10:19

La loi de bioéthique, dont la discussion avait été différée à cause de la pandémie de covid-19, est revenue subrepticement à l’occasion d’une session extraordinaire du Parlement français.

Alors que la rentrée sociale s’annonce catastrophique, l’idéologie n’en démord pas. Après la première lecture par l’Assemblée nationale puis le Sénat, la seconde lecture à l’Assemblée a lieu ce lundi 27 juillet. Le texte qui sera présenté est passé par les fourches caudines d’une commission ad hoc. 

Le travail de la commission spéciale chargée de préparer la seconde discussion à l’Assemblée s’annonçait pourtant difficile. L’opposition avait déposé plus de 2.000 amendements. Pourtant, il ne fallut que 37 heures pour les traiter en les rejetant presque tous, et pour supprimer la plupart des modifications apportées par le Sénat. 

La loi qui revient devant les députés n’a quasiment pas changé, quand elle n’a pas aggravé plusieurs dispositions. 

« Droit à l’enfant » 

La chambre haute avait élevé le débat en rappelant une vérité pourtant évidente : « nul n’a de droit à l’enfant ». La commission a considéré ce principe sans portée juridique et l’a purement et simplement supprimé. 

De même, le Sénat avait tenté de maintenir une distinction entre les interventions purement « médicales » de la Procréation Médicalement Assistée (PMA), c’est-à-dire celles qui concernent un couple infertile, des interventions dites de « confort », qui ne sont pas justifiées par une raison réellement médicale – comme dans le cas des couples homosexuels. L’Assemblée refuse cette distinction au nom « de l’égalité et de la solidarité collective » (?). 

Vers les chimères humaines 

Le Sénat avait proscrit toute création d’embryons transgéniques – par ajout de gènes non humains – ou chimériques – par fusion entre un embryon humain et un embryon non-humain.

La commission spéciale supprime cet interdit qui respectait la limite entre l’humain et l’animal, au prix d’un tour de passe-passe : s’il est toujours interdit d’ajouter des cellules animales à un embryon humain, il est permis d’ajouter des cellules humaines à un embryon animal ! 

De plus, certaines manipulations, par ajout ou par fusion, sont autorisées par dérogations spéciales, du moment qu’elles sont réservées à la recherche et qu’elles restent limitées dans le temps. Les délais de recherche sont d’ailleurs significativement augmentés puisqu’ils passent de 7 à 14 ou 21 jours selon les cas. 

Ainsi la loi française est en passe d’autoriser des chimères de type humain, c’est-à-dire la création d’êtres qui possèderont des éléments humains et des éléments animaux. Ils sont bien sûr censés rester dans les laboratoires… 

Avec une pareille loi, nous entrons de plain-pied dans le « Meilleur des mondes ». Faudra-t-il bientôt distinguer les Alphas, les hommes purs, des Bêtas, les êtres humains avec un peu d’animalité, des Gammas, un peu moins hommes, jusqu’aux Epsilons ou aux Lambdas, ces sortes d’esclaves, suffisamment animaux pour ne pas se révolter ? 

Le législateur joue aux apprentis-sorciers, pour rester dans la course dictée par des intérêts mercantiles ou idéologiquement pervertis. L’humanité en paiera les conséquences. 

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