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david MIEGE
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19 mai 2013 01:57

Et voilà qu’une fois encore on nous tartine notre pain quotidien avec l’esclavage « noir » bien évidemment !
Et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) veut obtenir des réparations liées à cet esclavage d’avant le 18è siècle et elle les réclame au nom des millions de ces descendants d’esclaves noirs qui, aujourd’hui, vivent libres dans notre monde.
Grâce à qui ?
A tous ces peuples qui les ont obligés à venir, pour travailler bien sûr, mais pour beaucoup cela leur a assuré leur pain quotidien, l’hygiène, la possibilité de fonder des familles et d’avoir des enfants, alors qu’en Afrique la mortalité n’atteignait pas trente ans.
Mais on n’entend pas ce CRAN réclamer justice pour tous les noirs livrés à l’esclavage encore de nos jours.
L’esclavage n’a été supprimé (théoriquement) en Mauritanie qu’en 1986 mais rien n’a changé depuis et la traite des Noirs par les Noirs se poursuit sur la rive nord du fleuve Sénégal.
En 2010, à Khartoum (Soudan) l’esclavage existe toujours et un esclave mâle adulte coûte cinquante dollars, selon un rapport de l’Association suisse « Slavery International » spécialisée dans le rachat et la libération des esclaves noirs. 
Et qui en parle ?
Alors parlons-en de l’esclavage, mais de tous les esclavages.
Et surtout de celui où il ne reste plus personne pour réclamer quoi que ce soit, c’est-à-dire de l’esclavage « blanc » ! mais celui-là personne ne le connait.

Ce n’est pas un hasard si les Turcs ont choisi ce point stratégique qui se situe en plein centre de leur principale zone d’activité, le bassin méditerranéen du détroit de Gibraltar jusqu’au bas de la botte italienne, la Sicile et les côtes tunisiennes. De ce port partent dorénavant les galères qui écument les mers et les villes côtières de la Méditerranée à l’Adriatique. Ils s’emparent des populations chrétiennes qu’ils revendent ensuite au plus offrant sur les marchés d’Alger, Tunis, Tripoli et Alexandrie.

L’esclavage et le pillage sont les principales ressources des nouveaux maîtres de ce « pays », le facteur principal de prospérité des «roitelets» du Maghreb et la fortune des marchands spécialisés. Un bateau sur deux est arraisonné, les razzias se multiplient sur les côtes espagnoles, françaises et italiennes. Les vieux sont massacrés les autres : femmes, enfants et jeunes hommes sont enlevés et vendus comme esclaves ou comme galériens, les marchandises sont dispersées auprès de commerçants patentés et soumis à un racket officiel.

Des dizaines de milliers de marins, paysans, voyageurs, sont entassés et condamnés aux travaux forcés et donc à une mort lente dans les bagnes d’Alger. Les plus fortunés sont rendus contre forte rançon et ce sont les «Chevaliers de l’Ordre de Malte» enveloppés dans leur robe de religion, blanche et frappée d’une croix rouge sur le devant qui servent de négociateurs quelquefois au péril de leur vie car leur flotte s’oppose constamment aux barbaresques. Ils sont souvent épargnés car ils apportent de riches présents pour plaire aux cheiks et, de plus, ils sont absolument nécessaires afin d’établir le contact avec les riches familles des « otages ».
Grace à leur intervention Miguel Cervantès, l’auteur de « Don Quichotte » est rendu à son pays. 
En 1535 les raids barbaresques sur l’île de Minorque rapportent six mille captifs et en 1544 les galères de Barberousse s’emparent de douze mille Blancs à Lipari. Des razzias gigantesques enlèvent des captifs blancs dans les régions de Barcelone, Lisbonne, Rome, Gênes ainsi que sur tout le littoral Languedocien et même à l’intérieur des terres à partir du Massif des Maures et jusqu’au Kosovo, où les enfants deviendront des janissaires. 
Les Africains sont les premiers trafiquants d’esclaves. Les rois du Mali et du Ghana possédaient des milliers d’esclaves et le Niger et le Dahomey vendaient leurs propres sujets au plus offrant.
Les ports d’embarquement appartenaient aux souverains noirs et non pas aux « négriers blancs ». Ces derniers recevaient une « marchandise » qu’ils convoyaient dans « les meilleures conditions possibles de l’époque ».
La femme blanche est considérée comme une denrée de luxe qui se monnaye au prix fort sur la célèbre place du Babistan à Alger pour être dirigée et revendue dans les harems orientaux.
Les Turcs ont besoin des caravanes arabes qui se sont ralliées pour traverser les territoires peu surs car s’ils sont les maîtres des mers ils n’organisent pas le transport sur terre.
Je vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage et je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais c’est mon opinion et je la partage.
Du XVIe siècle au début du XIXe plus d’un million d’esclaves « blancs » ont disparu en Afrique du Nord. Je dis « disparu » car il n’existe nulle part au monde une descendance de ces esclaves susceptibles d’exiger une repentance des Arabes et des Turcs.
En revanche les descendants d’esclaves « noirs » ne cessent de l’exiger des nations qui ont participé à ce « commerce » entre l’Afrique et les Amériques.

Tout cela n’aurait pas vu le jour si à l’origine leurs ascendants n’avaient pas été des esclaves.
Tout comme il a existé une colonisation constructive et une colonisation destructrice il a existé un esclavagisme destructeur et un esclavagisme constructeur dont on perçoit le résultat démographique depuis la fin du XIXe siècle.
Esclavagisme destructeur celui subi par des dizaines de milliers d'européens dans le Maghreb entre le XVIe et le début du XIXe siècle, enlevés, enchaînés, torturés, vendus ou échangés comme du bétail dans tout l'empire islamique et voués à une destruction certaine dont bien entendu il n'existe plus aucune trace de nos jours.

La traite musulmane a duré plus de mille deux cents ans et elle n’est pas éteinte aujourd’hui (alors que la traite des chrétiens n’a duré qu’un peu plus de deux cents ans) mais elle est totalement occultée des manuels scolaires.
En 1953 les marchands de Djedda allaient encore « racoler » des Noirs au Soudan et au Niger.
« Le général Challe, dans un de ses rapports en 1959, indique que des caravanes d’esclaves partent de Mauritanie et du Niger pour être vendues par les marchands arabes sur les bords de la Mer Rouge.» 
D'ailleurs cet esclavagisme s'est poursuivi en 1962, sous le regard indifférent des autorités françaises, par l'enlèvement de quelques milliers d'européens en Oranie dont on n'a plus la moindre nouvelle. On ne peut qu'espérer qu'ils aient tous disparu et que leur âme repose en paix. 
Déclaration de Houari Boumediene, Président de la République algérienne, dans le journal « L’Eclair » en date du 26 janvier 1971 :
« A Paris on semble ignorer que nous détenons un très grand nombre d’otages français. Quand il le faudra nous en communiquerons la liste à toute la presse et cela provoquera une émotion considérable en France. Alors pour obtenir la libération de ces otages il faudra y mettre le prix »

Alors je pose la question : qui devrait réclamer la repentance au nom de l'esclavagisme ?
Les envolées littéraires sur la liberté sont des plus romanesques mais entre la liberté de mourir de faim, de soif, de maladies sans même atteindre sa majorité et la non liberté de «vivre» le choix n’est pas difficile. Demandons-le à ceux qui auraient le droit de le faire et non pas à ceux qui vivent confortablement dans les cités occidentales.

Esclaves-blanches-00
Un trafic étrangement peu médiatisé:  La traite des Blanches semble s'être poursuivie très tard; aujourd'hui des centaines de disparitions de fillettes et de jeunes femmes s'expliqueraient par ce traffic d'êtres humains pour approvisionner les bordels d'Afrique et du Moyen-Orient.


manuel gomez

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