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david MIEGE
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1 mai 2014 11:29

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J’ai adhéré au Front national en octobre 2010 et j'ai été exclu sur le champ de la CGT, en contradiction avec la Charte d’Amiens et l’indépendance syndicale.

Ce 1er mai 2002, entre les deux tours de l’élection présidentielle, j’étais dans l’immense manifestation parisienne, au sein du cortège de Lutte ouvrière. Mais contrairement à tous ces manifestants un peu paranoïaques, je n’avais absolument pas peur de la victoire de Jean-Marie Le Pen, tout simplement parce qu’elle était mathématiquement impossible. Je considérais, bien que ne partageant absolument pas son discours, qu’il n’avait pas volé sa place au deuxième tour de la présidentielle, et qu’il devait être traité comme les autres candidats.

D’ailleurs, le cortège de mon organisation, emmené par Arlette Laguiller, tranchait singulièrement avec tous les autres. Nous ne hurlions pas que le fascisme ne passerait pas. Plus grave encore, nous refusions de nous prononcer entre Chirac et Le Pen, considérant qu’ils étaient tous deux des libéraux, et appelions à l’abstention. Cette position, courageuse, nous valut de nous faire expulser physiquement de la manifestation par le PCF et la LCR, qui nous traitèrent de « sales fachos », rien de moins, eux qui appelaient sans vergogne à voter Chirac. Nous fûmes également lynchés par toute la bien-pensance médiatique.

Depuis, il s’est passé bien des choses, pour moi. À la suite de profondes remises en question, notamment sur l’immigration, que je considère comme une arme au service des grands patrons contre le salariat, et sur l’effrayante islamisation de mon pays, encouragée par des pans de la gauche et de l’extrême gauche, j’ai mis fin à mes engagements de jeunesse. J’ai adhéré au Front national, en octobre 2010, et j’ai été exclu sur le champ de la CGT, en contradiction avec la Charte d’Amiens et l’indépendance syndicale.

Marine Le Pen m’a fait l’honneur de me coopter au bureau politique du FN, et j’ai été élu, à la tête d’une équipe de vrais patriotes issus des classes populaires, maire d’Hayange. Aujourd’hui, avec certains d’entre eux, je serai dans les rues de Paris, avec des milliers de Français, pour participer au défilé du FN. Pourtant, j’ai un petit regret, quand je pense à ce 1er mai 2002. Même si le FN est donné en tête dans les sondages, pour les prochaines élections européennes le 25 mai, cet élan qu’on retrouve dans les urnes ne se retrouve pas – encore – dans la rue.

Pourtant, si nos compatriotes veulent sauver le pays de la catastrophe qu’annonce la politique de Manuel Valls et des siens, il faudra certes voter pour la seule alternative possible – le FN –, mais aussi ne pas abandonner la rue aux faux opposants comme Mélenchon et des organisations syndicales immigrationnistes, mais l’occuper, à notre tour, par centaines de milliers, comme il y a douze ans, mais cette fois au service de la France.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique