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david MIEGE
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5 octobre 2012 01:48

Le gouvernement a présenté ce vendredi 28 septembre le projet de loi de finances pour 2013. Un budget qui prévoit un « effort inédit » de 37 milliards d'euros pour ramener le déficit public à 3%. Guillaume Cairou réagit.

 

« Les marges brutes des entreprises françaises sont tombées à 28, 6% contre 40% en Allemagne », s'insurge Guillaume Cairou. Photo : Tax Credits / Flickr

 

Alors que tout prouve la nécessité de réformer le modèle français, le budget qui nous est présenté ne va faire qu'accélérer le décrochage du modèle français que plus personne ne peut ignorer vu l'effondrement de nos comptes extérieurs et l'envolée du chômage, qui imposaient pourtant un gigantesque effort de redressement de notre compétitivité que nous,entrepreneurs, regrettons vivement.

La France est malade d'un modèle qui, en lui-même, n'est pas viable, mais choisit de le conserver, voilà ce que révèle ce budget 2013. Augmenter considérablement les impôts sur les sociétés pour financer artificiellement la consommation par l'accumulation de déficits structurels et de la dette publique (en hausse de 20 % à 100 % du PIB entre 1980 et 2012), au détriment de laproduction et de l'emploi, c'est, pour nous entrepreneurs, insoutenable.

Ce ne sont pas les dépenses publiques mais les réformes de structure qui peuvent relancer la croissance

Le budget qui nous est présenté laissera la croissance à l'arrêt pour longtemps. Pourquoi ? Parce qu'avec ce budget, le gouvernementempêche l'investissement et bloque donc l'innovation. Alors que l'exécutif suédois vient d'inscrire dans son budget 2013 unebaisse sensible du taux de l'impôt sur les sociétés, nous augmentons une nouvelle fois notre taux d'imposition sur les sociétés qui est en phase de devenir l'un des plus importants d'Europe.

Enfin, alors qu'il manque en France 500% au moins d'investisseurs par rapport à nos voisins européens, et que les banques ont fermé les robinets des crédits, nous supprimons la déductibilité des intérêts d'emprunt de nos entreprises, ce qui les conduits à ne plus s'endetter et les empêchent d'innover. Pire, nous instaurons une taxe confisquant aux Français en capacité d'investir, les ¾ de leurs moyens accentuant notredéficit d'attractivité, c'est-à-dire de compétitivité psychologique.

La France n'a plus le choix, elle doit réagir et réformer son modèle.Ce ne sont pas les dépenses publiques mais les réformes de structure qui peuvent relancer la croissance. Voilà pourquoi la priorité doit, sans attendre, aller à la maîtrise des coûts de production, à l'investissement, à l'innovation et à la recherche et non à la subvention publique d'emplois précaires réservés à la fonction publique.

L'État doit montrer l'exemple en nommant un commissaire à la réduction des dépenses publiques

Les impôts et taxes ont augmenté de 32 milliards d'euros dans les deux dernières années, sans compter les 36 annoncés ces dernières semaines par le président de la République, dont plus dela moitié à la charge des entreprises, dont le taux de marge se situe à un point bas historique depuis les années 1980. La priorité doit donc aller aux coupes dans les dépenses publiques et aubasculement des dépenses stériles vers les usages productifs : le travail, l'investissement, l'éducation et la recherche.

C'est pourquoi, par quatre propositions fortes, nous demandons aux parlementaires de réagir et de :

- Mettre en place une réforme structurelle de l'impôt sur les sociétés (IS), et une modulation du taux en fonction de la taille de l'entreprise.
Baisser les cotisations sociales pour alléger le coût du travail pour les entreprises qui recrutent.
- Instaurer une dévaluation fiscale (comme en Allemagne) visant à abaisser le coût du travail pour les entreprises exportatrices car la chance de la France, ce sont ses entrepreneurs. Les marges brutes de nos entreprises n'ont cessé de s'éroder, pour tomber à 28,6 %. Ils sont proches de 40 % en Allemagne. C'est bien que nos gouvernements prennent les mauvaises décisions.
Contraindre l'État à montrer l'exemple en entamant une stratégie de redressement de ses comptes par la nomination d'un commissaire à la réduction des dépenses publiques et en faisant en sorte que pour une augmentation d'un euro des recettes fiscales pesant sur les entreprises comme sur nos salariés,trois euros de dépenses publiques soient supprimés.

 

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie