Extrait de Valeurs Actuelles « Roms l’overdose »
« Personnellement, j’étais très content de l’arrivée des Roms dans notre quartier. J’avais envie d’aider ces gens stigmatisés, de découvrir leur culture nomade avec sa musique, ses hommes libres, ses femmes aux robes multicolores… Et puis finalement, après quatre ans de voisinage, j’ai acheté un fusil… »
« Ils ont agressé mon fils. Ils réveillent les voisins en déchargeant des monceaux de ferraille à 4 heures du matin. Par 30 °C, nous vivons fenêtres fermées : pour récupérer du métal, ils font fondre les gaines des câbles électriques, qui dégagent une odeur épouvantable, les chapardages se multiplient. La police décourage le dépôt de plainte s’il n’y a pas effusion de sang. Les associations vous soupçonnent de racisme. Les politiques font l’autruche. (…)
» Entre 2011 et 2012, les cambriolages en milieu urbain ont augmenté de 50 % dans le département. En moyenne, l’agglomération subit 15 cambriolages par jour. [...]
Un commerçant du cru raconte : « Ils ne veulent ni s’assimiler, ni même nous respecter ! Ils vivent dans la rue, y font la cuisine, sèchent leur linge… Pour eux, nous n’existons pas. Vols et incivilités sont monnaie courante, déchets et excréments s’amoncellent. C’est le tiers-monde ! Notre patience a trouvé ses limites quand ils ont tendu des cordes à travers la rue pour faire sécher des saucisses… »