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david MIEGE
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5 août 2013 02:27

ramadan

 


 

En ces jours de ramadan où il ne manque pas même de gens d’Église, y compris des évêques, pour souhaiter un bon, un « béni », un « saint ramadan », je me demande si c’est bien là rendre service aux musulmans, et à la société tout entière, que de laisser croire que l’islam est une bonne religion, une religion comme une autre, conduisant certainement à Dieu, pacifique et bienfaisante, à l’instar de celle de Jésus-Christ.


Comment les musulmans pourront-ils jamais se convertir si les chrétiens eux-mêmes les encouragent à pratiquer l’islam ?

Que peuvent penser les musulmans lorsqu’ils voient les salamalecs dont ils sont l’objet de la part de gens qui ne sont pour eux « qu’impureté » (Coran 9.28), les « pires de la création » (Coran 98.6), les « plus viles des bêtes »(Coran 8.22), parce que précisément chrétiens et à cause de cela tous voués au feu de l’enfer (Coran 5.72 ; 9.113) ?


Que peuvent-ils penser, sinon que soit nous sommes des idiots, incompréhensiblement obtus, à coup sûr maudits par Allah, pour ne pas devenir nous-mêmes musulmans, puisque nous reconnaissons que leur religion est non seulement bonne, mais certainement supérieure au christianisme aussi vrai qu’elle vient après celui-ci, soit que nous sommes des hypocrites en n’osant pas leur dire en face ce que nous pensons de leur religion, ce qui signifie que nous reconnaissons déjà qu’ils sont devenus nos maîtres. Y a-t-il pour eux une autre interprétation possible ?


Certes, agir ainsi ne peut que plaire à la franc-maçonnerie, la religion de la République, pour laquelle il n’y a pas de vérité en soi et qui rêve d’un peuple de soumis (sens du mot « musulman »), mais le devoir de l’Église n’est-il pas plutôt d’appeler les musulmans à quitter l’islam pour échapper à l’enfer où nous allons tous si nous ne nous convertissons pas ?

Je ne crois pas que l’Église accomplisse sa mission lorsque ne disant pas« à temps et à contretemps » (2 Tm 4.2) l’impératif absolu de la conversion au Christ, elle ne dénonce pas le péché, qui est de ne pas croire en Jésus, Fils de Dieu, mort et ressuscité pour notre salut (Jn 16.9), ce dont précisément se fait gloire l’islam ! La paix qu’elle pense ainsi acheter, elle ne l’aura jamais, parce que cela est contraire à l’esprit de l’islam (Coran 2.193 ; 9.14 ; 47.4 ; 60.4 ; 61.4 ; etc.), et que Jésus nous en a avertis (Lc 12.51).

Nous aimons notre prochain en tant qu’il est un membre de l’espèce humaine comme nous, voulu et aimé de toute éternité par Dieu, racheté par le Sang de l’Agneau sans tâche, mais ce n’est pas l’aimer que de l’encourager à marcher sur le chemin de sa damnation par le rejet du Christ Sauveur (Mc 16.16) ! Un ami m’a demandé s’il devait continuer à recevoir son voisin de palier musulman. Je l’ai invité à l’accueillir si celui-ci vient en voisin, mais à ne pas le recevoir s’il vient en musulman, en lui disant pourquoi. Aujourd’hui, sous prétexte de charité, on se croit obligé d’accueillir avec le pécheur son péché, s’en rendant ainsi complice, au lieu de l’aider à s’en débarrasser. Malheur !


Il n’y a rien de commun entre christianisme et islam, pas même la Vierge Marie, en laquelle pourtant certains prétendent trouver un pont entre le christianisme et l’islam.

Il n’y a qu’un Dieu. On ne peut promouvoir deux religions.


      source

Abbé Guy Pagès - Prêtre

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Religions