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30 octobre 2014 18:29

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Nous devons empêcher les juifs d’entrer au mont du Temple, ils n’ont pas le droit de le souiller

 

Le 17 octobre dernier, le modéré Mahmoud Abbas faisait une déclaration lourdement antisémite, dans une vidéo qui a été diffusée 19 fois en trois jours sur la station de télévision officielle de l’Autorité palestinienne :

« Nous devons empêcher les juifs d’entrer au mont du Temple (l’esplanade de la mosquée), ils n’ont pas le droit de le souiller. »

 

Hervé Roubaix: Mes amis juifs seraient impurs, il souillent les lieux qu’ils visitent, et aucun journaliste juif ne proteste ?

 

Il incita ensuite les palestiniens à la violence, en déclarant :

« Nous devons les empêcher [de pénétrer au mont du Temple] par tous les moyens. C’est notre sanctuaire, la mosquée Al-Aqsa [construite par dessus et pour recouvrir le temple juif, plus haut lieu saint du judaïsme]. Nous devons les empêcher d’entrer. Dressons-nous devant eux pour protéger nos lieux saints. »

Mahmoud Abbas, donc, comme l’ex leader terroriste Arafat, déclarait que 1) les juifs sont impurs et souillent la terre qu’ils foulent, et 2) appelait à la violence pour « les empêcher par tous les moyens » d’entrer sur le mont du Temple.

En droit pénal, il s’agit là d’une incitation à la haine raciale pour motif religieux et un appel à la violence.

Laquelle violence ne tarda pas :

Hier mercredi 29 octobre, un islamiste de 32 ans, Mu’taz Hijazi, vivant à Abu Tor en banlieue est de Jérusalem, a tiré à bout portant sur Yehuda Glick, un militant des Droits de l’homme qui réclame la liberté religieuse pour les juifs de se rendre au mont du Temple. (le terroriste Mu’taz Hijazi a été tué ce matin par la police israélienne et les services de sécurité du Shin Bet après avoir ouvert le feu sur la police.)

De tout ceci, c’est la réaction des journalistes français qui a retenu mon attention

De sensibilité de gauche, la profession est particulièrement rapide à dénoncer les incitations à la haine, et à la violence. On se souvient qu’il y a dix jours, Pierre Haski avait lancé une meute de 40 journalistes des principaux médias français pour dénoncer ce qu’il avait qualifié de « menaces », contre lui proférées par Philippe Karsenty dans un tweet (en réalité humoristique).

On attendait donc, tout naturellement, que Pierre Haski fasse preuve d’un peu de courage, car son père est enterré en Israël, et dénonce les propos antisémites d’Abbas.

On attendait aussi que la profession soit en première ligne pour dénoncer les propos antisémites de Mahmoud Abbas et son appel à la violence.

Mais rien. Pas une ligne, pas un entrefilet…

Ainsi dans Le Point, Armin Arefi (qui écrit aussi pour le CRIF depuis qu’il a été repris en main par des gauchistes), au lieu de dénoncer les propos antisémites du leader palestinien, choisissait de publier les insultes proférées par un membre de l’administration Obama contre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, (insultes que Barack Obama a immédiatement et fermement condamné).

Ignorer les déclarations antisémites, les incitations à la haine des juifs et les appels à la violence, de la part des médias, est un choix coupable signifiant, et qui renoue avec les heures sombres de cette profession.

Qui ne dit mot consent, et le silence des journalistes français a toutes les apparences d’un antisémitisme lâche, qui n’a pas le courage de s’avouer, un antisémitisme par procuration.

Lorsque Armin Arefi choisit de taire les propos antisémites de Mahmoud Abbas et de parler des insultes contre Netanyahou, il dépasse la ligne rouge qui sépare l’information de la propagande anti-juive.

Lorsque Laurent Marchant, dans Ouest France, au lieu de dénoncer la déclaration antisémite du chef de l’OLP, préfère écrire que « Israël attise le feu », il utilise les arguments de la presse antisémite d’avant guerre, qui accusait les Juifs d’être responsables de l’antisémitisme dont ils étaient victimes.

Lorsque l’AFP occulte les appels à la violence anti-juive de Mahmoud Abbas et ses déclarations antisémites, et que Michael Blum, employé de l’AFP en Israël, garde le silence pour protéger son beef steak, elle se place à la tête de la guerre médiatique des Palestiniens contre Israël.

Ni SOS Racisme, ni la LICRA, la LDH, le MRAP, où aucune organisation anti-raciste, ni même le CRIF et les nobles intellectuels et artistes qui défendent habituellement les minorités ne s’émeuvent.

Ceci parce que le monde médiatique français est devenu très tolérant au retour d’un antisémitisme insidieux qui avait disparu depuis les années 50, (sauf lorsqu’il vient de l’extrême droite).

La gauche est championne pour abandonner ses valeurs essentielles au profit de la basse politique.

Elle le montre une fois encore, en couvrant l’antisémitisme soft des organisations d’extrême gauche et de la presse pour conserver ses alliés électoraux.

  

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

http://www.dreuz.info/2014/10/attentat-a-jerusalem-apres-des-propos-antisemites-de-mahmoud-abbas-que-les-medias-ne-repetent-pas/

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