Le politiquement correct a-t-il atteint le sommet de ses basses oeuvres ? Rien n’indique à l’heure actuelle qu’il s’agit d’un coup de pub monté par Haribo. Si tel devait être le cas, tout porte à croire que beaucoup s’indigneraient que le géant suédois du bonbon se laisse aller à un tel « hoax » en jouant avec un sujet sensible.

Jusqu’à preuve du contraire, Haribo a retiré de la vente, en Suède et au Danemark, certains bonbons noirs rappelant l’art primitif africain.

Après le Père Fouettard, tradition jugée raciste par certains, jusque dans les hautes sphères onusiennes, c’est au tour du bonbon Haribo de se trouver sur la sellette. « Nous avons estimé que nous pouvions garder ce produit et en retirer les parties que certains consommateurs ont jugées offensantes », a déclaré Ola Dagliden, directeur d’Haribo Suède, à l’AFP.

Les bonbons incriminés ressemblent aux masques de l’art primitif africain. La marque souhaitait représenter ce que pouvait ramener dans ses pénates le marin scandinave. Plutôt qu’un acte de racisme, nous pourrions y voir une reconnaissance des productions artistiques des sociétés traditionnelle du continent noir. Parmi ces oeuvres, sublimes entre toutes, figurent les masques que l’on peut voir dans les principaux musées d’Europe.

Les explorateurs du racisme, les Stanley du politiquement correct, les Cecil Rhodes de la bien-pensance, n’en ont cure. Le bonbon Haribo était raciste. Il fallait doncle supprimer des produits proposés.

Haribo, c’est toujours beau la vie ?

GREGORY BRUEL

SOURCE