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david MIEGE
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12 août 2021 00:46

C’est énorme !!! Affreux, impensable… Les médecins sous haute surveillance des politiques et donc de Big Pharma… Macron nous aura tout fait… même l’impensable, même l’inimaginable. Reste à savoir si les médecins sont au courant (à quoi servent syndicats et ordre des médecins ? ) et s’ils vont se laisser faire…

Il n’y a plus que les médecins retraités qui peuvent dire des vérités et ne pas se soumettre.
Docteur Dominique Schwander

Le 19 juillet dernier, donc,  un Conseil des Ministres, sans doute insatisfait d’un Conseil de l’Ordre n’ayant pas assez de compétences pour faire rentrer dans l’ordre des Raoult et autres Perronne a créé un nouvel organisme ayant le pouvoir d’évaluer, à tout moment de sa carrière, chaque médecin et donc de l’empêcher d’exercer s’il ne file pas droit.

Mais nous ne vivons pas en dictature, naturellement… selon Macron.

Il est clair que cela a largement à voir avec le Covid, la prescription de médicaments interdits et la vaccination… les médecins dissidents courent objectivement le risque de se voir ni plus ni moins chassés de leurs postes, de leurs cabinets… Faut-il comprendre ainsi les propos de Raoult sur la vaccination obligatoire des soignants ? Sous la menace d’être liquidé lui aussi ?

Conseil des ministres du 19 juillet 2021. Certification périodique de certains professionnels de santé.

Intervenant(s) :

Olivier Véran – Ministre des solidarités et de la santé

Secrétariat général du Gouvernement

Prononcé le Le ministre des solidarités et de la santé a présenté une ordonnance relative à la certification périodique de certains professionnels de santé.

L’article 5 de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi afin, d’une part, de créer une procédure de certification indépendante de tout lien d’intérêt permettant, à échéances régulières au cours de la vie professionnelle, de garantir le maintien des compétences, la qualité des pratiques professionnelles, l’actualisation et le niveau des connaissances, et, d’autre part, de déterminer les professionnels concernés par cette procédure de certification, les conditions de sa mise en oeuvre et de son contrôle, les organismes qui en sont chargés, les conséquences de la méconnaissance de cette procédure ou de l’échec à celle-ci, ainsi que les voies de recours ouvertes à l’encontre de ces conséquences.

[…]

Lire la suite ici :

https://www.vie-publique.fr/discours/280808-conseil-des-ministres19072021-certification-periodique-professions-sante

.Merci à Dominique Schwander qui nous a indiqué l’article ci-dessous :

Haro sur les médecins non alignés derrière l’État-Macron!

Une ordonnance puis un décret, passés inaperçus dans les médias et aussi dans l’opposition, auront suffi pour la Macronie à prendre le contrôle du corps médical. Exit la qualité des soins et l’indépendance des praticiens de l’une des plus nobles professions !

L’ordonnance n° 2021-961 du 19 juillet 2021 relative à la certification périodique de certains professionnels de santé, fait apparaître la mainmise de l’État sur une corporation qui jusque-là jouissait d’une indépendance dans l’exercice de leur art, en regard des ingérences du pouvoir politique.

Mais cette époque de liberté est désormais révolue, car la Haute Autorité de santé devra partager ses prérogatives avec l’Exécutif, en ce qui concerne le pilotage de ses actions menées pour surveiller, encadrer et actualiser les niveaux de compétences et la qualité des professionnels salariés, mais surtout de la médecine libérale (article L. 4022-3). 

Un Conseil national de certification, entièrement soumis à l’autorité politique, est constitué pour délivrer, reconduire ou retirer le droit d’exercer. Ces prérequis, à travers certaines contingences politico-sanitaires, fixent des objectifs et des obligations aux médecins.

Curieusement, cette ordonnance ne fait jamais apparaître l’existence du Conseil de l’Ordre corporatif des médecins, lui-même compartimenté par degrés de juridictions géographiques, comme s’il n’existait pas, ou que le Gouvernement méprisamment l’occulterait.

Certes, ce Conseil administratif et juridictionnel de défense et de régulation est déjà placé sous la tutelle du ministère de la Santé, mais il conserve sa spécificité socio-médicale, avec sa déontologie, ses instances disciplinaires et ses activités formatrices. Dans un monde collectiviste où la corruption fait loi, l’argent et le pouvoir sont les deux mamelles de cette oligarchie dominante.

 Ces collaborateurs de la toute-puissance élyséenne ; la Haute Autorité de santé et le Conseil national de certification, tels deux gendarmes, seront désormais l’oreille et la voix de l’exécutif pour mieux contrôler le Conseil de l’Ordre des médecins.

Cette institution de droit privé devra désormais se ranger à la politique inquisitoriale de l’État en dénonçant, en sanctionnant voire en révoquant les médecins qui refusent de relayer l’obligation vaccinale pour leurs patients et pour eux-mêmes, ou en récompensant les bons élèves qui savent piquer sans compter.

Un décret n° 2021-964 du 20 juillet 2021 porte la trace visible de ce changement de paradigme dont la profession toute entière est indéfectiblement liée au serment d’Hippocrate.

 C’est ainsi que « La prime d’intéressement collectif lié à la qualité du service rendu » est devenu : « la prime d’engagement collectif ». En d’autres termes, il ne s’agit plus d’intéressement lié à la qualité de service ou d’un objectif de production, mais d’une incitation mentale, qui frappe du talon en résonnant au pas de l’oie, à obéir aveuglément aux directives politiques de l’autorité oligarchique en embuscade dans les couloirs des hôpitaux. La délation inquisitoriale n’est donc pas éloignée, mais elle se nourrira désormais de dénigrements, de rumeurs et de menaces. Exit la qualité des soins et l’indépendance des praticiens de l’une des plus nobles professions !

Dans le texte susvisé, « aux objectifs prioritaires et aux équipes porteuses d’un projet », sont ajoutés des « indicateurs de résultats avec des objectifs précis, mesurables, accessibles et adaptés… ».

 Nous plongeons en plein délire d’initiation à un ordre nouveau ! Le médecin interniste se verra harcelé sur la façon de rédiger une posologie de soins, et de se déplacer en rang d’oignon pour se ranger à un ordre établi, non plus en fonction de son diagnostic et du profil pathologique du patient. L’encadrement revêt ainsi l’uniforme politique du moment, et en bon soldat, le praticien se verra juger sur son comportement, d’où son engagement, non sur la qualité de service rendu.

Pourquoi publier un tel décret où il n’apparaît aucune volonté d’exprimer une orientation à caractère professionnel et/ou didactique ? Ni les mots « santé », « sanitaire » ou « déontologie » ne figurent dans ce texte, où seul un acharnement politique s’y exprime avec la force de mots qui impriment la persuasion par la dissuasion.

L’accent comminatoire d’une confiscation de ladite prime sera la première sanction contre celui ou celle qui ne remplira pas les conditions ou les obligations « d’engagement » à l’idéologie politique assénée par le ministre de la Santé. Nous entrons dans une ère nouvelle, ou plutôt en réminiscence par une histoire de triste mémoire que l’on croyait ne jamais revenir en surface. Cette idéologie qui ne se cache même pas, fait résurgence d’une époque que l’on croyait révolue, mais qui renaît dans les esprits allumés de l’État-Macron, autant avec le « passe-sanitaire », le « QR code » et l’appli « TousAntiCovid ».

Ces indicateurs rappellent étrangement une discrimination entre les citoyens, non de confession, mais du libre choix de disposer de son corps et d’accepter ou refuser des thérapies). Cette liberté issue des droits naturels, est exprimée et inscrite de façon inaliénable par la Constitution française, qui prend sa source dans l’esprit et la lettre des Droits de l’homme. Si les Français ne comprennent pas le virage autoritaire et particulièrement liberticide de cette mandature qui gomme les derniers reliefs de notre démocratie à l’agonie, ce sera toute notre histoire révolutionnaire qui s’effondrera d’un seul bloc.

Mais cela ne suffit toujours pas à l’État-Macron qui veut imposer ses directives politiques, sans devoir en passer par l’esprit professionnel de cette catégorie médicale. Dans une logique spécieuse, la lutte contre l’épidémie, même s’il n’est personne pour vérifier si elle est toujours présente ou si ce ne seraient que des tests positifs sur des porteurs sains passant pour être la maladie, doit en passer par la discrimination culpabilisante et pénalisante. 

De fait et pour l’époque présente, trop de médecins s’opposent à la vaccination obligatoire susmentionnée, voire ne sont pas eux-mêmes vaccinés contre la Covid. Devant les motifs professionnels légitimes et scientifiques de cette profession, l’oligarchie élyséenne vient à présent imposer son incontournable autorité en ordonnançant le droit à son avantage exclusif, en dépit de l’intérêt sanitaire national que les médecins ont ordinairement vocation à réserver en priorité à leurs patients.

Dans le rapport joint à cette ordonnance, il est prétendu qu’aucune opposition directe et générale n’a été formulée s’agissant d’une concertation, dont le rédacteur n’a laissé aucune indication de personnes, de lieu et de date pour discerner une trace lisible de ce forum fantôme. 

Quid de la composition d’acteurs qui auraient conduit à l’orientation de cette résolution ? Ici le mensonge est énorme et cette faconde transpire de mauvaise foi. De sorte que ce Gouvernement en aura déduit que le pilotage scientifique du dispositif lui serait confié, sous la bénédiction dudit Conseil national de la certification périodique qu’il préside.

Une fois encore et comme à son habitude, Emmanuel Macron s’accapare tous les pouvoirs, jusqu’à pénétrer les épidermes professionnels, la chair de nos institutions sociales et sanitaires, puis de tout ce qui bouge, soigne, fabrique et administre. L’histoire de la Covid suscite toutes les interrogations et les suspicions de fraudes, de prises illégales de pouvoir et d’enrichissements personnels exorbitants, dès lors que le Politique prend le pas sur les réalités.

 

Daniel Desurvire

 

Daniel Desurvire : Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

La source originale de cet article est Observatoire du mensonge

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- dans Politique
8 mai 2020 22:57

Surprise ! La proposition de loi Avia sera finalement en lecture définitive à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Le texte sera donc adopté en pleine pandémie Covid-19. Et selon Cédric O, les décrets vont être pris très rapidement.

La proposition de loi contre la haine en ligne qui avait été déposée le 20 mars 2019 à l’Assemblée nationale sera finalement en lecture définitive le 13 mai prochain. Selon Cédric O, lors de sa longue audition devant la commission des affaires culturelles, « il s’agit maintenant de faire en sorte de prendre les décrets d’application au plus vite pour que cette loi s’applique ».  (1:53:37 de la vidéo). L’agenda parlementaire a été mis à jour en ce sens : cet examen final est programmé à 15 heures.

Dans ses grandes lignes, le texte, tel que voulu par les députés, modifie le régime de responsabilité des plateformes, autrefois soumises au seul régime de l’hébergeur. L’idée ? Les contraindre à retirer non plus « promptement » mais en 24 heures une liste de contenus manifestement rattachés à certaines infractions. Et ce, sous peine d’une lourde amende : 250 000 euros par oubli.

Obligation de retrait en 24 heures de nombreux contenus

Il s’agit de tous les contenus (tweets, vidéos, images, etc.) liés à l’une de ces infractions :

[…]

- Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion
- Provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ou de leur handicap ou ayant provoqué, à l’égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du Code pénal
- Contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, négation, minoration ou banalisation des crimes de génocides, des crimes de réduction en esclavage ou des crimes de guerre
- Injure commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée
- Injure commise dans les mêmes conditions envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ou de leur handicap
- Harcèlement sexuel
- Captation, enregistrement, transmission, offre, mise à disposition, diffusion, importation ou exportation, acquisition ou détention d’image pornographique d’un mineur ; consultation habituelle ou en contrepartie d’un paiement d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition des images pornographiques de mineurs
- Fabrication, transport, diffusion ou commerce de message pornographique susceptible d’être vu ou perçu par un mineur
- Provocation directe à des actes de terrorisme ou apologie publique de ces actes

Dès signalement, l’intermédiaire devra théoriquement 1) s’assurer que le contenu dénoncé se rattache à l’une de ces infractions et 2) que ce rattachement est manifeste. On remarquera que le texte déborde des contenus dits « haineux », puisque Twitter et les autres devront par exemple supprimer les contenus pornos en 24 heures, s’ils sont susceptibles d’être accessibles aux mineurs.

De nombreuses critiques

Au-delà de son noble objectif (qui est « pour » la haine ?), le texte avait été vertement critiqué par de nombreuses organisations. […]

L’une des craintes récurrentes est que cette loi engendre de multiples atteintes à la liberté d’expression. Si les plateformes se retrouvent soumises à une obligation de retrait très rapide, il n’y a pas de sanction pénale en cas de retrait abusif.

[…]

Et l’intermédiaire pourra échapper à cette sanction administrative s’il démontre avoir mis les moyens humains et technologiques suffisants pour tenter de « nettoyer » son service…

Avec cet équilibre subtil, le risque est donc de voir Twitter, Facebook, YouTube et les autres censurer à tour de bras, même des contenus gris, ceux non manifestement rattachés à une des infractions, afin de limiter le risque d’une amende prononcé par un tribunal.

Lire l’article entier sur nextinpact.com

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
1 mai 2020 10:19
 

Dans un tweet jeudi 30 avril, la porte-parole du gouvernement a annoncé la mise en place d’un espace dédié pour lutter contre les “fake news”.

Faut-il y voir un effet d’annonce ou une manière de lutter contre les fausses rumeurs qui circulent notamment sur les réseaux sociaux ? Hier, la porte-parole du gouvernement a annoncé via un tweet la mise en place d’un nouvel espace sur le site du gouvernement : « désinfox coronavirus ».

Une cellule dédiée afin de « s’informer sur la désinformation » comme il est présenté en préambule parce que l’épidémie « favorise la prolifération de fausses informations », met-on en avant au gouvernement. Il est ajouté : « Plus que jamais, se fier ou partager des informations non vérifiées peut induire des erreurs et engendrer des comportements à risque. »

Pour cela, le gouvernement dit s’appuyer sur une kyrielle de journalistes spécialisés pour démêler « le vrai du faux », et ce, chaque jour. Une proposition relevée par différents internautes, moquée et même critiquée notamment par la journaliste du Figaro Eugénie Bastié.

 

La crise du #COVID19 favorise la propagation de #fakenews. Plus que jamais, il est nécessaire de se fier à des sources d’informations sûres et vérifiées. C’est pourquoi le site du @gouvernementFR propose désormais un espace dédié. https://t.co/ZY8ddU8234

— Sibeth Ndiaye (@SibethNdiaye) April 30, 2020

 

Pas de masques en février

Le lanceur d’alerte, Damien Rieu, n’a pas hésité à répondre à Sibeth Ndiaye à l’aide d’une vidéo compilant les contradictions du gouvernement depuis le début de l’année sur le sujet. Le 27 avril par exemple, le ministre de la Santé Olivier Véran expliquait que « personne n’a besoin de porter un masque », tandis que le 13 mars, le Premier ministre Edouard Philippe avançait que « porter le masque de façon générale, ne servait à rien ».

 

 

Pire, le 12 mars, Sibeth Ndiaye disait elle-même : « Les Français ne pourront pas acheter de masque dans une pharmacie parce que ce n’est pas nécessaire quand on n’est pas malade ». Un mois après seulement, changement de discours : il faut des masques pour tout le monde. « Il est préférable dans de nombreuses circonstances de porter un masque plutôt que de ne pas en porter », déclare le gouvernement.

Pour expliquer ce revirement, le ministre de la Santé et le Premier ministre ont mis en avant un « changement de doctrine scientifique ». Or depuis le 22 janvier, alors que le virus circulait en Chine, des infectiologues avaient alerté sur la nécessité de mette un maque pour éviter toute contagion.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
3 octobre 2018 22:49
Italie : le phénomène Matteo Salvini

Matteo Salvini. Il dirigeait, et dirige encore, la Ligue du Nord, rebaptisée la Ligue. Ce parti régionaliste, eurosceptique, souvent classé à l’extrême droite, ne pesait que 4 % aux élections législatives de 2013.

Il a maintenant l’ambition de devenir la première force politique nationale, les derniers sondages estimant qu’il obtiendrait 33 % des votes si des élections avaient lieu aujourd’hui.

Dopé par la crise migratoire de ces dernières années, son discours musclé sur l’immigration clandestine rencontre un large succès auprès d’une part des Italiens.

Matteo Salvini, 45 ans, fait maintenant figure d’homme fort sur la scène politique de son pays, mais aussi à l’échelle européenne, où il entend incarner un axe souverainiste aux côtés du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Quelles sont les clés du « phénomène Salvini » ?

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
25 juin 2016 01:45

Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur l'organisation de primaires au PS et constate :

"[...] François Hollande a donc toujours de sérieuses chances d’être le candidat de la gauche le mieux placé à l’issue du premier tour de 2017. Cela lui suffira-t-il à gagner? Pour le moment, non. Mais les divisions à droite ne sont pas moins importantes qu’au sein du PS. Et, si la droite arrive en ordre dispersé, elle peut aussi ne pas être au deuxième tour.

En attendant, François Hollande et ses acolytes préparent manifestement des coups tordus, partant du principe qu’avec 11 % d’opinions favorables, il n’est pas possible de gagner « à la loyale ». L’imagination n’étant plus au pouvoir depuis longtemps chez les socialistes, on peut d’ores et déjà dire à quoi ressembleront ces coups tordus.

De toute évidence, il s’agira de « sauver la république » menacée par le « péril fasciste ». Nous avons eu, en ce sens, l’arrestation opportune d’un « terroriste d’extrême droite » en Ukraine. Nous avons eu aussi la déclaration troublante du patron de la DGSI, Patrick Calvar, annonçant à l’Assemblée que ses services s’intéressaient de plus en plus à « l’ultra droite » et s’attendaient à une « prochaine confrontation ».

Chacun sait que les groupuscules violents sont largement infiltrés par des officines plus ou moins ragoûtantes et plus ou moins liées au pouvoir. Nul besoin d’être paranoïaque pour deviner ce que certains agents zélés pourraient faire pour donner à ces déclarations un tragique début de réalité...

On peut aussi relever la sorte d’attentisme qui entoure les déclarations d’Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie, qui a produit plusieurs déclarations ahurissantes en faveur du « racisme républicain » ou s’interrogeant sur la longévité des déportés. Or, au micro de Radio Courtoisie, bien des personnalités de droite se sont succédé. Comment ne pas penser que le pouvoir socialiste pourrait les mêler toutes dans un opprobre commun ?

Par ailleurs, depuis des mois, des activistes d’extrême gauche s’entraînent presque 24 heures sur 24 à la guérilla urbaine.Croit-on vraiment que ces « compétences » ne vont servir à rien ? Là encore, nul besoin d’être conspirationniste pour comprendre que ces centaines de militants ultra-violents (et bien identifiés, eux !) seront utilisées en cas d’accession de Marine Le Pen au second tour – et peut-être même en cas de victoire d’un candidat LR plus attaché aux convictions de droite qu’Alain Juppé.

La situation est explosive. Et le président, naguère élu sur des promesses d’apaisement, jette de l’huile sur le feu, pour de méprisables raisons électoralistes..."

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
29 mai 2016 02:24

A quelques centaines près, c'est le nombre de voix qu'il aura manqué à Norbert Hofer pour être élu président en Autriche (15 514) puisque l'écart entre les deux candidats est de 31 026 voix (source). 15 514 voix représentent 0,24% des suffrages exprimés. Rapporté à l'élection présidentielle en France de 2012, cela représente environ 90 000 voix.

Le FN et Marine Le Pen devront donc méditer avec attention les deux conseils contradictoires qui leur sont prodigués aujourd'hui : celui de Jean-Yves Le Gallou qui affirme que "le cocktail électoral gagnant, c’est l’alliance du combat pour l’identité et du combat pour les valeurs" et celui de Jacques Sapir qui considère que "les sujets sociétaux n’entraineront jamais un vote d'adhésion". 

En 2013, la Manif pour Tous a rassemblé trois fois un million de manifestants dans les rues de Paris, sans compter les nombreuses mobilisations décentralisées en province constituant ainsi un évènement historique et pratiquement inédit. Beaucoup de Français n'ont pu se joindre à eux, notamment les personnes âgées et certaines familles n'ayant pas trouvé de solution pour leurs jeunes enfants. 

La motivation première de ces manifestants a été, au delà de leur opposition à la néfaste loi Taubira de dénaturation du mariage, de défendre les valeurs traditionnelles de la famille. Ces défenseurs de la famille attendent désormais plus que jamais que leurs aspirations profondes soient prises en compte sérieusement et avec sincérité en 2017, d'autant plus que beaucoup de jeunes, mineurs en 2013 et éveillés à la chose politique à cette occasion, voteront pour la première fois. 

Il serait dommage de perdre l'élection présidentielle de 2017 à 90 000 voix près...   

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 mai 2016 16:58

 

Avec Jeanne d’Arc, Macron attend des voix. Invité dimanche par le maire (LR) d’Orléans, l’ambitieux ministre de l’Economie a fait un parallèle entre son action et celle de la Pucelle, qui a «libéré les énergies». En toute modestie.

 

Emmanuel Macron célébrant Jeanne la Pucelle devant les représentants du clergé, de l’armée et du peuple, face à une foule compacte d’Orléanais venus comme chaque année commémorer la libération de leur ville des Anglais, le rendez-vous était politiquement porteur. Le ministre de l’Economie qui, depuis le lancement, le 6 avril, de son mouvement En Marche !, ne rate pas une occasion de faire entendre sa différence, avait ce dimanche une opportunité unique de peaufiner son image de possible présidentiable face aux 70 journalistes photographes et cameramans qui avaient le déplacement.

Invité à présider les fêtes johanniques par le député et maire LR d’Orléans, Olivier Carré, Macron a donc convoqué une des figures les plus partagées du récit national pour faire valoir sa lecture de l’histoire et de l’avenir. Mais le ministre de l’Economie a, cette fois, évité toute provocation à l’endroit du couple exécutif.
L’ambition était là, mais en creux, explicitée avec précautions. Sans doute à raison : arrivé avec vingt minutes de retard sur le parvis de la cathédrale Sainte-Croix, le ministre a été salué par les applaudissements de la foule mais aussi des sifflets et des huées éparses. Le signe qu’à Orléans, la décision de cinq des sept parlementaires LR du département de boycotter cette année un cortège officiel emmené par un ministre dont ils disent désapprouver l’action, et dont le positionnement «ni droite ni gauche»ne les convainc pas, a trouvé quelque écho dans la population.

«Flèche»

Surtout, Macron est désormais sous étroite surveillance de l’Elysée, qui n’a que modérément apprécié d’apprendre que le ministre et ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée ne se considérait pas comme l’«obligé» de François Hollande. «On lui a demandé de faire attention à ne pas porter atteinte à la cohérence de l’action, de ne pas prendre des positions à la perpendiculaire de l’exécutif, confie-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat. 
On lui a aussi recommandé de ne pas apparaître comme individualiste ou non collectif.» L’allocution prononcée par le Président mardi 3 mai, au terme d’un colloque sur la gauche et le pouvoir, ne laissant plus guère de doute sur son intention de se représenter, l’injonction de l’Elysée au ministre valait avertissement.

Pour Emmanuel Macron, l’exercice était donc sous lourde contrainte. C’est en usant d’un curieux parallélisme entre la Jeanne mythifiée et lui-même qu’il a fait valoir comment il convient, selon lui, de conjurer les trois doutes «sur le projet républicain, sur la possibilité de progrès pour tous et sur la force du projet européen» 

Le vœu est clair et le défi lancé. Il pourrait valoir au ministre un nouveau procès en égotisme. Emmanuel Macron le sait qui tente d’y couper court : «Il n’y a pas d’homme ou de femme providentielle, je n’y crois pas. Il n’y a que l’énergie du peuple.»Humilité feinte ou vraie profession de foi ?

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 mai 2016 02:07

En marge des commémorations du 8 mai 1945 dimanche matin, le chef de l’État a défendu son bilan.

Le chef de l’Etat a déposé une gerbe au pied de la statue du Général de Gaulle en bas des Champs-Elysées, avant de remonter en voiture l’avenue, entouré par la Garde Républicaine. Il a ensuite rejoint les membres du gouvernement, comme Jean-Yves Le Drian (Défense), Emmanuel Macron (Economie), Ségolène Royal (Ecologie) et des personnalités politiques, telles que Nicolas Sarkozy, président de LR, près de l’Arc de triomphe. Il a ravivé la flamme du Soldat inconnu.


Hollande

«La guerre, on pourrait penser que c’est de l’histoire, hélas elle est aussi à nos portes, en Syrie, en Irak, au Sahel», a commenté le chef de l’Etat sur France 2, regrettant aussi que l’Europe soit aujourd’hui «menacée par la dislocation, par l’oubli».

«Nous avons bien redressé le pays depuis quatre ans, je fais en sorte qu’il y ait un certain nombre de redistributions, dans la maîtrise de nos finances publiques», a expliqué Hollande, favorable à «un soutien à des catégories qui ont participé à l’effort».

«Je veux que les Français soient fiers de leur pays, se disent que nous avons une belle et grande histoire, que nous avons fait des efforts pour être encore plus respectés, que nous avons une parole qui porte», a détaillé le président de la République.

Cette cérémonie du 8 mai, «ce n’est pas le souvenir, c’est l’avenir que nous avons à faire ensemble», selon lui.

Le Figaro

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
16 novembre 2015 01:14

SOURCE   Si l’Assemblée nationale a fait un geste en exonérant définitivement pour 2015 et 2016, les 250 000 retraités modestes ayant perdu la « demi-part des veufs » et qui sans cette mesure devaient payer des impôts alors qu’ils en étaient exonérés jusqu’ici, la même Assemblée vient en revanche de revaloriser de 1% les valeurs locatives en 2016 qui auront pour effet d'augmenter les impôts locaux pour tous les autres assujettis.

Les valeurs locatives servent en partie de base pour le calcul des taxes locales comme la taxe d'habitation, la taxe foncière,... Impôts que les contribuables ont d'ailleurs jusqu'à lundi pour payer. 

Via un amendement déposé par la député 
PS Dominique Baert, cette hausse de 1% va être intégrée au projet de loi de finances 2016 alors que le gouvernement ne «prévoyait en effet aucune actualisation de ces valeurs locatives» dans son projet de loi de finances. Pour justifier, cette mesure les députés se sont basés sur les prévisions du gouvernement d'une hausse de l'inflation de 1% pour 2016. 

Sauf que, l'inflation, c'est à dire la hausse des prix est quasiment nulle en 2015 avec une hausse de 0,1% en octobre. Et que les prévisions d'inflation en 2013 et 2014 du gouvernement ont conduit à des revalorisations des valeurs locatives de deux à trois fois plus forte que l'inflation constatée en fin d'année. 

Pour justifier cette mesure, Dominique Lefebvre, député PS a estimé que «revaloriser les bases, c'est augmenter le montant de l'impôt payé par nos concitoyens, mais, dans certains cas, cela évite aux élus locaux de l'augmenter davantage».

Gilles Carrez, député Les Républicains, va dans ce sens. «Cela à un effet vertueux: dans beaucoup de communes, cela oblige les élus à s'interroger vraiment sur les taux, voire à faire des efforts supplémentaires sur les dépenses pour ne pas toucher aux taux.» 

Pour autant certains élus socialistes, comme Karine Berger, ont fait la grimace en demandant de cesser de revaloriser les bases de la fiscalité locale en utilisant un chiffre d'inflation qui est, depuis huit ans, systématiquement supérieur à l'inflation constatée. Elle a pointé «une incohérence» avec la revalorisation des prestations sociales, désormais calculée sur la base de l'inflation constatée.

Pour les communes qui vont connaître une baisse des dotations de l'Etat, la hausse des valeurs locatives devraient donc leur apporter un peu plus d'argent dans les caisses. 

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
14 novembre 2015 00:33

Le ministre allemand des Finances prend ses distances avec la ligne politique sur l'accueil des migrants menée par la chancelière Angela Merkel. Wolfgang Schaüble a mis en garde le gouvernement fédéral contre l'"avalanche" de réfugiés à laquelle doit faire face son pays.

"On peut déclencher des avalanches si quelques skieurs imprudents vont dans la pente et déplacent la neige", a prévenu mercredi soir le ministre des Finances. 

Wolfgang Schaüble, membre de la CDU le parti de la chancelière, a également expliqué que la venue des milliers de réfugiés en Europe est un "rendez-vous de notre société avec la mondialisation". Appelant alors à une solution commune pour la gestion de cet afflux migratoire. En cas d'échec "cela pourrait devenir difficile pour nous tous". 

Ces nouvelles déclarations montrent une nouvelle fois les dissensions au CDU concernant la gestion de cet afflux migratoire. En cas d'échec "cela pourrait devenir difficile pour nous tous". 

Ces nouvelles déclarations montrent une nouvelle fois les dissensions au CDU concernant la gestion de l'accueil des réfugiés. Déjà dimanche soir, Wolfgang Schaüble montrait son opposition à la politique d'Angela Merkel. "Notre capacité d'accueil n'est pas illimitée", indiquait alors le ministre allemand des Finances.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
30 octobre 2015 02:39
Plus de quatre milliards de dettes annulées, dons et aides aux pays étrangers depuis 2010 !

source

Retraites, CPAM, et tout le reste, et avec le traité transatlantique c’est la faillite totale !
Nous, les sans-dents, avec nos fins de mois difficiles, l’impossibilité de faire refaire des lunettes, écrasés sous les taxes et les impôts... Que sommes-nous sinon des gueux asservis par cette oligarchie ?
La France s’endette de 2665 € chaque seconde, Suivez le lien, ce compteur est impressionnant:
http://www.dettepublique.fr/
Mais pour Hollande et tous les autres (nous avons pu constater encore hier que l’UMPS, c’est bonnet blanc et blanc bonnet), ce n’est point grave puisque c’est le nôtre ! Le leur est bien planqué !
Voici un florilège d’argent gaspillé par les élus du peuple !

Annulation de la dette publique de la Guinée-Bissau : 10 millions d’€
http://www.europe1.fr/International/La-France-efface-la-dette-de-la-Guinee-Bissau-833993/

Annulation de la dette des Comores : 12,5 millions de $
http://comoresdroit.centerblog.net/1225-le-club-de-paris-annule-la-dette-des-comores

Annulation de la dette de la Côte d’Ivoire : Plus de 2 milliards d’€
http://www.leparisien.fr/politique/la-france-annule-la-dette-ivoirienne-24-07-2012-2100831.php

Annulation de la moitié de la dette des Seychelles : (Que la moitié ? Pas de bol pour les Seychellois) 100 millions d’€
http://fr.wikipedia.org/wiki/Seychelles

Annulation de la dette de la République du Congo : 700 millions d’€
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/07/20/la-france-annule-la-dette-du-congo_1390041_3212.html

Annulation de la dette du Togo : 100 millions d’€
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/05/12/la-france-annule-la-dette-du-togo-d-un-montant-de-100-millions-d-euros_1520854_321

Annulation de la dette extérieure du Nigéria de 80%
http://www.alternatives-economiques.fr/nigeria—la-dette-exterieure-reduite-de-80—_fr_art_195_22401.html

Annulation de la dette de l’Ouganda : 75 millions d’€
http://www.clubdeparis.org/sections/communication/archives-anterieures/ouganda

Annulation de la dette de la Mauritanie : 45 millions d’€
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/04/01011-20100304FILWWW00461-mauritanie-la-france-annule-une-dette.php

Don pour la restauration de quartiers en Tunisie : 500 millions d’€
http://www.leparisien.fr/international/tunisie-francois-hollande-annonce-500-millions-d-euros-de-prets-et-dons-05-07-2013-2957457.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr

Déblocage de 529 millions d’€
http://www.lejdd.fr/Politique/Crise-des-refugies-Manuel-Valls-annonce-une-enveloppe-de-529-millions-d-euros-751507

Je continue ou êtes vous suffisamment écœurés ?

Le Chatelain

Le blog de Christine Tasin

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
26 octobre 2015 02:23

Les rapports de la Cour des Comptes sont rarement contestés car les fonctionnaires et leur Premier Président Didier Migaud se sont fait une réputation de sérieux qui n’a jamais été prise en défaut. C’est pourquoi le rapport sur les demandeurs d'asile  était très attendu.

Ce rapport publié mardi 20 octobre pointe que la politique d'asile est mal "maîtrisée" : la majorité des déboutés resteraient en France et les coûts seraient en augmentation. On s’en doutait un peu mais cette fois-ci on a des chiffres qui ne font malheureusement que confirmer les rumeurs qui courent depuis quelques mois.

 

La politique de l'asile est mal "maîtrisée": c'est le constat sévère de la Cour des comptes, qui s'inquiète de voir la majorité des déboutés rester en France et les coûts augmenter, dans un rapport publié mardi 30 octobre. Ce rapport sur "l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile", signé du premier président de la Cour, Didier Migaud, était très attendu après des fuites dans la presse, au printemps, sur un document interne et provisoire.

 

« Une politique publique non maitrisée »

Dans un entretien à l'AFP, Didier Migaud a regretté mardi une "lecture hâtive et polémique" de ces travaux précédents, qui n'étaient alors "pas achevés". Néanmoins, il pointe lui-même des "défaillances" en matière d'asile, un sujet très sensible en pleine crise migratoire en Europe. "In fine plus de 96% des personnes déboutées resteraient en France", selon le document (un "référé" dans la terminologie de la Cour), invoquant notamment la longueur de la procédure. La Cour s'appuie sur des chiffres de la Direction générale des étrangers en France (DGEF), faisant état de 1.432 éloignements sur 40.206 personnes déboutées en 2014. "Il en résulte une politique publique de maintien sur le territoire national des personnes déboutées, qui paraît subie car elle n'est pas maîtrisée par l'Etat", note la Cour.

 

Un chiffre "faux" pour le ministère de l'Intérieur

Mais, dans un courrier, Manuel Valls dit "regretter" que la Cour ait négligé dans ce calcul les cas des demandeurs d'asile obtenant, dans le respect du droit, un autre titre de séjour, ainsi que les départs volontaires. Le ministère de l'Intérieur, qui conteste ce chiffre de 96% jugé "faux", fait valoir que 6.500 titres sont délivrés chaque année au titre des étrangers malades et 9.000 au titre de parents d'enfants français, dont une grande partie après l'échec d'une demande d'asile. Bernard Cazeneuve avait estimé en juillet "autour de 20%" le nombre de déboutés quittant le territoire.

Dans sa lettre à Didier Migaud, le Premier ministre recommande d'"éviter les raisonnements simplificateurs", assurant que l'augmentation du taux d'exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF) constitue une "priorité". Dans son rapport, la Cour appelle à "éviter la dilution de la politique d'asile", d'abord en renforçant le taux d'exécution des OQTF. Ce taux n'atteint, selon elle, que 6,8% pour les déboutés du droit d'asile, "à comparer avec une moyenne de 16,8% pour l'ensemble des étrangers en situation irrégulière".

 

Une hausse de 52% des dépenses en cinq ans

La Cour prend "acte" des mesures annoncées par le gouvernement, tant dans son"plan migrants" que dans les dernières circulaires aux préfets. Mais elle appelle à les"amplifier". En dépit de l'afflux de migrants en Europe ces derniers mois, le nombre de demandeurs d'asile devrait rester à peu près stable cette année en France, après environ 65.000 en 2014. Les trois quarts des demandes sont rejetées chaque année.

Au chapitre des coûts, la Cour note "des dépenses en forte croissance". Celles-ci se sont élevées à "690 millions d'euros" en 2013 (hébergement, aide sociale), auxquelles il faut ajouter dépenses de santé et frais de scolarisation "qu'il est difficile d'évaluer avec précision". Les dépenses ont ainsi augmenté de 52% entre 2009 et 2014, soit plus que la progression de 36% des demandes d'asile sur la même période.

 

Problèmes d’hébergement

La Cour, qui appelle à mieux piloter ces dépenses, explique cette situation par les délais très longs - jusqu'à deux ans - de traitement de la demande d'asile et se félicite de l'"objectif ambitieux" posé par la réforme votée cet été de ramener ce délai à neuf mois.

Un raccourcissement de la durée de la procédure permettrait aussi "de dissuader certaines demandes d'asile a priori infondées et de rendre moins délicat l'éloignement des personnes déboutées", juge-t-elle.

 

La Cour des comptes déplore enfin que "l'engorgement des hébergements pour les demandeurs d'asile se répercute sur l'hébergement d'urgence de droit commun" à destination des sans-abri et s'inquiète d'un "risque d'éviction" des SDF. Pour elle, il faut "définir un plan pluriannuel de création de places" en centres d'accueil.

 

 

Source + leJDD.fr  20-10-2015

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
25 octobre 2015 01:02
Hollande

SOURCE

Article publié sur Décider & Entreprendre.

La conférence sociale a donné l’occasion à François Hollande et à ses ministres de tester les nouveaux points Godwin grâce auxquels on peut stigmatiser, influencer ou démonter un adversaire sans jamais argumenter sur le fond.

 

La méthode bien connue consiste, en fait, à cliver autour d’un sujet simple en demandant à chacun de se déterminer selon une logique simple: soit tu es « pour » et tu acceptes tout sans discuter, soit tu discutes et cela signifie que tu es « contre ».

Le point Godwin « démocratie sociale »

C’est probablement Manuel Valls qui a utilisé le dispositif de la façon la plus grotesque en expliquant que ceux qui ne participaient à cette mascarade de conférence sociale tenue hier au palais d’Iéna luttaient en réalité contre la « démocratie sociale ». La manipulation est simple: il y a ceux qui participent à la conférence et la trouvent parfaite – ceux-là aiment la démocratie sociale, et ceux qui la boycottent ou la critiquent – ceux-là sont des ennemis de la démocratie sociale.

A propos de l’absence de la CGT, il a notamment eu cette phrase:

Manuel Valls s’en est pris à ceux qui veulent « saper les fondements de la démocratie sociale », de « différentes manières »« L’une, idéologique, qui dénonce tous les corps intermédiaires (…), met en cause la légitimité même des partenaires sociaux, en général, et des syndicats, en particulier », a-t-il dit, en allusion sans la citer à la droite dont il juge l’approche « fondamentalement dangereuse pour la cohésion sociale ». L’autre, a-t-il poursuivi en faisant allusion – toujours sans la nommer – à la CGT, « plus insidieuse, mais tout aussi puissante, c’est lorsque l’on s’enferme dans les postures ».

Sarkozy et Martinez, même combat! c’est bien connu.

Le point Godwin « modèle social »

Le matin, François Hollande avait donné une version plus douce de la même logique manichéenne en taxant tous les opposants d’ennemis du modèle social français.

« Le dialogue social n’est pas une formalité, mais une condition du progrès », insiste-t-il. « L’alternative, c’est la réforme ou la rupture. La rénovation du modèle social ou sa disparition »

Rénover le modèle social signifie bien entendu participer à la conférence sociale et se livrer à ces étranges simagrées qui ne sont d’ailleurs pas sans rappeler la Charte du Travail du Vichy – une grand-messe où l’Etat et les partenaires sociaux se rassemblent pour se congratuler sur leurs points d’accord, même lorsqu’ils sont ridiculement petits et à côté des problèmes.

Le point Godwin « Front National »

Laurent Berger, de la CFDT, a donné la version la plus « cash » de la logique godwinienne en accusant, de façon à peine voilée, la CGT de faire le jeu du Front National. Il a notamment livré un Tweet où il affirmait:

Qd ceux qui devraient apporter des solutions préfèrent souffler sur les braises d’une colère sociale légitime, c’est l’extrémisme qui gagne

Encore un effort, et toute critique contre le gouvernement, tout refus de se joindre au concert des voix consonantes sur le n’importe quoi ambiant exposera à l’accusation comminatoire du: « Vous faites le jeu du Front National ».

Le point Godwin antisyndical

Myriam El-Khomri, l’inconsistante ministre du Travail, a pour sa part donné une version différente du nouveau manichéisme étatique en accusant la CGT de faire le jeu de ceux qui veulent faire disparaître les syndicats.

« Ne pas venir, pour moi, c’est une posture et c’est faire le jeu de ceux qui ne croient pas au dialogue social et au rôle des syndicats »

C’est en quelque sorte la ligne gentille de la doctrine Godwin qui émerge aujourd’hui: les syndicats qui refusent de jouer le jeu sont les alliés objectifs des ennemis des syndicats.

Une diabolisation au-dessus du vide

Sur le fond, les reproches adressés à la CGT (et à FO) ne manquent pas de surprendre, car le premier motif avancé par la CGT pour justifier son absence consistait à dénoncer une « grand-messe d’experts patronaux » destinée « uniquement » à servir « la communication » du gouvernement. On pense ce que l’on veut de la CGT (y compris beaucoup de mal), mais, dans le cas de la conférence sociale de lundi, les raisons de la CGT sont compréhensibles et n’ont rien à avoir avec un soutien implicite ou explicite à l’extrême droite ou autres balivernes.

De fait, alors que le pays compte 3 millions de chômeurs, que la croissance ne repart pas, que la gouvernance démocratique est en pleine crise, ces cérémonies doucereuses où chaque composante du paysage social s’entend intimer l’ordre d’adhérer à un consensus mou et protecteur ne peuvent qu’être mal vécues par les citoyens. La lecture de la presse de mardi montre d’ailleurs comment la concert de louanges imposées au palais d’Iéna constitue une erreur de communication.

Alors que l’opinion publique attend des signes concrets de la part des gouvernants sur les souffrances, les angoisses et les difficultés, le pouvoir politique cherche à enfermer les « corps intermédiaires » dans une sorte d’antienne où l’on se répète, à la mode Coué, que tout va bien. Pour le coup, il n’est pas sûr que l’exorcisme collectif tenté par François Hollande au palais d’Iéna ne soit pas le premier facteur de danger pour la démocratie.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
24 octobre 2015 01:04

Villiers2

Extrait du long interview accordé par Philippe de Villiers au Figaro :


"(...) Le rêve européen des élites post-nationales, le rêve d'une fusion des nations européennes s'est évanoui dans le cœur des peuples. Il s'est désintégré parce qu'il était tramé dans un tissu de mensonges: la prospérité, la sécurité, la puissance, la protection. Aujourd'hui, les Français constatent qu'on leur a menti en leur promettant un super-État, une super-puissance. Derrière cette architecture apolitique, il s'agissait bien de détruire les vieilles nations d'Europe mais il n'y avait aucunement l'idée d'en faire naître une nouvelle. Le projet véritable était d'abolir les nations pour installer en leur lieu et place un marché planétaire de masse qui viendrait un jour faire la jonction avec le marché américain: c'était l'idée de Jean Monnet.

L'histoire de cette utopie politique est celle de la rencontre de Monnet et des démocrates-chrétiens de l'Europe de l'après-guerre. Monnet, salarié de la banque Lazard, un Américain dans l'âme, était le factotum de l'Amérique. Les Américains lui ont demandé de créer ce «machin» pour affaiblir définitivement les Européens et profiter de la culpabilité européenne après la guerre. Monnet a eu l'intelligence diabolique de s'allier avec les démocrates-chrétiens, Gasperi, Schuman et Adenauer, pour concocter son projet.

L'homme qui était à l'initiative de la Commission trilatérale née en 1973 - commission qui avait pour objet de réunir les deux libéralismes, le libéralisme économique et le libéralisme sociétal - , a proposé aux idiots utiles social-sacristains, en contrepartie, un symbole, le drapeau. «J'aurai le contenu, et vous le symbole», leur a-t-il dit. Les trois grandes consciences, ces trois grands naïfs, sont revenus dans une nappe d'encens vers leurs cléricatures en mettant en avant la conquête du drapeau, la couronne mariale.

 De ce troc est né un grand malentendu: toute la bourgeoisie anationale fait la génuflexion oblique du dévôt pressé devant les gnomes de Bruxelles parce que la couronne mariale est sur le drapeau. Cette Europe qui finance les LGBT et la Gay Pride, qui célèbre Conchita Wurst la femme à barbe, est censée incarner le progrès parce qu'elle affiche les étoiles à la Madone (...)

Beaucoup de chrétiens ont pensé que les portes de Maastricht ouvraient sur la terre de promission. Ceux-là identifient l'universalisme chrétien au dépassement des nations qui seraient un obstacle à la fraternité cosmique. Dans les grands textes bibliques, il y a une harmonie qu'on retrouve chez Aristote et Saint Thomas, entre l'accueil de l'autre et l'enracinement. Le droit d'aimer ses paysages n'est pas un égoïsme mais une oblation, on a le droit de construire là où on a vécu et de transmettre à ses enfants ce que l'on a aimé. Nous sommes comme les plantes, nous avons besoin d'humus et de lumière. C'est le droit naturel.

En mariant les deux impératifs, la charité individuelle se concilie avec la nécessité de garder ses racines. Quand on entend aujourd'hui des autorités morales et spirituelles qui sont prêtes à vider l'Orient de toute sa population, à déporter les chrétiens d'Orient qui sont chez eux depuis 2000 ans, bien avant l'islam et les nouvelles nations que sont le Liban et la Syrie, on est pris de vertige. 

Tous ces chrétiens qui expliquent que la société multiculturelle va nous permettre d'organiser une coexistence harmonieuse avec des religions qui ne sont pas les nôtre sont irréfléchisIls ont perdu le fil de l'unité du vivant. Existe-t-il à travers l'histoire un seul exemple d'une société dans laquelle l'islam a fait irruption sans être conquérant? (...)

Aujourd'hui on a deux Europe ; celle qui se définit comme chrétienne à l'Est, et la multiculturelle à l'Ouest qui a renié ses racines chrétiennes, qui ferme la porte à Dieu pour mieux l'ouvrir à Allah (...)"

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
17 octobre 2015 01:15


« L’immigration d’aujourd’hui, ce sont les... par publicsenat

Bronca hier au Sénat après les propos du sénateur non-inscrit Jean-Louis Masson sur les immigrés. Il souligne que l’immigration actuelle ne permet plus d’avoir « de très bons Français » comme Marie Curie. Hors des « limites de la République » pour Didier Guillaume, « scandaleux » selon Pierre Laurent. Jean-Vincent Placé se dit « révolté ».

Hémicycle du Sénat, mardi après-midi. L’heure est aux explications de vote sur le projet de loi sur le droit des étrangers, durci par la droite. Le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson prend la parole. S’il siège parmi les non-inscrits, il n’en est pas moins proche de l’extrême droite dans ses propos. Sa prise de parole a scandalisé les sénateurs, surtout de gauche, mais aussi à droite. Jean-Louis Masson s’est lancé dans un amalgame entre les populations immigrées de confession musulmane – tout en restant dans l’allusion – et les terroristes. Il a affirmé que « l’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain ».

« On a l’impression qu’on ne peut pas avoir, dans notre société ou cette assemblée, un avis sur l’immigration qui soit divergeant de ce que pensent les soi-disant bien-pensants. Je le dis très clairement : je suis hostile à l’immigration pour des raisons conjoncturelles et structurelles » a-t-il commencé devant un hémicycle quasi-plein pour cause de vote solennel sur l’ensemble du texte (voir la vidéo). « Actuellement, une veuve d’agriculteur touche beaucoup moins que ce que touche un immigré qui n’a jamais travaillé pour la France » lance-t-il, sous les applaudissements des deux sénateurs FN, David Rachline et Stéphane Ravier. Il siège d’ailleurs à leur côté dans l’hémicycle, en tant que non-inscrit.

« Avec des gens qui viennent d’autres endroits, ce ne sont pas les premiers de la classe »

Jean-Louis Masson continue sa diatribe anti-immigrés : « Par le passé, nous avons eu d’énormes vagues d’immigration : des Polonais, des Italiens, des Portugais. Et c’était des gens qui ne posaient pas de problèmes... Et il faut le dire. Et c’était également le cas de gens venus du Sud-Est asiatique. Et très souvent, leurs enfants étaient les premiers de la classe. Actuellement, avec des gens qui viennent d’autres endroits, ce ne sont ni les premiers de la classe… Mais oui, mais oui » lance-t-il sous la bronca des sénateurs. Stéphane Ravier, lui, semble ne pas en croire ses oreilles et ne boude pas son plaisir. Hilare, il claque des mains en regardant en l’air (voir la vidéo).

« Par le passé l’immigration conduisait à l’assimilation. Aujourd’hui elle conduit au communautarisme. Il y a des quartiers où on ne va plus. Et ce sont les mêmes gens qui sont dans ces quartiers » poursuit Jean-Louis Masson. « Il n’est pas pensable qu’on ait aujourd’hui des piscines où on sépare les hommes et les femmes, qu’on fasse des menus communautaristes dans les cantines scolaires ». Il conclut : « Tout à l’heure, on nous a dit que l’immigration avait conduit à des gens qui étaient de très bons Français, des Français remarquables. C’est vrai : Necker, Madame Curie, etc. C‘étaient des Français remarquables. Simplement, j’aurais aimé que la liste continue. Mohamed Merah, Amedy Coulibaly, ce sont les terroristes aujourd’hui ! L’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain ! » Huées des sénateurs, à l’exception des deux représentants du FN, qui applaudissent.

Sanctions possibles, mais affaire « pas évidente »

...

Jean-Louis Masson bénéficie par ailleurs, comme tout sénateur ou député, de l’immunité parlementaire. Elle lui permet de jouir de la liberté d’expression dans l’hémicycle. Selon l’article 26 de la Constitution, « aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions ».

Le bureau du Sénat, qui rassemble 26 sénateurs représentants chaque groupe politique, dont Gérard Larcher, dispose d’un pouvoir de police interne. Il peut prendre des sanctions disciplinaires contre un sénateur ou encore saisir le comité de déontologie de la Haute assemblée. Selon l’article 92 du règlement interne du Sénat, les peines disciplinaires sont de quatre niveaux : le rappel à l'ordre, le rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal, la censure, qui peut être prononcée contre un sénateur qui « a provoqué une scène tumultueuse » ou la censure avec exclusion temporaire.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
16 octobre 2015 01:50

« Lui président » devait introduire une part de scrutin proportionnel pour l’élection des députés. C’était la 48e proposition du candidat Hollande, au chapitre de la « République exemplaire ». Depuis, plus rien. Oublié, l’engagement scellé devant les Français. Enterrée, la promesse de remettre un peu de démocratie dans un vote où le principe de base (un homme = une voix) est foulé aux pieds. Grâce au miracle du système majoritaire, certains valent plus d’une voix, et d’autres moins.

Ainsi, en 2012, le PS a obtenu 48,5 % des sièges à l’Assemblée nationale, alors qu’il ne représente que 29,3 % de l’électorat. Quant à l’UMP, elle s’est adjugé 33,6 % des sièges avec seulement 27,1 % des voix. Les autres partis, en revanche, ont rétréci au lavage électoral. Le Front de gauche a sauvé 10 députés sur 577, soit 1,7 % des sièges, malgré un score électoral quatre fois plus élevé (6,9 %). Les écologistes ont obtenu 17 députés, soit 2,9 % des sièges pour 5,4 % des voix. Quant au FN, il n’a eu que 2 élus (0,3 % des sièges) malgré un score de 13,6 %.

Au total, 50 % des Français n’ont pas de représentant dans une Assemblée qui n’a de nationale que le nom.

Le Palais-Bourbon est ainsi l’enceinte d’une représentation caricaturale de la nation, ce qui est la négation suprême de la souveraineté populaire. (…)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
11 octobre 2015 01:52

Les Rafale de Hollande étaient des mirages….

Voilà vengé l’affront que le président Hollande avait fait au président Poutine en annulant la commande de ces deux porte-hélicoptères Mistral qui auront, en fin de compte, coûté à la France quelques milliards d’euros. Mais, il est vrai qu’en bon socialiste, l’argent ne compte pas, et c’est tout juste s’il a une odeur.

L’Inde souveraine a décidé d’annuler l’achat de 126 Rafale commandés à grand renfort de publicité et de promotion élyséenne. 18 milliards d’euros qui tombent à l’eau. Et quel est l’heureux élu : Vladimir Poutine, l’ennemi juré de notre mal-aimé Président qui sera très heureux de livrer 128 avions de combat made in Russia.

Faut-il voir dans son annulation la main mystérieuse du Kremlin ? Notre ami Manuel Gomez avait déjà évoqué la possibilité de ce désastre politico-économique. Politique, car c’est bien entendu la politique désastreuse du Quai d’Orsay et le non-sens de la politique ukrainienne de François Hollande qui est en cause.

Économique, car en dehors du contrat du siècle, comme l’avait dénommé Dassault, de la perte financière subie par l’avionneur et les 500 entreprises qui auraient travaillé sur ces avions de combat, la politique absurde anti-russe de Hollande, ce sont des centaines de millions d’euros que les agriculteurs français ne toucheront jamais à cause de l’embargo imposé par l’Élysée.

Ainsi ces Rafale devenus “mirages” ne font que creuser un peu plus le puits sans fond des bêtises gouvernementales. Une incompétence qui entraîne la France dans ce puits qu’il faudra des décennies pour boucher.

Car:

  • Que ce soit l’islam, dont on voit tous les jours les problèmes qu’il pose (cette immigration exponentielle),
  • Que ce soit l’incroyable déstabilisation de notre justice qu’il faudra bien un jour balayer de toutes ses « taubir-âneries »,
  • Que ce soit les chiffres du chômage qui atteignent des sommets, cette politique sociale et économique qui nous enterre, cette dette qui, tous les jours, s’aggrave de 460 millions d’euros et nous mène inexorablement à la faillite façon grecque, et j’en passe, le Président par intérim et par défaut n’aura agi que contre le bien de la France.

Hollande et son gouvernement n’auront été, somme toute, qu’un gigantesque mirage. Le temps d’une trop longue rafale…

Floris de Bonneville

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 octobre 2015 00:36
Philippe De Villiers confirme la corruption des médias par les politiciens et la haute trahison des élites mondialisées

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Publié par Fawkes News

Ce passage est à retenir: " J'ai vu se profiler derrière les petits mensonges et les grands menteurs, la haute trahison, je pèse mes mots. La haute trahison de celles et ceux, des élites mondialisées françaises qui ont abandonné la France et blessé son âme. C'est à dire, ceux qui avaient intérêt, des entreprises post-nationales notamment, à démolir, abattre les frontières, les Etats, les Nations.

Et ceux qui par idéologie voulaient un homme nouveau, un homme nomade, fabriquer un homme nomade, détacher de ses patries charnelles, de ses attachements viraux, sans patrie ni sexe et qui soit manipulable comme un consommateur compulsif. Donc un homme nomade déraciné."

Merci pour ce moment de vérité, il vaut mieux tard que jamais comme on dit. Fawkes



« J’ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j’en suis sorti avec le dégoût.

Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l’imposture n’a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n’y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent. En conscience, j’ai jugé que le moment était venu de dire ce que j’ai vu. »

 
 
La haute trahison des élites mondialisées:



Révélation de comment est né "le Ministère de l'Identité Nationale" de Nicolas Sarkozy:



Philippe De Villiers révèle comment les politiciens corrompent les sondages et les médias:



Liens connexes:


"Sept milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique"

Les dix stratégies de manipulation de masses

Karen Hudes, lanceuse d'alerte de la Banque mondiale, révèle comment l'élite mondiale dirige le monde

SOURCE
Publié par Fawkes News

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
8 octobre 2015 02:59

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Mahmoud Abbas ne peux plus s’arrêter de rire de la bonne blague que lui a réservé la Mairie de Paris, qui le 21 septembre, lui a remis la médaille Grand Vermeil pour son combat pour la paix et l’a qualifié « d’homme de paix ».

Quatre jours plus tôt, le 17 septembre, alors que les attentats mortels contre des civils israéliens se succèdent presque quotidiennement, Abbas « l’homme de paix » saluait les terroristes Murabitin (nom donné à ceux qui combattent religieusement pour protéger les terres qui doivent être islamisées) dans les termes suivants, repris par le quotidien palestinien Al-Hayat Al-Jadida – l’article est paru dans la version arabe du site, mais pas dans la version anglaise (1) :

Mahmoud Abbas : « Chaque Shahid [terroriste pour Allah] ira au paradis »

« Chaque goutte de sang versé pour Jérusalem, est béni, s’il a été versé pour Allah »

« Nous protègerons Jérusalem et nous ne les laisserons pas [les juifs] souiller la mosquée Al-Aqsa et l’Eglise du St Sépulcre avec leurs pieds sales »

« Chaque Shahid [terroriste pour Allah] ira au paradis, et tous ceux qui seront blessés seront récompensés, avec l’aide d’Allah. »

 

Patrick Klugman, conseiller de la Maire de Paris chargé des relations internationales lui a répondu ceci :

 

« Mahmoud Abbas: votre dialogue avec les villes israeliennes nous importe »

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
8 octobre 2015 02:50

L’Union des Démocrates Musulmans Français organise son premier Meeting de campagne, le dimanche 11 octobre prochain à la salle Dunya à Savigny le Temple en Seine-et-Marne.

 

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Intervenants:
– Nagib AZERGUI (Fondateur du parti),
– Khalid MAJID (Président),
– Nizarr BOURCHADA (Tête de liste aux régionales en Île-de-France),
– Malika MACHTOUNE (Chef de file dans les Hauts-de-Seine),
– Elhame AÏT-SERHANE (Chef de file dans le Val d’Oise) et
– Eric BERLINGEN (Chef de file dans l’Essonne)

Si vous souhaitez participer à cet événement et rencontrer nos équipes, nous vous invitons à nous contacter par Mail à : info@udmf.fr

Adresse :
Salle Dunya
13 rue de fer
77176 Savigny le temple

Horaire :
Accueil à partir de 14h30

N.B. : Un atelier pour les enfants est également prévu pour faciliter la participation des familles

© Gaïa pour www.Dreuz.info

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6 octobre 2015 10:58
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26 septembre 2015 02:45

Dans le cadre de sa venue à l'Assemblée Générale de l'Onu, le président russe Vladimir Poutine envisage de s'entretenir avec son homologue américain Barack Obama et avec le premier ministre chinois Shinzo Abe, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

Selon M. Peskov, l'emploi du temps de Vladimir Poutine lors de sa visite à l'Assemblée Générale prévoit une rencontre avec Shinzo Abe, et ensuite avec le président américain Barack Obama, avec qui ils ne se sont pas entretenus depuis un an.

En réponse à la question sur les thèmes de la rencontre à venir avec M. Obama, M. Peskov a estimé qu'ils étaient assez évidents.

La session marquera la fin du mandat du Secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, et le président russe projette également d'avoir des pourparlers avec lui, a confirmé le porte-parole.

Le débat politique de la 70e session de l'Assemblée générale de l'Onu commencera le 28 septembre pour se terminer le 6 octobre. La première journée de l'Assemblée s'ouvrira par le discours du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, et l'allocution de Vladimir Poutine est prévue dans la matinée du même jour.



Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150924/1018380313/poutine-obama-abe-rencontre.html#ixzz3mgab5kqY

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23 septembre 2015 01:48

Les impôts locaux peuvent coûter très cher. 37% des grandes villes françaises ont relevé leurs impôts en 2015, en moyenne de 1,8%, selon une étude du Forum de gestion des villes et des collectivités territoriales publiée samedi par Le Figaro. Mais lesquelles sont les plus touchées ? 

Taxe d'habitation*

Le taux de la taxe d'habitation le plus élevé de France se trouve à Lille, à plus de 45% par rapport à la valeur locative du bien. Pour comparaison, la moyenne nationale est de 10,32%. Parmi les autres villes aux taux les plus élevés, on retrouve Marseille (41,9%), Rennes (35,63%) ou encore Strasbourg (35,54%). 

Toutefois, on notera que la plus forte hausse est enregistrée à Toulouse (+11,5 %), ce qui représente 112 euros en plus par contribuable. Viennent ensuite Lyon (+4,2 %), Bordeaux (+3,7 %) et Marseille (+3,3 %). 

Taxe foncière 

Pour ce qui est de la taxe foncière, c'est à Grenoble qu'on trouve la plus élevée, avec une taxe de 38%. A la deuxième et troisième place ex-aequo se trouvent les villes d'Angers et Caen/Montpellier, avec respectivement 35,2% et 31,4% de taxe foncière. Viennent ensuite Orléans (31,1%), Nîmes (31,1%), Reims (30,7%), Amiens (30,3%), Lyon (29,8%) et Bordeaux (29,5%). 

Niveau augmentation entre 2014 et 2015, c'est à Lille que la taxe foncière a le plus augmenté en 2015 (+23,3 %). Suivent Toulouse (+13,3 %) et Strasbourg (+6 %). "Toutes les couleurs politiques ont participé à cette inflation, même si la droite est davantage représentée dans le haut du classement", précise Le Figaro

*La taxe d'habitation est calculée à partir de la valeur locative théorique nette du logement.

En vidéo sur le même thème - Argenteuil : la taxe d'habitation a augmenté de 22% 

 

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20 septembre 2015 16:53

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Il suffit de lire les sondages pour le comprendre. Jour après jour, semaine après semaine, toutes les enquêtes d’opinion montrent que le candidat François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle et laisserait face à face au second l’extrême droite et la droite.

Dans les allées du pouvoir, nombre de conseillers anticipent la défaite. Ils essayent de préparer l’avenir en se recasant.

Après tout, le passage en cabinet ministériel est souvent éphémère. Et cette attitude, c’est même du grand classique. Appelons ça l’opération « Sauve qui peut ». A la manœuvre, le tandem formé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Elysée qui s’emploient à trouver un point de chute confortable aux partants ! Dans certains ministères, comme à l’Education nationale, à l’Ecologie ou à Bercy, on fait et on refait les cartons.

Les directeurs de cabinet se succèdent, les conseillers valsent et les départs sont légion avec une multitude de promotions dans la préfectorale, dans des ambassades, au Conseil d‘Etat ou dans des entreprises publiques.

Parmi les lots particulièrement prisés, il y a le conseil Constitutionnel. C’est même le gros lot par excellence ! C’est l’institution la plus prestigieuse du pays et on y est nommé pour neuf ans.

En janvier, François Hollande et le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, devront chacun désigner un Sage, notamment pour remplacer son président Jean-Louis Debré. Pour décrocher cette récompense, une compétition, discrète évidemment, s’est engagée au sein du gouvernement entre Laurent Fabius, qui sera alors débarrassé de la Cop 21, et la garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui quitterait volontiers la place Vendôme. [...]

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17 septembre 2015 03:37

La chorale devait donner trois concerts à Strasbourg dans le cadre des  "Sacrées journées", un festival de musiques sacrées qui réunit des  fidèles de différentes religions.

Vingt musiciens syriens, membres d'une chorale religieuse gréco-orthodoxe de Damas, se sont vu refuser un visa pour la France et ne pourront donc pas se produire début novembre à Strasbourg dans le cadre d'un festival de musique religieuse, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs. Ces artistes âgés de 21 à 54 ans sont membres du chœur Saint-Ignace de la cathédrale gréco-orthodoxe mariamite de Damas.

Ils devaient donner trois concerts à Strasbourg dans le cadre des « Sacrées journées », un festival de musiques sacrées qui réunit des fidèles de différentes religions, a expliqué son président, l'ancien pasteur Jean-Louis Hoffet.

De Damas, les chanteurs orthodoxes se sont rendus en car à l'ambassade de France à Beyrouth pour y déposer leur dossier de demande. Ils étaient munis de billets d'avion aller-retour, d'une réservation d'hôtel et d'une attestation du maire de Strasbourg, dont la collectivité subventionne le festival.

Mais leurs visas ont été refusés, car leurs dossiers ont été jugés « pas fiables », a raconté Jean-Louis Hoffet. « C'est ahurissant ! Je suis outré, stupéfait qu'on puisse refuser un visa à des gens qui viennent chanter leur foi dans nos églises, alors même qu'on fait de grands discours sur l'accueil de 24 000 migrants ! » s'est emporté l'organisateur.

Lors des « Sacrées journées » à Strasbourg, le chœur Saint-Ignace de Damas doit chanter en araméen et en syriaque, aux côtés notamment de bouddhistes tibétains chinois et indiens, de moines hindouistes et de musulmans soufis tunisiens. Parmi tous les artistes programmés, les membres de la chorale byzantine de Damas « sont les seuls qui se sont vu refuser leur visa », s'est désolé Jean-Louis Hoffet

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7 septembre 2015 03:24

 

Éleveur de porcs en Bretagne, membre du syndicat d'agriculteurs Confédération paysanne

 

AGRICULTURE - La crise de l'élevage donne lieu depuis plusieurs mois à des manifestations. Le syndicat du désespoir, la FNSEA, demande 3 milliards d'euros pour sortir de la crise et sauver l'élevage. Elle vous ment. Elle prend les éleveurs pour des ânes et les consommateurs pour des pigeons. Voici pourquoi en cinq points, à partir de l'exemple breton.

1- Les FDSEA de Bretagne défendent l'emploi. Faux, elles défendent la "productivité".

Elles ont présenté en 2014 le "Plan Lait Bretagne 2020", en se réjouissant de la baisse à venir du nombre d'élevages laitiers, de 13.000 à 9000 en 7 ans, et de la hausse de leur productivité. En août 2015, Xavier Beulin, avec l'assentiment des FDSEA de Bretagne, a demandé la même chose pour l'élevage en général. Pour sortir de la crise, il faut "organiser les regroupements d'exploitations afin qu'elles soient plus productives." La Bretagne perd déjà 600 emplois par an au niveau des fermes. Précisément, pour 1000 emplois familiaux détruits lors du regroupement d'exploitations, seulement 400 emplois de salariés sont créés. Pour la FNSEA, ce rythme de destruction d'emplois n'est pas assez rapide pour garantir la "productivité". Faut-il revenir au rythme du début des années 2000, 1800 emplois perdus chaque année au niveau des fermes bretonnes?

Ce que demande la FNSEA, c'est que le tiers des manifestants d'aujourd'hui ne soient plus éleveurs en 2020.

2- Trois milliards sont nécessaires pour sauver l'élevage. Faux, donner trois milliards d'euros à la FNSEA pour sauver l'élevage, c'est donner de la confiture à des cochons.

Il y a 10% des éleveurs au bord de la faillite, et c'est dramatique, ils pourraient cesser leur activité dans les deux ans. Et qu'est ce que veut la FNSEA? Regrouper les exploitations, pour n'en conserver que les deux tiers d'ici 2020. Eh bien, un tiers d'exploitations en moins d'ici 2020, c'est près de 5% d'élevages en moins par an, 10% en 2 ans.

3 milliards d'euros pour arriver au même résultat qu'en ne faisant rien, si ce n'est pas du gaspillage. À moins que les exploitations qui survivent ne soient pas celles que la FNSEA voudrait conserver... En effet, parmi les fermes qui sont tombées ou au bord du précipice, il y a beaucoup de gros élevages "productifs" tels que les défend la FNSEA. Le modèle qu'elle défend ne serait-il qu'un dogme appliqué partout indépendamment de la géographie? Les fermes "productives" coûtent singulièrement cher en argent public.

En fait, ce que demande la FNSEA, c'est 3 milliards d'euros pour modifier les règles du jeu et tuer des exploitations qui survivraient sans cela et mettraient en péril le modèle qu'elle défend.

3- Les FDSEA de Bretagne défendent la qualité à la française pour nourrir les Français. Faux, elles veulent une diminution des normes pour développer leur "vocation exportatrice".

Pour ce qui est de la qualité des produits, les FDSEA de Bretagne ne perdent pas une occasion de ressortir leur leitmotiv: "moins de normes", pas de "diarrhée réglementaire", "et que l'on ne nous parle pas de diversification ! Et que l'État arrête de parler de changement". En d'autres mots, les FDSEA de Bretagne veulent que les produits d'élevage de demain soient moins exigeants à produire que ceux d'aujourd'hui.

"Achetez français pour nous sauver !", qu'ils nous exhortent. Comment faire? Un exemple: la demande nationale croissante en porc de qualité, une production plus rémunératrice, n'est même pas satisfaite! Le silence des FDSEA de Bretagne sur le sujet est assourdissant. Au lieu de s'inquiéter de l'autosuffisance dans les produits que veulent acheter les Français, elles disent: "Achetez ce que nous produisons, même si c'est du minerai et si cela ne correspond pas à vos attentes. Point barre." En traduisant: "Payez plus cher pour que nous puissions produire plus et vendre le reste moins cher sur le marché mondial". Attention, ne prenons pas nos clients les plus naturels et les plus solvables pour des pigeons.

4- Les FDSEA de Bretagne basent leurs demandes sur une analyse de marché. Faux, elles répètent les même demandes depuis les années 1970, comme si le monde n'avait pas changé depuis.

Les FDSEA de Bretagne se voient "à la tête du monde". Leur analyse économique: la demande mondiale est en hausse, nous allons produire plus pour la satisfaire. C'est de l'économie du 19e siècle. La demande mondiale en porc et en lait est effectivement en hausse. Mais quel prix ces nouveaux consommateurs sont-ils prêts à payer et qui sont nos concurrents pour les satisfaire? Ces questions, pourtant parmi les premières de tout business plan, ne sont pas posées. En lait comme en porc, il y a des concurrents sur le marché mondial capables de produire 10% moins cher que nous sur la durée, et pas seulement à cause des "normes" et des "charges", mais aussi et surtout parce que leur géographie est plus favorable que la nôtre.
Si les FDSEA de Bretagne l'ignorent, ce sont des bisounours de la libéralisation. Si elles le savent et le cachent aux éleveurs, alors elles sont manipulatrices. Si c'est les deux, alors ce sont des bisounours manipulateurs.
En ce moment, la FNSEA fait miroiter aux éleveurs son pouvoir sur le marché alors qu'elle disait encore en 2014: "Ne perdons jamais de vue que les prix sont le résultat des marchés. Les décideurs des prix mondiaux n'existent pas." Tant que personne ne conteste, la FNSEA soutient l'ouverture des marchés. Quand les agriculteurs se rebiffent, elle leur ment le temps que les choses se calment...

5- Il n'y a pas d'alternative. Faux, donner la priorité à l'emploi agricole et à l'autosuffisance alimentaire permettrait de ne pas retomber dans la crise dans quelques années.

Peu le savent mais sans la Confédération paysanne (Conf'), beaucoup des éleveurs qui manifestent aujourd'hui n'existeraient déjà plus. En effet, l'échec de la libéralisation de l'agriculture mondiale, qui nous aurait mis en concurrence avec tous les pays à bas coûts, est le fait de Via Campesina. Ce regroupement mondial de syndicats agricoles, auquel appartient la Conf', est de loin le plus grand mouvement international de la société civile. En tant que tel, il a du pouvoir. Plus que d'autres...

La Confédération paysanne n'est pas contre l'élevage standard et ses membres savent défendre les éleveurs contre certaines dérives écologistes. Les jeunes de la Conf' du Finistère ont, par exemple, agi sur les réseaux sociaux lorsqu'un élevage breton de lapins a été attaqué avec des méthodes lamentables par l'association vegan L214, en 2014. Quand la Conf' dit qu'elle défend 95% des agriculteurs, ce n'est pas un vain mot.

Et notre position est basée sur une vraie analyse de marché. La solution pour sauver les éleveurs, c'est la défense avant tout de la souveraineté alimentaire. Le marché européen suffit à rémunérer tous les éleveurs de 2015, inutile de dépenser 3 milliards pour le plan social le plus cher de l'histoire de France ! S'il y a 3 milliards à dépenser pour l'élevage en France, que ces sommes soient dirigées avant tout vers les premiers litres et les premiers animaux produits par actif. La priorité absolue doit être l'emploi.
L'export hors Union Européenne peut évidemment exister mais il ne doit pas devenir indispensable pour des produits sur lequel il existe des concurrents plus forts que nous. Sinon, c'est le drame au moindre accroc, comme aujourd'hui.

C'est avant tout en écoutant et en analysant la demande que l'on gagne des clients prêts à nous payer nos produits à un niveau qui couvre nos prix de revient. L'économie du 21e siècle, c'est cela.

Asseyons-nous sur le désespoir et retrouvons l'espoir, l'avenir peut être radieux pour l'élevage

La FNSEA et les FDSEA de Bretagne sont le syndicat du désespoir. Elles sont responsables de la situation actuelle. C'est pour cela qu'aucune solution de long terme n'est proposée, un pompier pyromane ne peut pas jouer ce rôle.

Le futur ? Il y aura encore des crises si elles sont suivies, car ce qu'elles défendent, c'est la disparition du tiers des éleveurs d'ici 2020, sans doute de la moitié d'entre eux d'ici 2025. Comme les éleveurs ne se laisseront pas faire, il y aura encore des manifestations, avec ce que cela coûte d'argent public pour éteindre le feu.

C'est dommage car il y a des solutions de long terme et l'avenir pourrait être radieux pour tous les éleveurs. Pour remédier à la crise, il est temps d'écouter ceux qui travaillent pour 95% des éleveurs, pas seulement pour la moitié d'entre eux. Le syndicat de l'espoir et de la qualité à la française pour nourrir les Français, c'est la Confédération paysanne.

Point subsidiaire - La FNSEA représente les éleveurs. Cela se discute.

La Confédération paysanne du Finistère a demandé en 2015 à avoir une page d'expression dans le magazine de la Chambre d'agriculture, magazine financé par la chambre, donc par et pour tous les agriculteurs. Réponse : pas question. Ce n'est que le dernier exemple en date parmi beaucoup d'autres: la FNSEA noyaute toutes les institutions et tous les financements agricoles.

Cela s'apparente au fonctionnement d'une dictature. Dans une dictature, le dirigeant obtient entre 80 et 99% des voix. La FNSEA atteint péniblement 50%.

La Coordination rurale est dans la même situation que la Confédération paysanne.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
3 septembre 2015 02:07

 

Le ministre des Sports tient à jour une liste officielle des « sportifs de haut niveau ». Celle-ci est élaborée sur proposition des fédérations concernées, selon des critères relativement difficiles à appréhender. Quoi qu’il en soit, lorsqu’un athlète a la chance d’intégrer cette liste, l’État lui offre diverses facilités. Entre autres, il prend en charge ses cotisations de retraite…

Comment ? C’est simple : en échange des efforts consentis par le sportif qui tente de courir après le ballon ou de sauter toujours plus haut, il lui est offert des droits à pension au titre du régime général d’assurance vieillesse. Il s’agit de trimestres qui ont forcément un coût pour la collectivité puisque le sportif acquiert des droits à pension sans avoir réellement cotisé. Il est donc prévu que l’État prenne tous les ans à sa charge le coût pour l’assurance vieillesse de cette ouverture de droits, sans cotisations.

Pour bénéficier de la mesure, trois conditions (voir le document « Le dispositif de retraite des sportifs de haut niveau ») : être inscrit sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau, avoir plus de 20 ans et justifier de ressources annuelles, tous revenus confondus, inférieures à 75 % du plafond de la Sécurité sociale, soit tout de même 28 530 euros (avant impôt sur le revenu) en 2015…

Le cadeau est limité à 16 trimestres, consécutifs ou non. Cela veut tout de même dire qu’un sportif peut se voir offrir jusqu’à quatre années de cotisations. Bien évidemment, les trimestres ne sont offerts que si le sportif ne cotise pas déjà, au titre, par exemple, d’une activité salariée parallèle. Autrement dit, le sportif qui finance son sport par son travail est défavorisé par rapport à celui qui préfère ne pas travailler…

Les autorités justifient le dispositif par la volonté d’aider les sportifs qui, par leur engagement et leurs exploits, participent au rayonnement de la France, en compensant le fait qu’ils entrent tard sur le marché de l’emploi du fait de leur activité sportive. Le motif est noble. Toutefois, on peut s’interroger sur son intérêt réel, dans la mesure où les sports qui « rayonnent » rémunèrent déjà largement leurs praticiens. Dès lors, l’État ne finance en définitive que des sportifs certes brillants mais qui, par la pratique d’un sport méconnu, ne participent que faiblement à l’image de la France à travers le monde.

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Sur le web

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
2 septembre 2015 12:25
Myriam El Khomri a &eacute;t&eacute; nomm&eacute; ministre du Travail en remplacement de Fran&ccedil;ois Rebsamen.
Myriam El Khomri a été nommé ministre du Travail en remplacement de François Rebsamen. (LP/N.R.)

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Personne, ou presque, ne l'avait prévu. L'Elysée a annoncé ce mercredi que Myriam El Khomri succédait à François Rebsamen au ministère du Travail. Le 26 août 2014, elle avait été nommée secrétaire d'État chargée de la ville dans le gouvernement de Manuel Valls.

 


«Le président de la République, sur proposition du Premier ministre, a mis fin aux fonctions de François Rebsamen et nommé Madame Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'emploi et de la Formation professionnelle», a fait savoir l'Elysée. 

Myriam El Khomri aura la lourde tâche de tenter d'inverser la courbe ascendante du chômage, un engagement du chef de l'Etat, qui en a fait la condition sine qua non de sa candidature à un second mandat. C'est Patrick Kanner qui reprend les fonctions de Myriam El Khomri à la politique de la ville, a précisé l'Elysée.

Agée de 37 ans, Myriam El Khomri a commencé sa carrière comme élue dans le 18e arrondissement de Paris. Elle est membre du Bureau national du PS depuis 2012. Parmi les noms régulièrement cités pour reprendre le ministère du Travail figuraient ceux de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée, et du député PS des Hauts-de-Seine et proche de Martine Aubry Jean-Marc Germain. Plusieurs membres du gouvernement avaient également été évoqués: Emmanuel Macron (Economie), Stéphane Le Foll (Agriculture) et Alain Vidalies (Transports).

François Rebsamen, ex-ministre du Travail, a démissionné après avoir retrouvé son fauteuil de maire de Dijon après le décès brutal d'Alain Millot le 27 juillet, la ville qu'il dirigeait avant son entrée au gouvernement. 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
2 septembre 2015 02:00
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Souvent surprotecteur, l’Etat semble focalisé sur certains risques qu’il tente d’éliminer mais passe à côté de l’essentiel: éviter le pire à sa population.

L’autoroute A1, axe névralgique qui relie Paris à Lille a été bloquée durant des heures et détruite par des gens du voyage qui ont occasionné des dégâts qui se chiffrent en millions et pris en otage des milliers d’estivants lors de cette journée classée « rouge » en raison des retours de vacances.
A l’origine de ce siège, les revendications d’un groupe de gens du voyage qui cherchaient à faire libérer un des leurs, actuellement incarcéré pour vol et voie de faits, afin qu’il puisse assister aux funérailles de son père. 
Cette demande s’inscrit dans la suite du drame de Roye (Somme) qui s’est déroulé la semaine dernière dans un campement de gens du voyage où un septuagénaire ivre a fait feu sur une famille et sur les gendarmes, tuant l’un d’entre eux ainsi que trois membres d’une famille dont un bébé.
La douleur des proches des victimes est compréhensible.
 En revanche leur réaction qui consiste à semer l’anarchie en détruisant le bien public que sont les autoroutes et en s’en prenant à des milliers d’automobilistes est totalement inadmissible.

 Pourtant, l’Etat-nounou de François Hollande n’a pas osé réagir. 

Ce matin, faute d’autorité, c’était une fois de lus le chaos sur les routes de France. 
Et si l’ordre est finalement revenu, c’est tout simplement parce que les gens du voyage ont obtenu gain de cause, par la force.


Cette attitude inconsistante est l’autre versant de l’Etat-nounou, cet Etat qui sous couvert de principe de précaution veut protéger sa population de toute une série de risques théoriques, supposés et parfois avérés comme l’obésité, le cancer ou la sécurité routière. 
S’en suit une inflation législative qui dépossède petit à petit le citoyen de ses libertés…

Mais comme c’est pour son bien… on peut taxer le sucre, la graisse ou l’essence. 
On lui impose des normes écologiques et sanitaires. 
L’imagination du « Nanny State » est très fertile pour parvenir à ses fins.
 On remarquera aussi que ces normes sont généralement assorties de taxes ou de système de régulations qui placent le citoyen, le contribuable ou l’entrepreneur en position d’infériorité.

Vous vous souvenez de Joseph Munninx, producteur de Herve au lait cru mis sur la paille par les agents de l’Afsca?
 Et du restaurant Comme Chez Soi, soumis à une demi dizaine de contrôles mensuels en tous genres? 
La caisse noire qui a été imposée chez les restaurateurs?
 La croisade anti-Uber pour cadenasser le transport rémunéré de personnes?
 On ne pourrait citer toutes les atteintes à la liberté de nos gros Etats nounous tant elles sont nombreuses!

 

Pour autant, ces « Nanny Sate » se montrent rarement capables de protéger leur population des menaces les plus sérieuses, qu’il s’agisse de la criminalité, du terrorisme ou de l’immigration massive. Le zèle qu’ils mettent à légiférer pour gérer le futile est en général inversement proportionnel à l’engagement qu’ils mettent dans l’affirmation de l’Etat face aux véritables périls. Il n’y a qu’un seul arbre, mais il cache toutes les forêts!
Cet Etat-nounou, est en réalité encore un des nombreux retours de manivelles de « Mai 68 ».
Paradoxalement, « il est interdit d’interdire » s’est mué en « Il est interdit d’interdire ce qu’il est difficile d’interdire ».
 La lâcheté, une marque de fabrique de notre société post-moderne.
 En pratiquant la politique de la démission, l' »Etat mou-mou » laisse le champ libre à la loi du plus fort.

A tous les niveaux, c’est elle qui prévaut désormais. 
Celui qui exige avec violence est systématiquement récompensé car personne ne veut prendre la responsabilité de s’opposer à lui. 
Un souci d’argent? 
Rendez-vous au CPAS, menacez un agent, cassez-lui son guichet et vous serez reçu par le président en personne qui vous déroulera le tapis rouge pour vous permettre d’accéder à vos droits!

En effet, l’Etat-nounou qui infantilise sa population n’échappe pas à la tyrannie de l’enfant roi que lui font subir les sociopathes en tout genre.
 Aujourd’hui les testostéronés de base façon « gens du voyage », hier  et encore pour longtemps les communautaristes radicalisés version terroriste, sans oublier tous ces « cas isolés » qui se multiplient dangereusement.
Idem en matière de relations internationales.

 Pour sauver la face, et les fesses qui vont avec, combien de nos dirigeants ne payent pas de rançons rubis sur l’ongle pour récupérer leurs ressortissants?
 Et tant pis si la fois suivante on fait monter les enchères en prenant plus d’otages… 
Ce qui est pris, même en terme de popularité, n’est plus à prendre.

François Hollande ne rate d’ailleurs jamais aucune occasion d’aller jouer les miss bisous sur le tarmac en compagnie d’otages libérés. 

Si ça fait remonter la courbe de popularité l’espace de quelques jours, pas sûr que cela soit très rentable pour la crédibilité de la France sur la scène internationale.

 Pendant ce temps là, la mère Royal, elle, elle veille au pot de Nutella!

La famille nouvelle. 
L’Etat réinventé.
 Plus de contrôle pour moins de sécurité. 
Plus d’attentats et moins de compétitivité. 
Elle est pas belle la vie?

T.H

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1 septembre 2015 13:30
Le gouvernement envisage d'élargir l'assiette de la redevance télé, alors que plus de 50% des personnes qui regardent la télé le font sur un autre support, selon la ministre de la Culture Fleur Pellerin.

Le gouvernement prendra une décision début octobre sur une possible réforme de la redevance audiovisuelle, dont le montant (136 euros) pourrait être "légèrement" augmenté ou l'assiette "modernisée", a déclaré jeudi 27 août la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin.

"Les usages, la consommation de télévision se passent aujourd'hui de plus en plus sur internet. Plus de 50% des personnes qui regardent la télé la regardent sur un autre support ou un autre canal", a-t-elle expliqué sur iTélé.

"Ça n'a pas de sens de dire que ceux qui contribuent à l'audiovisuel public ne sont que la moitié ou moins de la moitié des utilisateurs", a-t-elle ajouté. Le taux d'équipement en téléviseurs des foyers français reste toutefois de 96,7%.

Contraire à la promesse d'Hollande

Un rapport rendu public en février dernier sur l'avenir de France Télévisions préconise l'élargissement de la redevance aux"seconds écrans".

"Asseoir une redevance sur le poste de télévision, à l'heure où on regarde les programmes sur sa tablette, ce n'est pas idéal", déclarait Delphine Ernotte, la nouvelle présidente de France Télévisions, dans l'édition de mardi 25 août du Monde.

 

La réflexion sera tranchée début octobre, a déclaré Fleur Pellerin. Une extension de la redevance ou une revalorisation va a contrario de la promesse de François Hollande de baisser en 2016 la pression fiscale sur les ménages.

 (avec Reuters)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
30 août 2015 02:48

« Le dossier est clos », tranchait l’Elysée le 5 août après la décision de ne pas livrer à la Russie deux navires dont la commande s’était élevée à 1,2 milliard d’euros. Tel n’était pas l’avis de Présent (voir Présent du 8 août) qui, outre l’incalculable perte de crédit frappant désormais, et sans doute durablement, nos industries d’armement, s’interrogeait sur « le montant exact de l’ardoise » laissée par le refus de vente des Mistral.
 

Sans doute informé par un ponte de la Direction des constructions navales (DCNS) constructrice des deux porte-hélicoptères et furieuse du mauvais coup qui lui a été porté,

 Le Canard enchaîné vient de répondre à la question : plus de 2 milliards d’euros. Au remboursement à Moscou des arrhes déjà versés (896 millions d’euros), il faudra en effet ajouter ceux des « frais engagés pour aménager le port de Vladivostok afin d’accueillir les nouveaux navires », de « l’adaptation en version maritime des 32 hélicoptères K52 emmenés par les navires », ainsi que « la formation de 400 marins russes pendant un an et demi ».

Soit 300 millions d’euros. Mais il faudra aussi dédommager la DCNS (350 millions d’euros environ), « dérussifier » les navires en les adaptant aux normes de l’OTAN (200 millions) et continuer à assurer jusqu’à leur revente – éventuelle – le gardiennage et la maintenance, évalués à un million par jour, des Mistral à quai dans le port de Saint-Nazaire.

Alors que l’argent manque si cruellement pour secourir les agriculteurs et les entreprises touchées par la crise, la servilité de Paris face au diktat de Washington va donc nous coûter 2 milliards d’euros. Et il y a encore plus grave : avant de reprendre sa parole, la France aurait en effet effectué un transfert de technologie par la transmission de 150.000 pages de spécifications techniques à la Russie… qui a donc maintenant tous les éléments en main pour construire des clones du Mistral ! Comme on sait, un malheur n’arrive jamais seul.

En même temps que Paris et Moscou arrivaient au « meilleur accord possible » (cf. l’inénarrable Le Drian dont on espère que, probable tête de liste socialiste aux régionales en Bretagne, il paiera cher sa complicité dans cette dilapidation des deniers publics), le premier ministre indien Narendra Modi, qu’un Hollande épanoui avait reçu avec faste à Paris en avril dernier, lançait le 3 août sa bombe à fragmentation : réflexion faite, il « annulait » le fabuleux contrat de 22 milliards d’euros pour 126 Rafale envisagé avec Dassault, ces bijoux étant décidément trop chers et trop sophistiqués (voir Présent du 5 août).

L’aviation indienne ayant cependant un besoin urgent de renouveler sa flotte, quels appareils seront donc choisis à la place ? Sans doute des… Mig-35 russes, auxquels ses pilotes sont habitués ! Vladimir Poutine n’est pas seulement un pêcheur et chasseur émérite. C’est aussi un judoka et un redoutable joueur d’échecs, sachant anticiper les coups. Le contraire du paltoquet Hollande à l’éternel sourire de ravi de la crèche, qui vient de s’auto-infliger le pire désastre de son quinquennat.

Camille Galic
16/08/2015

Source : Présent

Correspondance Polémia – 26/08/2015

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27 août 2015 03:28

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LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Pour Emmanuelle Cosse, si le Liban arrive à compter 25% de réfugiés dans sa population, la France, plus riche, «a les moyens de ne pas se poser (la) question du nombre» de migrants à accueillir.

Si à gauche comme à droite la crise des migrants se révèle être un débat d'équilibriste, il semble plus simple à la tête d'Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), où le traditionnel «Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde», autant utilisé au PS que chez les Républicains (LR), ne fait pas recette. «Je crois sincèrement, que ce n'est pas en posant la question du nombre que l'on répond» à la crise des migrants, explique Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale du parti invitée mardi d'ITélé. «Ce n'est pas une bonne manière de poser (le débat) car ça laisse entendre que c'est un afflux de populations», juge la conseillère régionale d'Île-de-France.

L'élue veut «une politique européenne sur la question de l'accueil des réfugiés et surtout (qu'elle) dise “Maintenant nous accueillons les gens qui sont sur notre territoire”. Il n'y a pas d'autre possiblité». Pour appuyer son argument, l'écologiste a cette comparaison: «Aujourd'hui, combien le Liban accueille-t-il de réfugiés? Plus d'un quart de sa population». Ajoutant: «Je crois qu'en France on a les moyens de ne pas se poser cette question-là. Nous sommes un pays extrêmement riche qui a des capacités d'accueil extrêmement fortes». «Donnons le message que nous accueillons tout le monde et que nous pouvons leur donner des droits (...) Ce sont des gens qui n'ont pas le choix de toute façon», explique-t-elle.

«Je l'assume totalement»

L'écologiste trouve «inadmissible qu'on laisse ces gens qui ont déjà vécu des choses extrêmement difficiles dans cet avenir totalement incertain». Et si son discours peut sembler isolé, elle n'en a cure: «Je l'assume totalement. On ne peut pas être le pays des Droits de l'Homme et de la dignité humaine et se cacher la face devant des réfugiés qui sont à côté de nous». Une déclaration qui devrait agacer le député EELV François de Rugy qui vient de publier “Ecologie ou gauchisme: il faut choisir” et qui a récemment fustigé «l'approche morale» de l'ex-ministre Cécile Duflot sur cette même question des migrants.

 

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22 août 2015 22:46
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18 août 2015 02:01
vallscambadelispoitiers

 

Une note de Michel Janva sur le Salon Beige. 

 

Voici les priorités de Valls :

 

1/ La croissance

La croissance économique devrait être supérieure à 1% au 1er semestre 2015. D’ici à la fin de l’année, elle devrait atteindre 1,5% en rythme annuel. « C’est la condition pour faire reculer le chômage. C’est notre priorité », a insisté Manuel Valls.

Résultat : la croissance est nulle au deuxième trimestre.

 

2/ Le chômage

« La priorité des priorités, c’est le chômage » (Valls)

Résultat : le chômage bat des records

 

3/ L’insécurité routière

« L’insécurité routière est une de nos priorités » (Valls)

Résultat : le nombre de morts sur les routes a augmenté de 19,2 %.

 

4/ La sécurité des Français

« La sécurité des Français est une priorité » (Valls)

Résultat : il y a 35 000 agressions par an à Paris, chiffre en nette augmentation.

 

5/ Redressement du commerce extérieur

« Le redressement du commerce extérieur, la priorité pour le Quai d’Orsay« 

Résultat : l’annulation de la vente des Mistral va coûter 2 milliards d’euros à la France


6/ L’école

« L’école est redevenue notre priorité » (Valls)

Résultats :

  • Les enseignants (habituellement à gauche) rejettent désormais massivement François Hollande et Najat Vallaud-Belkacem.
  • L’Académie française est vent debout contre la réforme des collèges de Najat Vallaud-Belkacem
  • L’Éducation nationale a été condamnée par le Conseil d’Etat pour avoir mis en place la Ligne Azur.

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14 août 2015 01:55
Nice-Matin_logo

 

 

 
Le rédacteur en chef de Nice Matin s’est octroyé un encart à la une de l’édition de samedi 8 août 2015 pour faire l’apologie de l’action de François Hollande qui est tellement grossière qu’elle en devient comique. Voici ce qu’il écrit :

À propos d’une libération: Décidément, n’en déplaise aux grincheux et aux opposants systématiques, la méthode Hollande s’avère de plus en plus souvent efficace.
Du moins si l’on s’en tient aux résultats : qu’il s’agisse de la vente de Rafale, ou d’autres dossiers décisifs en matière de commerce extérieur, qu’il s’agisse de négociations internationales complexes, qu’il s’agisse enfin de la libération d’otages, le choix de la discrétion dans le dialogue direct, ou à l’aide d’intermédiaires intelligemment choisis, s’avère la seule démarche qui laisse espérer de réels succès.
On pourra au moins créditer l’actuel chef de l’État de faire preuve d’un vrai savoir-faire en ce domaine. Jusqu’alors, le caractère manœuvrier du Président était plutôt porté à son débit. Il va désormais falloir se poser la question de savoir si finalement ce ne sera pas plutôt porté à son crédit le moment venu, c’est-à-dire en… 2017 !
Et même si la question du chômage reste centrale, cette méthode Hollande constitue incontestablement une nouvelle donne pour la future présidentielle.
Robert Namias

Ne riez pas, c’est écrit. 
À la une, qui plus est. 
Relisons en nous efforçant de ne point en rire cette fois-ci.
 
qu’il s’agisse de la vente de Rafale :


Robert Namias commence par ce qu’il considère comme le haut fait de l’action présidentielle, la vente d’armement. 
Ces quelques avions de combat sont vendus à des pays islamiques instables et pourraient se trouver entre les mains de fanatiques islamistes comme cela s’est passé avec l’armement américain en Irak.
 
ou d’autres dossiers décisifs en matière de commerce extérieur :

quels dossiers décisifs ?
 La Russie peut-être, avec laquelle la France perd des milliards d’Euros d’exportation, non seulement d’armement, mais de produits alimentaires. 
L’article de Robert Namias tombe en même temps que notre pays annonce le paiement d’une pénalité record pour rupture unilatérale de contrat.
 
qu’il s’agisse de négociations internationales complexes :

là non plus, on ne voit pas bien ce quoi il s’agit. 
Les accords de Minsk ? 
L’alignement zélé sur la politique nord-américaine ?

 Les négociations secrètes sur le Traité Transatlantique ?
 L’armement secret de groupes terroristes au Moyen-Orient ?
 
qu’il s’agisse enfin de la libération d’otages :

il nous a bien été dit que les ravisseurs n’avaient aucune velléité religieuse et qu’il s’agissait d’un rapt crapuleux.
 Donc la France a payé la rançon. Rien d’exceptionnel dans tout ça.
 
le choix de la discrétion dans le dialogue direct, ou à l’aide d’intermédiaires intelligemment choisis, s’avère la seule démarche qui laisse espérer de réels succès. On pourra au moins créditer l’actuel chef de l’État de faire preuve d’un vrai savoir-faire en ce domaine :

Difficile de faire plus mensonger et obséquieux.
 
Jusqu’alors, le caractère manœuvrier du Président était plutôt porté à son débit. Il va désormais falloir se poser la question de savoir si finalement ce ne sera pas plutôt porté à son crédit le moment venu, c’est-à-dire en… 2017 !

Nous y voilà : sachez qu’Hollande prépare sa candidature pour 2017.
 
Et même si la question du chômage reste centrale

Une petite larme pour les mille personnes qui perdent chaque jour leur emploi. 
Des chiffres bien arrangés nous montreront bientôt que « l’augmentation du chômage diminue ».
 Et donc que la bataille du chômage est gagnée.
 
cette méthode Hollande constitue incontestablement une nouvelle donne pour la future présidentielle.

Qui osera défier un président aussi solide et compétent ?

 Les lecteurs de Nice Matin en resteront pantois, et on comprend pourquoi ils sont de moins en moins nombreux à acheter ce qui fut leur journal du matin. 

Mais monsieur Namias a bien besoin des subventions d’État pour maintenir le titre en sursis jusqu’en 2017.

Pendant ce temps-là, il est Charlie.
 
Georges Gourdin
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