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david MIEGE
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4 juin 2015 02:43
Ces quartiers français qui se rêvent en Palestine «Une France antijuive?» de Pierre-André Taguieff

A la liste déjà longue des fractures françaises, faut-il désormais ajouter celle qui sépare ceux et celles qui « se sont sentis Charlie » de ceux qui « ne se sont pas sentis Charlie » ?

Et au sein de ceux-ci faut-il ajouter ceux qui se sont sentis « casher » ou bien pas casher du tout ?

Tous les « je suis Charlie » se sont-ils simultanément sentis « hyper casher » ? Et s’il n’y avait eu que la tuerie dans le magasin casher, combien se seraient sentis solidaires ?

Ces lignes de partage sont-elles les plus pertinentes pour comprendre les tiraillements de la société française ?

Se substituent-elles au clivage droite/gauche ou bien traversent-elles ce même clivage ?

Y aurait-il une autre ligne de fracture, plus enfouie, plus difficile à admettre tant elle relève de ces parts d’ombres qu’on se refuse à éclairer, de celles dont on dénie la réalité ?

Le déni idéologique du réel au profit d’une réécriture idéologique de nos réalités est une constante des passions françaises. Depuis l’affaire Dreyfus, depuis Vichy, depuis la guerre d’Algérie, le peuple français ne parvient pas à sortir d’une guerre civile permanente où s’affrontent régulièrement intelligentsia et classe politique.

Rares sont ceux qui vont explorer les parts gênantes de ces conflits : combien de temps s’est-il écoulé en France pour porter un regard critique sur les bienfaits du communisme, pour admettre que l’avenir radieux promis n’était pas si radieux que cela ? L’aveuglement idéologique est le corollaire des passions intellectuelles hexagonales. Le corollaire de ce corollaire est l’incapacité à penser ailleurs qu’à l’intérieur de ce face à face.

D’autres facteurs ont construit un autre paysage sociétal. L’accélération des flux migratoires, la concentration des populations issues de l’immigration arabo-musulmane ont simultanément changé le paysage démographique français autant qu’elles ont importé tous les éléments identitaires, tout l’imaginaire politique idéologique ou culturel de ces populations nouvelles, installées en France et en Europe.

Le rapport aux Juifs et à Israël fait partie des éléments premiers de cet imaginaire. Les populations arabo-musulmanes ont largement fait de la haine d’Israël le ciment identitaire de leur ressentiment.

La Palestine semble être devenue une patrie imaginaire, une patrie fantasmatique permettant une identification nouvelle : ceux qui se vivent sans patrie de Trappes ou de Bondy trouvent le reflet de leur condition dans le peuple sans patrie de Palestine.

Les Indigènes de la République prétendent retrouver ici le reflet du sort fait aux Palestiniens par Israël. Arabes ici, arabes là-bas. Islam ici, islam là-bas. Police ici, Tsahal là-bas. FN ici, colons là-bas.

Comment comprendre que la Palestine soit la seule cause mobilisatrice pour la « jeunesse des quartiers » ?

Comment comprendre la fièvre qui saisit les banlieues dès qu’un conflit éclate entre Israël et les Palestiniens ?

Comment comprendre l’accumulation accélérée de passages à l’acte antijuifs commis depuis vingt ans par des jeunes issus de l’immigration arabo-musulmane ?

Comment comprendre la popularité d’un Dieudonné au sein de ces populations ? Pourquoi la guerre à Gaza pendant l’été 2014 a-t-elle mobilisé tant de fureur antijuive à Sarcelles et à Paris, alors que dans le même temps les massacres arabo-arabes ou islamo-islamistes laissent indifférents les mêmes « jeunes-des-quartiers-sensibles » ?

Cette nouvelle donne antijuive contemporaine a été massivement déniée. La nouvelle question antijuive pose en creux toutes les questions à entrées multiples qui obligent à reconsidérer à la fois les données autant que les grilles d’analyse. Ce qui était pertinent à la fin des années 1960 ne l’est plus en 2015.

Voilà plus d’une vingtaine d’années que Pierre-André Taguieff repère, analyse, dénonce les formes contemporaines du racisme, leurs nouveaux énoncés, leurs stratagèmes et leurs masques.

Depuis plus de vingt ans Taguieff a fait du racisme, et en particulier de l’antisémitisme, le baromètre des fluctuations idéologiques de l’hexagone. Ce faisant, le chercheur a totalement renouvelé les catégories intellectuelles qui permettent de comprendre la mécanique intime de cette incurable maladie sociale. Le titre de son dernier ouvrage Une France antijuive ?

...

Cette « nouvelle judéophobie », pour reprendre les mots de Pierre-André Taguieff, figure désormais en tête de liste des questions qui minent la société française.

Combien d’années ont-elles été perdues pour ne pas avoir voulu regarder en face la progression de ce cancer ?

Combien ont été perdues dans le refus de considérer que ce racisme-là devait être repensé autour du terreau où il fleurissait ?

Combien de temps pour comprendre que la construction identitaire des « jeunes-des-cités » s’alimentait de cette haine particulière ?

Combien de temps perdu à ne pas voir que la progression de l’islamisme développait simultanément cette culture du ressentiment antijuif ?

Tous ces ingrédients multiples ont fusionné dans le passage à l’acte meurtrier des 7 et 9 janvier dernier. Le sang des « blasphémateurs » s’est mêlé à celui des Juifs, comme objet d’une même répulsion.

La haine des « croisés, des mécréants et des Juifs », pour reprendre la phraséologie islamiste quels qu’en soient les divers auteurs, fait désormais partie des passions idéologiques d’une certaine France.

La raison en est évidente : la présence de plus en plus importante de populations d’origine arabo-musulmane a atteint une masse critique telle qu’elle développe en son sein les mêmes fureurs qui agitent le monde arabo-musulman à l’intérieur de son aire géographique. Voilà que ces nouveaux mots de « djihad », « fatwa », « hidjab » et autres salafisme ont envahi l’espace public européen et font désormais partie du paysage langagier.

La haine du Juif fait partie des codes culturels banalisés des « banlieues sensibles », comme on sait si bien dire en novlangue politico-médiatique.

C’est ce paysage que Taguieff analyse au scalpel : d’abord les faits puis les mécanismes qui les lient, en particulier les passerelles idéologiques et les passeurs qui ont permis à ce nouveau paysage de se construire. Pendant des années, ceux qui sont chargés de penser la société ont dénié cette réalité.

Les sciences sociales préféraient cultiver et entretenir ce qu’il était si confortable de cultiver et d’entretenir : la vision d’un monde partagé entre riches et pauvres, sans s’inquiéter du fait que les pauvres pouvaient aussi développer des haines idéologiques symétriques. Pendant des années, Taguieff fut considéré par la bien-pensance sociologique comme produisant des analyses « réacs ».

Dans le conformisme autoproclamé « progressiste » du milieu académique il n’est pas bien vu de bousculer certaines rentes de situation. Il faut se souvenir des cabales organisées contre Pierre-André Taguieff par des « vigilants » de gauche pour avoir osé transgresser quelques tabous de la pensée autorisée.

La paresse intellectuelle autant que le conformisme idéologique ont nourri le boycott de ses ouvrages dès que ceux-ci sortaient des catégories habituelles de l’antiracisme. Pourtant Taguieff avait été l’un des premiers à repérer les mauvaises effluves de la Nouvelle Droite du début des années 80, tout comme il fut l’un des premiers analystes de la menace lepéniste, de ses sources, de sa généalogie.

Rien n’y fit : pour avoir osé repérer ce qui pouvait contester la sainteté de Stéphane Hessel, Taguieff fut aussitôt assigné au rôle de compagnon de route des penseurs réacs dont l’Obs etMediapart adorent dresser la liste.

De Garaudy en Abbé Pierre, de Faurisson en Dieudonné, de Tariq Ramadan en Alain Soral, la liste est longue de ces prêcheurs de haine ayant alimenté un air du temps dont les 7 et 9 janvier sont aussi l’aboutissement.

Chaque production de Taguieff est une mine de renseignements, de rappels des faits et de mise en relation de ces faits pour faire apparaître les cheminements, y compris les chemins de traverse.

Les questions que pose Taguieff à travers le présent ouvrage doivent être entendues de toute urgence. Si Une France antijuive pointe son vilain museau, il y a bien péril en la demeure et ce péril a singulièrement progressé.

Le moment présent signe une fracture dans le paysage national et c’est probablement autour du rapport au « signe juif » que se joue la survie de la France en tant que nation.

Taguieff rappelle les mots du Premier Ministre, Manuel Valls : « Sans les Juifs, la France ne serait plus la France ».

Ce livre est une convocation à ouvrir tout grand les yeux devant une menace majeure : ce qui menace les juifs menace la France. Il n’est pas trop tard pour penser et agir. A lire de toute urgence.

*Photo : LICHTFELD EREZ/SIPA/1407201217

http://www.causeur.fr/taguieff-une-france-antijuive-33041.htmlSOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
4 juin 2015 02:32

La « grande parade métèque » est un défilé « festif » annuel organisé par des bobos en Seine-Saint-Denis pour vanter les bienfaits de l’immigration… A ce stade de délire, tout commentaire devient superflu.

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
3 juin 2015 03:03
Contrairement à la propagande de la Gauche l’immigration est un fiasco financier pour la France

L’assurance maladie, l’assurance chômage protègent de moins en moins les français et laissent sur le carreau de plus en plus de sans-droits.

Prenons l’exemple d’une personne handicapée à 80 % percevant l’AAH d’un montant de 800 euros mensuel (calculée en fonction des revenus du ménage) arrivant à l’âge de la retraite peut percevoir le minimum vieillesse, qui devra être remboursé par ses descendants et retenu sur son petit patrimoine.

Mieux encore, si son conjoint bénéficie de 1242 euros par mois de retraite, la personne handicapée ne touchera pas un euro. C’est un exemple parmi tant d’autres que nous devons à nos élus !

La puissance du réseau politique, permet de diffuser à grande échelle, et de toucher beaucoup plus facilement une grande audience, sous couvert d’actions en faveur de l’environnement, ou dans le cadre d’alternatives sociétales, de phagocyter les conseils des diverses administrations, associations, et syndicats.

Ces aides complexes, octroyées suivant des critères obscures se révèlent, dans leur mise en œuvre, être injustement réparties. De plus en plus de travailleurs, se retrouvent déclassés et seule une élite composée de techniciens hautement qualifiés, d’experts, de managers et de publicistes sauvent leur peau, accélérant ainsi l’émergence d’une société duale. Dominés par la double concurrence des automates et de la main d’œuvre surexploitée dans des ateliers sordides du bout du monde, le travail humain rémunéré est constamment déclassé.

Ne pas oublier la loi en faveur des squatters !

euro-reconquista.com – COMMENT LA LOI ENCOURAGE LES SQUATTERS

www.euro-reconquista.com/site/spip.php?article520

… il s’avère que certains sites donnent la marche à suivre et tous les conseils utiles pour l’installation de squatters … l’article 38 de la loi n° 2007

Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa …

www.vosdroits.service-public.fr/particuliers/F16871.xhtml

Elle remplace le minimum vieillesse depuis 2006. … Conditions d’âge Vous pouvez bénéficier de l’Aspa si vous avez au moins 65 ans. Cependant, …

800€ par mois pour un retraité étranger n’ayant jamais …

www.agoravox.fr/actualites/politique/article/800eur-par-mois-pour

800€ par mois pour un retraité étranger n’ayant jamais … du minimum vieillesse dont 25 167 étrangers … qui n’ont jamais cotisé en France .

La Débâcle financière a débuté quand la Banque de France a cessé de mettre en circulation la monnaie grâce à l’action de Pompidou et de Giscard d’Estaing qui ont offert la France aux banques ! (loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973). L’article 104 du traité de Maastricht, puis l’article 123 du traité de Lisbonne, ont retiré le droit de création monétaire à la Banque de France en mettant la monnaie au pouvoir des banques et sociétés d’assurance. (Acte fondateur, et destructeur La Banque de France ne peut donc plus financer les déficits publics par de la création monétaire) permettant la mainmise des marchés financiers sur l’État.

Le FMI et la BCE souhaitent désétatiser les entreprises publiques ménageant les protagonistes que sont les banques et la finance. (En l’espèce, le directoire de la banque centrale européenne, dissociée de toute persévérance démocratique).

La France a approuvé officiellement, en décembre 1996, (sans discussion de ce problème au sein d’assemblées politiques, sans consultation nationale), le pacte de stabilité, ce codicille à Maastricht le rêve de feu Jean Monnet. Le gouvernement français a accepté d’être mis à l’amende, sous forme de sanctions pécuniaires versées au budget de l’Europe dès que sa politique économique sort des critères de convergence ordonnés par Maastricht dans le but de répondre du maintien de la valeur de l’euro. Sanctions pécuniaires qui frappent un délit fiscal … Il ne manque plus que la geôle !

Le 29 mai 2005, le peuple français, par son vote, excluait le projet de constitution européenne. Nicolas Sarkozy, sans référendum, a fait adopter« la dite constitution » sous un autre vocable, illustre le type même de la manipulation. Il faut garder son esprit critique en éveil, pour ne pas se laisser berner.

Le Parlement français ratifie le traité de Lisbonne …

www.euractiv.fr/institutions/la-france-et-luearticlele-parlement

… le Parlement français a approuvé massivement cette semaine la ratification du traité de Lisbonne. … par les collaborateurs de Nicolas Sarkozy. …

Nicolas Sarkozy, de façon sournoise n’a pas jugé utile cette procédure qui permet à tous les citoyens d’un pays de manifester par un vote l’approbation ou le rejet d’une mesure d’intérêt général. Je pensais que la France était un état dans lequel avait cours le régime démocratique. Le maître révélant son vrai visage s’est paré de sa loi écrite par lui dans « la constitution qu’il a fait sienne » pour qualifier de légale la mise au pas du peuple ; cette loi n’est donc pas avec nous mais contre nous…

Petit bonus supplémentaire :

Le Traité de Lisbonne sous sa fallacieuse apparence, prohibe de refouler les bateaux de clandestins vers l’Afrique… la constitution (« le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ») : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». L’article 2, définit la République comme le gouvernement du peuple par le peuple ; l’article 5, confie au président de la République la mission de veiller à l’intégrité du territoire, dont le contrôle des frontières fait partie ; l’article 16, autorise le chef de l’Etat à user de pouvoirs spéciaux quand cette même intégrité est menacée « de manière grave ou immédiate », intégrité qui s’effondre dès lors que l’Etat n’a plus la surveillance personnelle de son territoire !

Au fait, c’est quoi la prévarication ? En plus le traité de Lisbonne est à durée indéterminé….

Les parlementaires PS et Verts y figurent, comme autant de garanties de respectabilité, l’ont rendue réalisable par le vote au congrès de Versailles, doivent des comptes au peuple qu’ils ont trompé. L’Europe engloutit les consciences dans un magma, renforcée de la massue du FMI, livre les peuples aux banksters. Nous devons nous pencher sérieusement sur leur financement, pour éviter qu’ils n’utilisent à leur profit l’espace public pour que vous cédiez à l’élan émotionnel qui vous fait vaincre les barrières de la fatigue…l’obéissance qui vainc vos instincts

Nous vivons une dictature feutrée déguisée en gouvernance où nos racailles se prenant pour des Black panthers américains épousent la religion de l’Islam… le prosélytisme domine tous les codes, recrute par ce biais des jeunes idéalistes. L’emprise mentale se fait donc de manière particulièrement insidieuse.

L’article 104 du traité de Maastricht, puis l’article 123 du traité de Lisbonne, ont retiré le droit de création monétaire à la Banque de France, en mettant la monnaie au pouvoir des banques et sociétés d’assurance, des marchés financiers au moment où ceux-ci allaient s’effondrer.

Le traité de Lisbonne a donné le goût de l’impunité et de la récidive à certains voyous de la politique. Avant le 29 mai 2005, l’Union européenne était démocratique. Elle est maintenant, antidémocratique et autoritaire. Les budgets nationaux sont soumis à un examen préalable de la Commission de Bruxelles. . Les Etats nations sont devenus des colonies de la Commission. Les articles du traité de Lisbonne placent les budgets nationaux sous l’allégeance des investisseurs internationaux.

Ils empêchent le recours aux banques centrales pour procurer des fonds aux Etats. Ils interdisent toute limitation des mouvements de capitaux aux frontières de l’Union.

Le traité de Lisbonne est coupable de la crise des dettes nationales. C’est un grand marché sauvage rentable qui traite l’homme comme du bétail et se fout de l’humain, de la culture, de l’histoire et de l’environnement (contribution des surprofits que génèrent les délocalisations et l’automatisation)

La crise actuelle oblige à rompre avec le traité de Lisbonne. Il est impératif de superviser les mouvements de capitaux. Le traité de Lisbonne le refuse. La BCE doit élaborer la relance économique. Le traité lui ordonne formellement de garantir la stabilité des prix au risque de l’asphyxie. Il faut en finir avec le libre-échange, le dumping social et écologique. Le traité y fait obstacle empêchant de relancer l’économie utile. Le traité de Lisbonne proscrit les aides publiques et contraint à une libéralisation des services publics. Le nécessaire est interdit, le nocif est obligatoire.

Le peuple doit prendre conscience pour obliger le traité de Lisbonne à mettre bas son masque et juger de la responsabilité de chacun…

Analysez le TAFTA…et comment le peuple n’a plus droit à la parole ! On connait donc la socialisation des pertes, permettant de remettre à flots des établissements financiers qui prêtent aux États européens en crise à des taux d’intérêt prohibitifs, en se refinançant auprès de la BCE.

Les banques privées profitent de l’impossibilité pour les États d’emprunter directement à la BCE sans oublier l’intervention de l’État pour sauver les banques et bloquer la récession en ayant pour conséquences une baisse des recettes fiscales…

Il faut mettre en œuvre une nouvelle politique monétaire par une rupture avec l’emprise des marchés financiers. La BCE et les banques centrales nationales doivent pouvoir financer directement par création monétaire les déficits publics.

La France pourrait s’appuyer sur le « compromis de Luxembourg » qui prévoit que les États peuvent enfreindre aux règles européennes s’ils estiment que leur « intérêt vital » est en jeu.

Cette disposition particulière appelée de « l’opt out » a été utilisée par le Royaume-Uni, la Pologne, la République tchèque pour rejeter la Charte des droits fondamentaux intégrée au traité de Lisbonne.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
31 mai 2015 01:39
Rennes. Les squatteurs du 94 rue de Châtillon liés au fichage de policiers ? MAJ : la justice ordonne l’expulsion immédiate

MISE À JOUR DU 29 MAI À 10H00. Le tribunal d’instance de Rennes vient d’ordonner l’expulsion immédiate des squatteurs qui occupent la maison de Maryvonne Thamin à Rennes depuis 18 mois

29/05/2015 – 07h00 Rennes (Breizh-info.com) – L’affaire Maryvonne devrait connaitre une première conclusion, ce vendredi, alors que le tribunal de Rennes s’apprête à rendre son jugement concernant le référé en expulsion déposé par Maître Billaud, avocat de Maryvonne Thamin.

A noter que lors des plaidoiries, l’avocat des squatteurs – qui sait qu’ils vont être expulsés – a demandé à ce qu’ils aient un délai pour pouvoir partir, un peu comme un cambrioleur demanderait à un juge la permission de ranger sa marchandise avant d’aller en prison.

Depuis le début de l’affaire, par un tour de passe passe médiatique, les squatteurs – qui se sont introduits par effraction dans la maison de Mme Thamin avant d’occuper les lieux – tentent de passer presque pour des victimes, des bonnes âmes qui auraient vu une maison mal entretenue et qui l’auraient retapé – et cela tout en se revendiquant dans la précarité la plus extrême.

En outre, ils ont ces dernières semaines révélés au grand public – avec la complicité de Gaspard Glantz, un journaliste militant d’extrême-gauche ayant ses entrées dans toutes les manifestations ou rassemblements de radicaux, comme à Libération ou à Vice – leurs liens, leur proximité idéologique (voir leur appartenance ?), avec le Collectif antifasciste rennais, n’hésitant pas à diffamer, mentir, via dossiers et vidéos, pour tenter de discréditer les partisans de Maryvonne Thamin, mais aussi l’octogénaire, son avocat et les médias qui ont été en pointe sur cette affaire.

Difficile néanmoins d’identifier ces individus qui témoignent systématiquement à visages masqués, qui ne signent aucune de leur déclaration, qui n’ont par ailleurs jamais été contrôlé par les autorités, ce qui pose un problème de sécurité publique.

Quoi qu’il en soit, les agissements des squatteurs, qui, appuyés par le collectif antifasciste rennais, ont formé un collectif de soutien nommé « comité de soutien aux habitants du 94 rue de Châtillon » ne sont pas sans rappeler une autre affaire récente, à Rennes, pour laquelle tous les regards s’étaient déjà tournés vers l’extrême-gauche rennaise : le fichage de policiers et de gardiens de prison ainsi que la publication, sur Internet, de leurs coordonnées, de leurs adresses et même de photos de familles.

A ce jour, si le site Internet n’est plus accessible, l’enquête n’a pour le moment abouti à aucune arrestation – les choses se débloquant visiblement moins rapidement pour la base de la police que quand il en va de la crédibilité d’un Ministre de l’intérieur.

Riseup, un hébergeur militant.

Néanmoins, l’adresse mail utilisée par le collectif (un de plus) qui fichait les policiers est issue du même réseau que l’adresse mail du collectif antifa ou encore que l’adresse mail du comité de soutien aux squatteurs : un réseau nommé Riseup – réseau américain basé à Seattle et qui se définit ainsi : « Riseup fournit des outils de communication informatique pour les personnes et les groupes qui militent en faveur d’un changement social libérateur. » avant d’expliquer en rubrique « qui sommes nous ? » : « Notre but est d’aider à la création d’une société libre, un monde avec l’insouciance et la liberté d’expression, un monde sans oppression ou hiérarchie, où le pouvoir est partagé de manière égalitaire.

Nous réalisons ceci en fournissant la communication et des ressources informatiques aux alliéEs engagéEs dans les luttes contre le capitalisme et les autres formes d’oppression. Nous valorisons, soutenons et nous engageons dans des luttes pour la libération humaine, le traitement éthique des animaux et la durabilité écologique. Nous joignons le combat pour la liberté et l’autodétermination de tous les groupes opprimés. Nous nous opposons à toutes les formes de préjugé, d’autoritarisme et d’avant-gardisme. ».

Un réseau qui ne fonctionne que par cooptation : « Il y a deux façons d’avoir votre compte approuvé: vous pouvez obtenir des codes d’invitation des utilisateurs existants que vous connaissez ou attendre que nous approuvons votre demande »

Pour certains policiers rennais, il ne fait aucun doute que ces collectifs sont liés les uns aux autres : « ce sont les mêmes personnes que vous retrouvez pour les squats, dans les manifestations antifascistes, dans les rassemblements comme encore celui , récent, en hommage à Zyed et Bouna » nous confie l’un d’entre eux, avant de concéder néanmoins : « ils sont très bien organisés, très bien sécurisés aussi, ce qui rend difficile les enquêtes les concernant. Et ils bénéficient à Rennes d’un climat assez favorable, quand ils ne sont tout simplement protégés par la loi, comme pour l’affaire de la rue de châtillon. »

Photo : capture d’écran youtube
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
30 mai 2015 01:15

 

Quand pour une star Américaine Paris est un cauchemar, imaginez pour ses habitants !

On apprend que Scarlett Johanson, bien connue des cinéphiles, vient de déclarer que Paris est un cauchemar sécuritaire. Mariée à un Français, elle imaginait vivre dans un Paris, jadis « ville lumière ». Elle découvre, maintenant, que Paris est devenue « ville des ténèbres ». Elle ne se sent plus en sécurité. D’origine juive, la jeune femme est horrifiée par l’antisémitisme menaçant. Avec son bébé, elle décide de retourner aux Etats-Unis pour le préserver.

 

En même temps, aujourd’hui, 25 mai 2015, je suis informée par des voisins engagés du quartier du 18ème nord-est de Paris que, durant ce week-end, rue Pajol, des émeutes barbares entre subsahariens se sont déroulées, avec interventions « tardives » de la police.

Les habitants apeurés écrivent au maire socialo, Eric Lejoindre, successeur de Vaillant, sans obtenir de réponses. Ils écrivent également à l’ectoplasme élu UMP, Jean-Yves Bournazel, dont je doute qu’il passe à l’action paré de son statut « d’opposant » .

 

Bien entendu, les riverains se plaignent également au commissariat. Nous attendons les réactions de l’édile et du commissariat. Un autre ami de mes voisins, qui passait par là, affolé de voir que la circulation était bloquée par la barbaresque, ne dut son salut qu’à s’extraire coûte que coûte de la scène de guerre.

Tout cela se déroule aux pieds d’un haut lieu touristique, le Sacré Cœur. Comme d’ailleurs, cette installation-cloaque, de tentes d’envahisseurs Soudanais, Erythréens et autres Maghrébins, illégaux, faut-il le préciser, sous le métro la Chapelle, entretenus par des associations du camp du « Bien ».

Cette aire de Paris devenue un gigantesque bidonville intramuros. De ceux, manipulés par des associations gôchistes, qui viennent brailler à coups de tam-tam, devant l’Assemblée Nationale : « On est chez nous » tout aussi illégaux !

Dont on supposera que le bon Cazeneuve viendra naturaliser bien vite pour venir élargir l’électorat « d’origine » perdu à jamais. Pour se maintenir au pouvoir, ces fossoyeurs du peuple Français sont capables de toutes les infamies remplacistes, en plaçant les citoyens d’origine en situation de danger absolu.

Pour la rue Pajol, pas un mot dans les médias valets.

 

Voici deux lettres, de deux riverains, envoyées hier au maire islamo-collabo, Eric Lejoindre du 18ème arrondissement, qui décrivent l’émeute barbare et dont je préserve l’anonymat.

 

Monsieur le Maire,

Ces bandes se réunissent depuis plusieurs semaines sous mes fenêtres de la rue Pajol et je confirme que ces affrontements sont violents avec barres de fer, manches de bois avec lame au bout. Hier dimanche 24 mai, ils étaient une vingtaine dans un premier temps et ensuite de plus en plus nombreux courant dans tous les sens et empêchant la circulation.

Cela devient très inquiétant pour notre sécurité, les touristes se rendant à l’auberge de jeunesse sont médusés et la police, quant elle intervient, met un temps fou à se déplacer !!

Nous avons pu le constater récemment car dans mon immeuble des personnes qui causaient régulièrement des troubles de voisinage avec de fréquentes scènes de ménage, il y a 2 semaines vers 23h les cris de la femme et ceux des enfants étaient plus qu’alarmants ont fait que deux résidents ont voulu leur porter secours et se sont fait accueillir à coups de machette par le mari. La police a mis pratiquement 1 heure pour arriver, la mari avait largement le temps de massacrer toute sa famille !! Fort heureusement il n’y a pas eu de blessé.

Il n’y a plus actuellement de tribunaux correctionnels pour mineurs de 16-18 ans, merci Mme Taubira !! Alors que l’ancien chef de l’État défendait que les adolescents de 16 ans au troisième millénaire n’avaient plus rien à voir avec ce qu’étaient les jeunes du même âge au sortir de la guerre – et devaient donc être jugés différemment -, Christiane Taubira a voulu au contraire pousser au maximum le principe de l’«excuse de minorité».

C’est donc en toute impunité que ces bandes terrorisent le quartier, sachant qu’il n’y aura pas de sanctions et pour les riverains nous n’avons plus qu’à attendre que se produise un drame pour que nous soyons entendus..

Bien cordialement,

Une habitante de la rue Pajol

Autre courrier immédiatement adressé au maire, par cet ami qui a dû s’extraire, témoin de l’émeute :

Rixes entre bandes africaines rivales rue Pajol, ce dimanche

Monsieur le Maire,

Ce dimanche 24 mai 2015 vers 18h45, de violents affrontements dont j’ai pu être témoin, ont eu lieu rue Pajol entre deux bandes armées de barres métalliques (provenant vraisemblablement de trottinettes démantibulées…) Il y avait bien une cinquantaine de protagonistes, âgés de 14 et 17 ans . La circulation a été bloquée. Les riverains étaient consternés par ce genre de spectacle, hélas de plus en plus fréquents. Force est de constater que l’ordre public n’est plus assuré face à ces bandes que le laxisme ambiant a mises dans la toute puissance. J’habite ce quartier depuis trente ans et constate avec tristesse, la déliquescence environnementale de l’espace public.

Un habitant du quartier :

PARIS VILLE LUMIÈRE N’EST PLUS, ELLE FAIT PLACE À PARIS VILLE DES TÉNÈBRES !

Lu sur Riposte Laïque

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
29 mai 2015 03:01

Xavier Raufer, docteur en géopolitique et criminologue, dévoile en exclusivité pour Boulevard Voltaire les 56 « Quartiers sensibles de non-droit », dans les 23 départements concernés. Philippe Franceschi, consultant en sécurité, propose des mesures pour y rémédier.

« Politique de la ville » : le retour. Après les attentats du début janvier, le gouvernement a promis des mesures fortes pour la « politique de la ville ».

Le 6 mars 2015, se tenait enfin, en grande pompe, un « Comité interministériel des villes » : 16 ministres et secrétaires d’État y planchèrent sur le thème « égalité et citoyenneté, la République en actes ». [...] Ce comité aurait d’abord pu expliquer aux Français par quel miracle, plus encore de politique de la ville aurait un effet positif, au vu de l’absolu échec de ladite politique, ces trois décennies écoulées. Et pourquoi des enragés à la Merah, Kouachi, etc., cesseraient de massacrer des innocents si l’on accroissait la mixité sociale, eux qui vomissent toute proximité avec des infidèles.

Le désordre y règne dans les « quartiers sensibles de non-droit ». Le chaos y pointe. Si l’ordre n’y est pas rétabli sans tarder, s’ils s’enkystent et métastasent encore, de graves périls nous attendent, en matière de crime organisé ou d’islamisme armé.

Liste complète des quartiers sensibles sur Boulevard Voltaire

(27 sur 56 en région parisienne)

91 – Essonne : Corbeil-Essonne : Les Tarterêts; Evry : Les Pyramides; Grigny : La Grande Borne – Grigny 2, 92 – Hauts-de-Seine; Gennevilliers : Le Luth; Nanterre : Pablo Picasso.

93 – Seine-Saint-Denis : Aubervilliers : Les Quatre Chemins, Aulnay-sous-Bois : Les 3000: Clichy-sous-Bois – Montfermeil : Le Grand Ensemble; Epinay-sur-Seine : Orgemont; La Courneuve : Les 4000; Pierrefitte-sur-Seine : Les Poètes (Cité Rose); Saint-Denis : Les Francs-Moisins; Saint-Ouen, Grand Ensemble : Arago – Cordon – 8 mai 1945 – Soubise – Dhalenne – Charles Schmidt – Paul Vaillant – Zola; Sevran : Les Beaudottes; Stains : Clos Saint-Lazare – Allende

94 – Val-de-Marne : Champigny-sur-Marne : Le Bois l’Abbé – Mordacs; Vitry-sur Seine : Balzac – Marronniers

95 – Val-d’Oise : Argenteuil : Le Val-d’Argent; Garges-les-Gonesse : Dame Blanche – La Muette; Sarcelles : Les Lochères

 

On peut fixer un objectif raisonnable de réalisation du plan sur deux quinquennats, au maximum, compte tenu des prérequis et de tous les autres quartiers sensibles à traiter. Qui le décidera, qui le fera et quand ?

Nonobstant les mesures d’insertion sociale que l’on pourra prendre, la reconquête du terrain par la puissance publique est une nécessité absolue. Il n’y a pas d’autre solution que de mettre hors d’état de nuire ces bandes de délinquants qui ont bénéficié de trop de bienveillance jusqu’à présent. Les Français y seront très favorables dans leur très grande majorité. C’est un vaste chantier qui demandera la réalisation de prérequis, un plan et des modes d’action précis ainsi que des mesures d’exception s’apparentant à un état d’urgence.

 

Premier prérequis : redonner du muscle aux forces de l’ordre.

Il sera nécessaire de reconstituer les forces décimées depuis quelques années quand il a été décidé de procéder à une réduction très significative des effectifs de la gendarmerie mobile et des CRS. Ainsi par exemple, depuis 2009, la gendarmerie mobile a vu quinze de ses escadrons dissous sur une centaine opérationnels, alors qu’elle a vocation, de par sa nature militaire et ses moyens, à aller au-devant des situations les plus complexes de rétablissement de l’ordre [...]

 

Deuxième prérequis : disposer de places de prison suffisantes.

Un plan et des modes d’action afin de reconquérir le terrain.

Il s’agit de systématiser les interventions des forces de l’ordre dans les quartier où elles ne vont plus ou presque plus aujourd’hui, en privilégiant l’effet de masse et la surprise afin d’y extirper définitivement les bandes de délinquants. L’appui de l’armée, en deuxième échelon, pourrait s’avérer nécessaire en fonction de ses moyens spécifiques, du mode d’action arrêté et de l’effet final recherché. [...]

 

Des mesures d’exception comparables à un état d’urgence :

Le cadre légal de cette action devra être solidifié. Des pouvoirs exceptionnels seront donnés aux forces de l’ordre sur un territoire donné, dans un temps limité et sous le contrôle des procureurs de la République. [...]

bvoltaire

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
28 mai 2015 02:32
Pourquoi l’explosion se produira avant 2017
Pourquoi l’explosion se produira avant 2017

par Maurice Vidal

VU SUR : http://ripostelaique.com/pourquoi-lexplosion-se-produira-avant-2017.html

Nos hommes politiques songent déjà à l’élection présidentielle de 2017.

Apparemment, ce n’est que routine : la vie politique est ainsi faite, et rien ne saurait détourner les prétendants au Pouvoir du chemin qui conduit au Pouvoir.

Il y a pourtant un obstacle, et non des moindres, que nos hommes politiques ne veulent pas voir : c’est que la France actuelle est au bord de l’explosion sociale au sens le plus violent du terme, et que cette explosion se produira avant mai 2017 !

Les Français n’ont plus du tout confiance en leurs gouvernants. Certes, cela n’est pas nouveau : il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter ce que dit la France profonde avant chaque élection.

Mais jusqu’à présent, le désaveu ne concernait point la France en tant que telle : la France restait la France, et le chef de l’Etat était le digne représentant des Français. On ne parlait ni de race, ni de religion. Autrement dit, être de race blanche et de religion chrétienne n’entrait pas dans le jeu politique.

Or, non seulement ces deux notions envahissent aujourd’hui le jeu politique, mais elles le font basculer dans l’ingérable. En effet, avec l’arrivée de l’islam sur notre sol, les mots « race » et « religion » ont pris la même signification.

La conséquence d’une telle aberration sémantique ne s’est pas fait attendre : les musulmans en ont profité pour revendiquer haut et fort leur identité, au point que les Français ont désormais le sentiment de perdre la leur sur leur propre sol. D’où les fameux slogans : « On est chez nous », et « La France aux Français ».

Comprenons bien qu’il n’y a pas ici deux lapalissades susceptibles d’être balayées d’un revers de main, mais le début d’une tragédie tout aussi immense qu’imminente : si les Français qui sont chez eux éprouvent le besoin de crier qu’ils sont chez eux, c’est qu’ils ne sont plus chez eux ; si ces mêmes Français rappellent que la France doit être aux Français, c’est qu’ils ne reconnaissent plus la France dans ses habitants !

Le pire est que la réaction de ces Français est celle du bon sens, ce fameux bon sens qui manque tant aux politiques ! Car si ces derniers en étaient dotés, ils s’uniraient pour combattre la mort programmée de notre identité, au lieu de se préoccuper de la conquête du Pouvoir.

Or, la lucidité politique a toujours été l’exception. Voilà pourquoi nos hommes politiques courent vers l’Elysée, après avoir mis un bandeau sur leurs yeux pour mieux assurer leur victoire !

Maurice Vidal

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
26 mai 2015 02:20
Si tu es à Rome, vis comme les Romains !

La segmentation de notre société en communautés est symptomatique de l’échec de notre politique d’assimilation autour de valeurs républicaines.

Au fil de notre Histoire, nous avons réussi à faire en sorte de nous unir autour de valeurs communes plutôt qu’autour des identités particulières, qu’elles soient culturelles ou religieuses. Le sentiment d’appartenance des Français à un pays ne s’acquiert pas à la naissance au seul motif qu’elle a eu lieu sur notre territoire. C’est une question de transmission.

L’échec de nos écoles s’agissant de leur capacité à « fabriquer » des Français se mesure au quotidien. La réforme tant décriée voulue par notre ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche va encore plus loin dans la mauvaise direction.

Les excuses au nom de la France et les commémorations d’événements aux allures de « mea culpa » généralisé ne font qu’empirer les choses. Pire encore : il semble que leur unique objectif soit de satisfaire, encore et toujours, des communautés.

S’agissant de notre démographie et des communautés, le sociologue, démographe et économiste Alfred Sauvy avait avancé l’idée d’un seuil de tolérance au delà duquel des conflits étaient inévitables. Sa thèse a été décriée, notamment par un certain Jack Lang, alors ministre de l’Éducation nationale, qui s’était offusqué publiquement que l’on puisse utiliser des termes de « mécanique » (la tolérance) en parlant d’êtres humains.

À la place de l’analyse scientifique, nous avons eu droit à l’avènement de principes pseudo-philosophiques, dont il n’existe aucun fondement constitutionnel. Il en va ainsi du « vivre ensemble », qui sonne à nos oreilles comme une projection du « droit à la différence » tant chéri par des mouvements politisés tels que l’association SOS RACISME dans les années 80, intimant l’impérieuse nécessité pour la population accueillante de s’adapter coûte que coûte aux nouveaux venus.

Au lieu de réécrire notre Histoire et de feindre les réalités, nos dirigeants seraient bien avisés de s’en inspirer, et d’ainsi comprendre que chaque fois que l’on a voulu contraindre des peuples ne partageant pas les mêmes valeurs à partager le même territoire, cela a donné lieu à des conflits meurtriers.

Peut-être serait-ce un bon début que de méditer la citation d’Ambroise de Milan qui, se référant au séjour de Saint Augustin à Rome, en avait conclu : « Si tu es à Rome, vis comme les Romains; si tu es ailleurs, vis comme on y vit. »

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
25 mai 2015 17:57

« L’assurance vie, un placement en trompe-l’œil ? » Voilà le titre du dernier article de 60 millions de consommateurs pour qui l’assurance vie, le placement préféré des Français, est en fait mauvais.

Et c’est marrant parce que c’est tout de même exactement ce que j’explique en prêchant dans le désert ou presque depuis des années.

Je n’ai jamais vu – ou presque jamais vu – de détenteurs d’assurance vie « gagnants » sur leur placement. Cette observation je l’ai faite au cours des années 2000 où les épargnants, particulièrement ceux investis en « unités de comptes », terminologie pompeuse pour parler d’action, ont subi le double choc de l’explosion de la bulle Internet et du 11 septembre 2001 ainsi que la crise des subprimes de 2007… Autant dire que pour ceux-là, c’est la Bérézina financière.

Pour les autres, ceux qui ont privilégié la sécurité des fonds euros, c’est mieux. En tout cas, c’est au moins positif, tout en sachant que cela l’est de moins en moins, baisse des taux et des rendements oblige !

Finalement, au mieux, avec l’assurance vie, on ne perd ou on ne gagne pas grand-chose: au pire on y perd sa chemise, et au passage on enrichit considérablement toute la chaîne des intermédiaires, à savoir les banques, les sociétés de gestion de fonds ou encore les « gestionnaires de patrimoine » qui ne sont jamais rien que des vendeurs au titre ronflant.

Voilà ce que dit 60 millions de consommateurs : « Le placement fétiche des Français rapporte beaucoup moins que ce qu’on raconte aux épargnants. Certains contrats font même perdre de l’argent ! Nos chiffres inédits… » Eh oui et encore une fois, ce n’est pas faute de le dire et de le répéter avec constance.

On accuse les métaux précieux de ne rien rapporter (l’or et l’argent) certes… car encore une fois, ce qui rapporte ce n’est pas la monnaie – et l’or et l’argent sont LA monnaie –, mais ce que l’on en fait et où on la place. Par définition, lorsque l’on stocke de la monnaie dans un porte-monnaie, cela ne rapporte rien… mais au moins cela ne coûte rien et vous ne perdez rien (à moins de perdre votre porte-monnaie mais c’est un autre sujet). Avec un placement, quel qu’il soit… on peut évidemment « gagner » ou perdre…

« L’assurance vie, produit fétiche de l’épargne des Français, apparaît aujourd’hui sous une lumière crue. En 2014, les fonds en euros des contrats ont officiellement rapporté 2,5 % en moyenne, selon les assureurs. Mais après déduction des frais, taxes et inflation, le véritable rendement s’établit en réalité à 1,43 %. C’est le chiffre que nous obtenons en reprenant la méthode de calcul de Better Finance For All, une fédération d’associations européennes d’épargnants ».

 

« L’épargne n’a pas grimpé de 78 % en quinze ans, mais de 24 % ! »

Vous remarquerez la nette, très nette différence entre les rendements affichés par la profession et les rendements réels constatés par les clients, c’est-à-dire chacun de nous.

« Selon notre analyse, entre 2000 et 2014, la rémunération des fonds en euros n’a pas été de 5,21 % chaque année en moyenne, comme l’affichent les professionnels, mais seulement de 1,59 % en réalité nette. L’épargne n’a donc pas grimpé de 78 % en quinze ans, mais seulement de 24 %… Ce qui n’est déjà pas mal. Car il y a pire. »

Eh oui, il y a pire… et le pire c’était les placements en action que l’on vous a tant vantés en vous expliquant que « mon brave abruti, pardon, mon brave monsieur, sur le long terme, ce sont les actions qui rapportent le plus ». Et comme le gars qui vous disait ça avait une belle carte de visite, un beau bureau et des belles godasses à bout pointus avec des dents tout aussi pointues et acérées pour votre argent, vous vous êtes dit… « Ben moi aussi je vais profiter du meilleur placement »… Et vous avez été enflé. Logique.

Logique car jamais, jamais le système n’a été conçu pour faire gagner de l’argent aux gens. Le croire est faire preuve d’une naïveté confondante. Tous ces produits ne sont que des supports commerciaux plus ou moins honnêtes pour drainer l’épargne des gens vers des institutions qui elles… gagnent dans tous les cas de figure, puisqu’elles prennent des frais, droits d’entrées et autres taxes. Je ne parle même pas des grands moraux qui, eux, revendent même leurs lignes d’action en perte à leur filiale d’assurance vie pour refiler la perte à leurs clients… C’est beau l’éthique.

« Le pire, ce sont les contrats en unités de compte, investies surtout en actions. Elles ont en effet perdu 21,62 % en capital entre 2000 et 2014, alors que les vendeurs affichent une hausse de 20 % ! Leur rendement annuel réel moyen sur cette période n’est donc pas de + 1,34 %, comme l’affichent les assureurs, mais de – 1,44 %. »

Eh oui… encore une fois, l’idée n’est pas de vous permettre de gagner de l’argent mais de vous faire croire que vous pourriez en gagner que quand ce n’est pas le cas c’est la faute à pas de chance et « on pouvait pas prévoir » mais en revanche, toute la chaîne financière elle… se gave. Les petits porteurs, de tout temps, ont toujours fait office de « contrepartie ».

Alors comprenez moi bien. Le lucre, l’appât du gain fait faire des bétises. Les placements et leurs perspectives de gains changent. Ce n’est pas parce que les actions étaient le meilleur placement de 1945 à 1999 ou que l’assurance vie a été phénoménale dans les années 90 que c’est encore le cas et que cela le sera dans les années qui viennent.

Je vais être clair : au mieux les détenteurs de fonds euros verront leur rendement tendre vers 0, et au pire vous allez vous faire tarter… À vous de voir.

Enfin, je décerne une mention spéciale à tous les épargnants qui ont nanti un contrat d’assurance vie rapportant de moins en moins pour obtenir un crédit pour un achat immobilier dont la valeur est orientée à la baisse… Là, c’est le pompon… Alors pour ceux-là, vous pouvez me contacter, il y a des solutions, pas simples, pas faciles mais envisageables pour vous sortir de cette ornière.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
23 mai 2015 02:14
Cassel (59) : le témoignage poignant d’un agriculteur qui n’en peut plus

Pierre Dequidt exploite la ferme de la Cornette à Cassel, avec son fils. Depuis le début de l’année, ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Le lait, les œufs ne sont plus vendus assez cher. L’agriculteur tire la sonnette d’alarme, pour que les générations futures continuent de vivre de ce métier.

« Il m’a téléphoné il y a huit jours en disant je n’en peux plus, je ne sais plus payer mes factures, alors je vais faire une grève de la faim devant l’usine Danone », rapporte Christine Delefortrie, présidente de la section laitière du Nord au sein de la FDSEA (syndicat agricole). Cet homme qui n’en peut plus, c’est Pierre Dequidt, septième génération au sein de la ferme familiale, au lieu-dit La Cornette à Cassel. À 58 ans, il n’avait pas connu de situation aussi alarmante depuis des années. Vivre de son métier, l’agriculture, il n’y parvient plus. (…)

L’élevage ne nourrit plus son homme
Les chiffres sont éloquents : « Aujourd’hui on vend notre lait moins de 300 € la tonne, alors que pour vivre et payer mes fournisseurs, ça devrait être entre 380 et 400 € », détaille le père de cinq enfants, qui tire la grande majorité de ses revenus de ses 40 vaches laitières.
Même constat, inquiétant, pour les œufs. Des œufs Label rouge produits par ses 4 000 poules pondeuses élevées en plein air. (…)

Avec François, son fils de 33 ans « passionné » par le métier lui aussi, Pierre travaille entre 60 et 80 heures par semaine, comme beaucoup d’agriculteurs aujourd’hui. Ils auraient « assez de boulot pour un salarié à 35 heures », mais n’auraient pas de quoi le payer. (…)

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23 mai 2015 01:44
Des islamistes fichés en liberté dans Paris – et personne ne rechigne

Selon Le Parisien, deux islamistes, dont un fiché comme dangereux, ont repéré les lieux et pris des photos autour de l’appartement de Riss, le directeur de Charlie Hebdo.

Le Parisien rapporte que les deux hommes – l’un est fiché par les Renseignements généraux pour ses liens avec l’islamisme radical, ont été remarqués par la police qui surveille l’immeuble, ont été brièvement interpelés, interrogés, puis relâchés, après avoir pris des photos, le 12 et le 13 mai.

Identifiés, ils ont des casiers judiciaires chargés, rapporte Le Parisien.

L’un des deux est même fiché par la sûreté de l’État, une « fiche S », pour appartenance à l’islamisme radical. Et c’est un homme libre.

Libre, même après avoir été observé faisant le repérage devant l’immeuble de Riss. Libre, même après que Sid Ahmed Ghlam, le djihadiste qui a assassiné une jeune mère de famille, Aurélie Châtelain, à Villejuif en avril dernier, et projeté des attentats contre des catholiques alors qu’ils étaient à l’église, également fiché S, a précisé la nature de la menace terroriste que font peser ces Français sur leurs concitoyens.

Ghlam est membre de l’Etat islamique, il avait reçu l’ordre de commettre l’attentat dans l’église d’un islamiste basé en Syrie, et lui aussi était libre.

Les islamistes qui prenaient des photos devant chez Riss probablement aussi. Ce n’est que parce que Riss est sous protection policière que ces deux islamistes ont été repérés. Entendus par la police, ils ont nié avoir pris des photos, affirmant qu’ils étaient passés devant l’immeuble par hasard, et ils sont rentrés chez eux, libres.

Combien d’autres, de centaines, de milliers de musulmans fichés S, sont libres de leurs mouvements et ne peuvent pas être surveillés ?

Tous les terroristes sans exception qui ont commis des attentats mortels depuis Merah en 2012 avaient deux points en commun : ils étaient fichés comme islamistes dangereux, et ils étaient libres.

J’avoue ma surprise.

Je ne comprends pas la stratégie du gouvernement en matière de terrorisme, quand les islamistes dangereux sont libres d’aller et venir et de commettre des attentats. Les Français juifs, surtout les enfants des écoles, première cible des djihadistes, jouent à la roulette russe.

Je suis catastrophé que les lignes que je viens d’écrire auront dans quelques mois un retentissement rendu douloureux par le prochain attentat.

Le mot prévention a été supprimé du dictionnaire socialiste ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
22 mai 2015 01:33

Se prononçant contre l’intervention en Syrie, Luc Ferry, ex ministre de l’Éducation nationale dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin (sous Jacques Chirac), déclare le 18 mai 2015 sur ITélé:

« – Quand nous avons fait, nous, notre révolution française, vous savez la guerre de Vendée ça a pas été beau, c’est le premier grand génocide dans l’histoire de l’Europe, y a eu 500 000 morts. On prenait les mômes par les quatre bras…

– génocide ? interroge le journaliste

Génocide, bien sûr, bien évidemment, Pierre Chaunu a absolument raison! Plus aucun historien ne le conteste aujourd’hui! On prenait les gamins par les bras, par les jambes, on leur cassait la tête sur les murs des châteaux, on jetait les gens sur des halebardes, enfin tout ça était absolument abominable, sans compter le vandalisme dont on parlait tout-à-l’heure… »

 

La thèse du génocide vendéen a été défendue par Reynald Sécher devant un jury dont faisait partie Pierre Chaunu.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
21 mai 2015 00:44

 

Entretien avec Didier Tauzin, général de division, auteur de Rebâtir la France.

Vous souhaitez vous mettre au service de la France en vous engageant en politique.
Deux événements vous y poussent : l'un est passé, les grandes tensions nationales consécutives à la loi Taubira ; l'autre, vous l'anticipez, c'est une éventuelle vacance du pouvoir. Pourquoi imaginer un tel scénario ?

Tout concourt à ce que nous allions au drame : le chômage, la dette, l’immigration, l’islam, le laïcisme, la régression culturelle et morale…
C’est un terreau.
Mais le principal facteur de risque, c’est ce que de Gaulle appelait « le système désastreux des partis ».
C’est parce qu’ils étaient divisés que les Gaulois ont été vaincus par Jules César ; rappelons-nous des Armagnacs et des Bourguignons, des guerres de religion, de la Fronde, etc.
Chaque fois que ce système des partis s’est installé en France sous une forme ou une autre, cela s’est traduit, pour notre pays, par une période de guerre civile ou de défaite à l’extérieur, et de récession économique et sociale à l’intérieur.

L’élément déclencheur peut être le djihadisme, une crise monétaire, peu importe.
Ceux qui sont en place, de droite ou de gauche, ne seront pas capables de gérer, ne serait-ce que parce qu’ils sont largement à l’origine des problèmes.
Ils sont dans une logique à la fois carriériste et partisane : or le parti n’a pour stratégie que la conquête du pouvoir, le maintien au pouvoir, la reconquête du pouvoir, ce qui l’amène au clientélisme, à la démagogie, à tout sauf à servir le bien commun.

Il est donc probable que nos hommes politiques seront dépassés comme ils l’ont été en 1940, quand ils ont appelé un vieux maréchal, certes couvert de gloire, mais qui avait plus de 80 ans !
Il peut se reproduire la même chose, ou une vacance du pouvoir.
J’ai vécu quatre guerres civiles sur le terrain : le Liban, la Somalie, le Rwanda et la Yougoslavie.
C’est malheureusement ce vers quoi nous allons.
Il est donc impératif qu’avant cette échéance nous fassions tout ce que nous pouvons pour l’éviter.
Cela passe par une remise en cause radicale de notre façon de vivre la démocratie.
La politique, dans notre civilisation fondée sur le christianisme, se place au service de l’homme, de la famille, de la nation.
Ce n’est pas la guéguerre entre partis ou entre egos.

Vous posez comme préalable à toute politique, sept fondamentaux, et notamment l’existence d’un créateur et d’une loi naturelle, une définition de l’homme et de ce qui fait son humanité…

La conception que l’on a de l’homme marque la césure entre les deux conceptions de la politique.


Que l'homme s'accepte comme créature de Dieu, dépendant de cette source de vie, cela seul peut fonder la politique comme service de l'homme.
C’est uniquement parce qu'il est créé que l’homme est sacré.
Alors que si l'homme se refuse comme créature, s'il refuse la souveraineté de Dieu, il se retrouve orphelin et centré sur lui-même.
Mais lui-même sans Dieu, c'est le néant.
A partir de là, tout est permis : il n’y a aucune raison qu’on n’aille pas jusqu’à légaliser l'inceste ou la pédophilie !

Poser comme préalable que Dieu existe, c’est une inversion totale de perspective par rapport à la France d'aujourd'hui ?

 

Pourquoi va-t-elle dans le mur, la France d'aujourd'hui ?
Parce qu'elle n'est pas fondée sur du solide.
La seule Réalité, c'est qu'il y a un créateur.
Quand une loi n'est pas ancrée sur une transcendance, elle est toujours l'objet d'un rapport de force.
Si elle est en référence à une transcendance, elle dépasse le rapport de force, ou du moins tend à le dépasser.

 

Qui d’autre que les catholiques adhèreront à cela ?

Le maréchal Lyautey a respecté le Maroc comme pays musulman.
Eh bien, la France doit revenir à son identité et son identité est chrétienne.
Et dans le cadre du respect de l'affirmation de cette identité, peuvent adhérer des athées, des musulmans, des hindouistes, etc.
Seuls les idéologues n'adhéreront jamais, car l'idéologie est précisément fondée sur le refus, la négation des réalités.

Mon équipe et moi allons bien entendu élaborer une position par rapport à l’islam, qui est un système politico-juridico-militaire de conquête et de gouvernement du monde.
Mais il ne faut pas confondre les musulmans, qui sont d’abord nos frères en humanité, avec l’islam, qui signifie « soumission ».
Ils lui sont soumis.

 

Votre ouvrage propose des grandes directions, mais peu de mesures concrètes. Pourquoi ?

Je ne crois pas qu'un chef d'Etat doive avoir de programme, au sens où on l'entend aujourd'hui.
Sa première fonction de chef, c'est de rassembler les Français.
Mais nous allons décliner mon ouvrage pour établir un programme de gouvernement.

 

Par exemple, comment en finir avec le régime des partis ?

Les interdire serait attentatoire aux libertés.
Ce qu’il faut, c’est détruire cette dictature qu’ils ont imposée.
Comment ?
L’Etat peut par exemple cesser de leur verser votre argent en fonction de leurs résultats électoraux.
Et élaborer une nouvelle représentation nationale pour que la nation soit représentée dans sa réalité.
Je ne me sens ni socialiste, ni UMP, ni FN, ni ceci ni cela, je suis Didier Tauzin, membre non d’un parti, mais d'abord d’une famille.
Tout le monde est membre d’une famille.
Elle est le premier lieu de solidarité et elle est antérieure à l’Etat : c’est dans la famille que l’homme naît, vit, parfois meurt, c’est là qu’il s’épanouit, c’est un lieu économique, etc.


Il faut remettre la famille au centre de la politique.
Et sans doute constitutionnaliser sa représentation au niveau communal comme au niveau national.
Si 30, 40, 50% d’un conseil municipal représente les familles, cela change tout.
Il peut y avoir aussi un quota pour les partis politiques, les entreprises...
C’est une piste que nous étudions sérieusement.

 

Une autre piste de réforme des institutions concerne le chef de l’Etat. Vous voulez mettre fin au quinquennat.

Le chef de l'Etat doit inscrire son action dans la longue durée : la fonction essentielle du chef de l’Etat étant de garantir l’unité nationale, il lui faut du temps.
L’unité nationale ne se décrète pas après des attentats, en excluant une partie des Français.
Partant du principe que, depuis 1789, la souveraineté appartient à la nation, je serais donc plutôt partisan d’une élection se terminant à une limite d’âge, par exemple 75 ans, avec un vote de confiance tous les 5 ou 7 ans, mais sans candidature : « Oui, Monsieur le président, vous continuez » ou « Non, vous ne continuez pas ».
La victoire du « Non » déclenche une nouvelle élection.
Notre vie politique est structurée par des élections fréquentes, et donc par le conflit permanent entre partis : il faut abroger ce système qui crée et entretient la division.
Ce qui ne veut pas dire que nous ne serons plus dans une démocratie, je considère même qu'elle en sera renforcée.

 

Vous avez créé une association, France Terre d’espérance, à laquelle on peut adhérer. Et ensuite ?

Nous allons créer un institut qui mènera des études et élaborera des documents déclinés de mon livre, sur les institutions, l’unité nationale, l’islam, l’économie… - certains sont déjà en cours d’élaboration.
Cet institut aura ensuite pour missions de diffuser ces idées et de former des cadres.

 

Nous avons décidé également de créer un gouvernement de recours prêt à prendre les affaires en main si cela était nécessaire : une sorte de shadow cabinet britannique, ou de gouvernement provisoire de la République française de de Gaulle en Angleterre.
Je ne choisirai que des professionnels, qui savent ce que c’est que s’engager, gagner son pain à la sueur de son front ou en risquant sa peau comme moi dans ma carrière militaire.
J’ai déjà choisi deux personnes, à qui j’ai demandé de concevoir, pour l’été 2016, un Etat radicalement différent de celui que nous connaissons.


Aujourd’hui, l’Etat aspire 60% de la richesse produite chaque année par les Français.
Moyennant quoi, il ne remplit plus correctement ses fonctions régaliennes et il asservit les Français avec diverses prestations, allocations, etc.
Il leur fait perdre le goût du travail et donc leur honneur.


Il faut un Etat qui ne dépense qu'environ 35% de la richesse produite chaque année - ce qui va immédiatement diminuer les impôts – et dont le budget sera consacré à 90% aux fonctions régaliennes.
Cela demandera du temps : les gens ayant perdu l’habitude de travailler, il faudra les remettre au travail très progressivement.

Louise Tudy

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
19 mai 2015 02:17

 

Ce documentaire diffusé par Canal+ le 5 mai 2015 démontre, une nouvelle fois, la longue liste de mensonges autour du Nucléaire Français.

 

"Depuis des décénies, on nous répète que le nucléaire français serait « sûr », « propre » et « bon marché ».

 

Trois « atouts » qui sont en réalité plus que contestables. Pour enquêter sur un accident nucléaire, pas besoin de voyager jusqu’à Fukushima ou Tchernobyl.. Il nous a suffi de prendre le train pour le Loir-et-Cher. Dans la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux, deux des dix plus graves accidents nucléaires du monde se sont produits, en 1969 puis en 1980.

 

Grâce à des documents confidentiels restés secrets pendant 35 ans, notre enquête révèle pour la première fois que suite à l’accident de 1980, EDF a sciemment rejeté du plutonium dans la Loire. Une pratique totalement illégale selon notre enquête.

 

En 2008, pour convaincre de la « propreté » de l’énergie nucléaire, Anne Lauvergeon, alors PDG d’Areva, affirmait que « 30 ans de déchets radioactifs français » pouvaient entrer dans « une piscine olympique ».

 

Mais d’après notre enquête, les déchets nucléaires français, qui ne disent pas toujours leur nom, représenteraient en fait 183 piscines olympiques ! A Bessines dans le Limousin comme à Tricastin dans la Drôme, ce sont ainsi des centaines de milliers de tonnes d’uranium appauvri appartenant à Areva qui sont stockées depuis des dizaines d’années, sans perspective d’utilisation prochaine. Interrogée, Areva reconnait que ces matières « recyclables » ne sont effectivement pas « recyclées ».

 

Quant à une électricité nucléaire « pas chère », c’est aussi un mythe. Auditionné à l’Assemblée nationale en mai 2014, Henri Proglio, alors patron d’EDF, reconnaissait que l’ensemble des travaux de modernisation des réacteurs nucléaires français s’élèveraient à 55 milliards d’euros.

 

D’après notre enquête, ce sera en réalité 110 milliards d’euros. Un coût astronomique et lourd de conséquences : en 5 ans, le prix de l’électricité a déjà augmenté de 20%...."

 

Source => Canal+

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
15 mai 2015 00:28
Le mariage frauduleux, l’arme de naturalisation massive
Le mariage frauduleux, l’arme de naturalisation massive

Des élus en croisade contre les mariages frauduleux, titrait mardi Le Figaro, pour évoquer les quelques maires s’efforçant de détecter les mariages blancs, et les 58 députés UMP à l’origine d’une proposition de loi visant à lutter contre ce qui devient une arme de naturalisation massive.

Euh… où donc Le Figaro a-t-il vu des croisés ? Il n’y a que des élus qui tentent humblement de faire leur boulot. Rien que leur boulot. Un boulot qui devient parfois, il est vrai, plus éprouvant que se rendre à pied à Jérusalem, tant on se heurte, en France, à des murailles de mauvaise foi. Que ne se contentent-ils pas, ces maires masochistes, de signer gentiment tous les soirs leurs parapheurs et de choisir l’improbable chef-d’œuvre d’art contemporain que l’on posera sur le prochain rond-point, puisque c’est là tout ce qu’on leur demande ? On l’a vu avec « l’affaire Ménard », on le voit avec ceux qui tentent de s’opposer aux mariages frauduleux.

« 50 % des acquisitions de la citoyenneté française se font par [le biais du mariage]. Au total, la naturalisation a concerné plus de 70.000 personnes en 2014, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. » Pullulent donc, pour faciliter l’escroquerie, des filières très organisées, comme pour les passeurs, fournissant des complices rémunérés. À Paris, un mariage blanc coûte 15.000 €, d’où l’agressivité du futur marié quand l’officier, après audition de l’intéressé – qui ne sait rien de la vie de sa supposée dulcinée, ou est arrivé récemment d’un pays où celle-ci n’a jamais mis les pieds -, émet des réserves… Jean-Manuel Hue, adjoint au maire du XVe arrondissement, a ainsi été récemment molesté. Et s’est attiré la vindicte tenace d’associations de migrants. Un masochiste, on vous dit.

« Auditionner les couples nécessite du temps et de la paperasse, explique-t-il, mais, surtout, la plupart des élus ne veulent pas le faire pour des raisons idéologiques. » La loi prévoit bien de sanctionner les officiers de l’état civil manquant à leur mission d’audition, mais « entre 3 et 30 euros l’audition manquée, ce n’est pas dissuasif » !

Dans la proposition de loi des 58 députés, ce montant passerait à 1.000 euros. Et obligerait l’officier – aujourd’hui, c’est une simple option – à informer le procureur de la République qui déciderait si la célébration doit avoir lieu. Toutes suggestions courageuses mais, hélas, vouées à l’échec… Si ces élus partent « en croisade », c’est en caleçon et avec une passoire sur la tête : comment pourrait-il en être autrement quand toute la gauche réunie, celle qui tient au creux de sa main le gouvernement, encourage résolument le mariage pour tous, vraiment pour tous, y compris les fraudeurs ? Quand il n’y a presque jamais de poursuites pénales ? Quand, selon les mots de l’ancien maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, elle considère que tout cela, c’est « faire la chasse aux sans-papiers pour faire plaisir à un certain électorat de la droite dure » ?

La « chasse » aux sans-papiers, la droite « dure ». C’est la reductio ad mechantum. Quand les socialistes, eux, ne sont qu’amour, caresses et bisous. Un amour mortifère grâce auquel prolifèrent les filières véreuses rackettant toujours plus de candidats, le fonds de commerce étant inépuisable. Un amour assassin qui crucifie, on en parle moins, les victimes de mariage gris, les amoureux transis dont on a exploité les sentiments. Majoritairement des femmes, mais quelles féministes s’en soucient ?

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13 mai 2015 02:06
Le cauchemar de l’insécurité c'est maintenant : bienvenue dans la vie de ces millions de Français abandonnés à leur sort par l'Etat

Plusieurs faits divers ont récemment noirci les pages des journaux français. Une famille de Roubaix, victime de harcèlement à seulement 200 mètres d'un commissariat, s'est vue dans l'obligation de quitter temporairement son domicile. En région parisienne à Saint-Ouen, les habitants souffrent du trafic de drogue. Pour des millions de Français, le sentiment d’insécurité et d’abandon est quotidien.

Atlantico : Qui sont aujourd'hui les Français condamnés aux pages des faits divers, ceux victimes de harcèlement, de violences dont le sort n'intéresse pas la force publique ?

Alexandre Giuglaris : On a longtemps expliqué que les personnes condamnées dans nos tribunaux étaient en fait des personnes défavorisées socialement. Certains, et ce depuis longtemps, en sont même venus à expliquer que la délinquance et la criminalité avaient pour cause les inégalités socio-économiques. En clair, c’est la pauvreté qui créerait la délinquance… Si cette analyse peut être démentie, mais nous y reviendrons, ce qui est intéressant, c’est de souligner que jamais ou presque, on ne s’intéresse aux victimes de ces délinquants et criminels.

Pourtant, de récentes études ont montré qu’il y avait une survictimation dans les quartiers difficiles ou les zones populaires. En clair, les victimes sont souvent issues de milieux défavorisés. Et je ne parle pas là uniquement des zones urbaines sensibles mais bien des zones où le niveau de vie est faible.

Il est difficile de faire un portrait-type des victimes car on a peu d’informations sur elles et qu’elles sont bien trop nombreuses. Mais, une fois encore, les catégories sociales moins privilégiées, dans toutes les zones géographiques, sont davantage victimes de délinquance et de criminalité.

Laurent Chalard : Les Français, quelles que soient leurs origines, qui sont victimes de violences, au sens large du terme, sont essentiellement des populations issues de familles au faible niveau de diplôme (inférieur ou égal au Bac) appartenant aux classes populaires, c’est-à-dire exerçant des emplois d’ouvriers ou d’employés, en général peu qualifiés.

Du fait de ces caractéristiques, elles sont beaucoup plus touchées par la précarité de l’emploi et le chômage, habitant dans des quartiers où se retrouvent essentiellement des populations présentant le même profil socio-économique. Sur le plan ethnique, on a autant affaire à des Français de longue date que des immigrés de première ou seconde génération.

Comme l’a montré le géographe Christophe Guilluy, les premiers cohabitent plus ou moins difficilement avec les populations immigrées et peuvent parfois se sentir « menacés » lorsqu’ils deviennent minoritaires dans leur quartier d’origine, source de tensions quotidiennes qui peuvent aller, dans les cas extrêmes, jusqu’au harcèlement

. Pour les seconds, l’insécurité peut concerner les individus qui essaient de sortir d’une logique communautariste en adaptant des comportements contraires aux normes culturels du quartier, comme par exemple des jeunes filles maghrébines s’habillant légèrement ou pour les hommes de culture musulmane, ceux ne pratiquant pas leur religion. Ne pas faire le ramadan peut à ce titre conduire à des pressions.

Dans quelles zones géographiques vivent généralement les populations concernées ?

Alexandre Giuglaris : Il y a une grande diversité. Depuis les études du géographe Christophe Guilluy, mais également celle de Xavier Raufer pour l’Institut pour la Justice, on sait que les zones périurbaines sont très touchées par un certain oubli sans pour autant être épargnées par la violence. Ainsi, l’augmentation de la délinquance et de la criminalité est très importante dans les zones de gendarmerie, notamment du fait d’une délinquance itinérante de réseaux mafieux.

L’exemple le plus marquant et le plus répandu est celui des cambriolages dans les zones rurales et périurbaines. Néanmoins, les zones les plus criminogènes restent les mêmes, principalement dans les grandes agglomérations. Mais pour revenir à Xavier Raufer, il a montré dans une étude pour l’Institut pour la Justice que le taux de pauvreté de la Creuse était supérieur à celui de la Seine-Saint-Denis. Pourtant, c’est ce dernier qui connaît un taux de criminalité autrement plus important que celui de la Creuse.

Laurent Chalard : Les populations concernées vivent dans leur grande majorité dans un type d’habitat spécifique, les grands ensembles de logements collectifs construits pendant les Trente Glorieuses à la périphérie des villes françaises.

Par contre, au niveau de leur localisation géographique dans l’hexagone, ces quartiers peuvent aussi bien se retrouver dans les grandes métropoles, que ce soit en banlieue, en Seine-Saint-Denis par exemple, ou dans la ville-centre comme dans les quartiers « nord » de Marseille lorsqu’elle a une superficie étendue, que dans les villes moyennes (Chalon-sur-Saône, Blois, Maubeuge, etc.), voire petite (Behren-lès-Forbach en Moselle ou Joigny dans l’Yonne).

En conséquence, la plupart des départements sont touchés par le phénomène. C’est donc plus le type de quartier que la taille de villes qui caractérise les territoires concernés.

Quelle part de la population française subit ces violences quotidiennes ? Quelles sont les évolutions au cours de ces dernières années ?

Alexandre Giuglaris : Les enquêtes de victimation de l’ONDRP (Observatoire National de la Délinquance Nationale et des Réponses Pénales) montrent que plusieurs millions de Français sont touchés chaque année par des faits de délinquance ou de criminalité. Et je ne parle même pas de ce que l’on nomme pudiquement des « incivilités » et qui peuvent vite devenir insupportables lorsque l’on prend des transports en commun par exemple.

La délinquance et la criminalité augmentent ces dernières années, en particulier les violences physiques à la personne qui ont cru de 5,5% au premier trimestre 2014. Derrière ce vocable technique se cachent de véritables passages à tabac pour un regard de travers ou une cigarette refusée.

Pour donner un ordre de grandeur minimal, près de 5 millions de procès verbaux ont été transmis à la justice en 2013. Mais combien compte-t-on de plaintes qui ne sont pas enregistrées et surtout combien de Français ne vont pas porter plainte pour injures, un simple vol ou agressions verbales ou physiques. Nous sommes donc dans des phénomènes massifs qui touchent le quotidien des Français.

Laurent Chalard : A l’échelle nationale, le part de la population potentiellement concernée par ces violences quotidiennes demeure minoritaire. Selon le sociologue Julien Damon, la population de l’ensemble des quartiers classés en zone prioritaire de la politique de la ville représente environ 8 millions d’habitants, soit environ 13 % de la population. Cependant, il ne faut pas pour autant négliger le phénomène, car localement, ce pourcentage peut être beaucoup plus élevé, comme en Seine-Saint-Denis par exemple. En effet, laisser émerger des zones de non droit sur notre territoire pourrait s’avérer périlleux pour la cohésion nationale à long terme.

Il est difficile d’avoir un point de vue raisonné sur les évolutions en cours ces dernières années concernant les violences car les données statistiques mises à notre disposition sont relativement insatisfaisantes. En effet, en-dehors des meurtres, qui sont très bien pris en compte, concernant les actes moins graves (insultes, menaces, vols, etc.), les déclarations sont loin de refléter la réalité, beaucoup de victimes ne portant pas plainte.

A court terme, selon les statistiques officielles, la délinquance semble être relativement stable. Par contre, à long terme, nous avons une tendance contradictoire, puisque la petite délinquance a explosé alors que le taux de criminalité se réduisait sensiblement.

Quelle est la différence des moyens déployés pour protéger les différentes populations en France ?

Alexandre Giuglaris : Il est difficilement contestable que selon l’endroit où vous vivez, vous serez plus ou moins protégés. On pourrait comparer le nombre de policiers au km² entre certains centre-villes, en particulier Paris, et le nombre de gendarmes en zone périurbaine. Il y a aussi des différences selon que votre ville compte une police municipale (surtout dans les grandes villes) ou non. Il est normal qu’il y ait des différences mais il est plus difficilement acceptable qu’il y ait une réelle inégalité selon les territoires en matière de protection, en particulier lorsque l’on se rappelle que l’exercice de la violence est ce qui fonde la légitimité de l’Etat.

Laurent Chalard : La présence policière est plus importante dans le centre des grandes métropoles, à proximité des lieux de pouvoir, qui se doivent d’être protégés pour des raisons évidentes, et dans les communes aisées de ces mêmes métropoles, où la protection des personnes et des biens est politiquement sensible. Par contre, dans les communes populaires périphériques et l’espace périurbain, la présence policière ou de la gendarmerie est moindre.

Selon quel arbitrage la force publique procède-t-elle à ces choix?

Alexandre Giuglaris : Il y a plusieurs facteurs qui jouent en faveur ou en défaveur d’une population. Une zone économique riche sera plus protégée qu’une zone moins productrice ou détentrice de richesses. La capacité de mobilisation politique et de vote influent sur l’attention des élus à l’égard d’une zone plutôt qu’une autre. Des zones considérées comme plus vivantes et plus attractives, les zones touristiques par exemple, bénéficient également de davantage de protection.

Enfin, des zones de plus forte délinquance sont également généralement mieux dotées en moyens de protection. Cela est même à l’origine de la création des zones de sécurité prioritaires. Donc si vous vivez dans des zones reculées, économiquement faibles, où le taux de chômage et d’abstention sont élevés, vous risquez d’être la dernière roue du carrosse en matière de protection des biens et des personnes.

Laurent Chalard : Le choix principal est de protéger les lieux de pouvoir et les personnes qui l’exercent. Il existe donc une certaine inégalité sociale face à la protection policière, d’autant plus qu’elle est renforcée par les politiques variables des municipalités concernant les effectifs des polices municipales.

En effet, si la police nationale suit une répartition géographique globale en fonction des besoins, par contre les effectifs de la police municipale sont très variables d’une commune à l’autre, certaines communes populaires la négligeant pour des raisons idéologiques principalement, préférant aborder la question sécuritaire uniquement par l’angle social. Enfin, il ne faut pas oublier le facteur démographique. En effet, la force publique est en général toujours en sous-effectif dans les territoires en forte croissance démographique (dont l’espace périurbain), du fait d’un décalage entre le redéploiement des effectifs et la nouvelle répartition géographique de la population.

Le fait que certaines populations ne possèdent que très peu de capacité de nuisance peut-il avoir joué dans le fait qu'elles aient ou non été protégées ?

Alexandre Giuglaris : Ceux qui dégradent l’espace public sont généralement plus écoutés que ceux qui ne cassent rien. J’en veux pour preuve les émeutes urbaines de 2005 qui ont conduit à renforcer les financements d’aide et d’accompagnement social, tout en renforçant les moyens de la police, dans les zones où elles se sont produites. A tort ou à raison, les zones délaissées ou les victimes discrètes et parfois totalement isolées et coupées du monde du fait de leur traumatisme, n’ont pas droit à la même attention.

Notre système judiciaire par exemple prévoit de nombreux dispositifs de soutien aux personnes mises en cause. C’est sans doute nécessaire. Mais les victimes ne bénéficient pas du même soutien. Prenons un exemple concret. Un homme condamné pour viol pourra bénéficier d’un suivi psychologique en prison ou à sa sortie de prison au frais de la société. Sa victime devra payer tout ou partie de ses consultations chez un psychologue.

A travers ces deux exemples, ce que je cherche à montrer, c’est que notre société choisit ses priorités. Et force est de constater que ce ne sont pas ceux qui ne posent pas de problème qui sont récompensés.

Laurent Chalard : Il est difficile d’avoir une réponse tranchée à cette question. Bien évidemment, nos édiles, de gauche comme de droite, peuvent parfois par cynisme faire le choix de ne pas agir contre certaines incivilités dans l’optique de maintenir un semblant de calme dans certains quartiers, une présence policière trop importante pouvant conduire à des émeutes, ce qui ferait mauvaise presse pour leur réélection. Cependant, dans la majorité des cas, la faible présence policière est plutôt la conséquence d’une perte de contrôle progressif des pouvoirs publics sur certains quartiers, qui ont été laissés à l’abandon depuis plusieurs décennies.

Comment s'organisent les populations pour pallier à l'absence de soutien de la part des pouvoirs publics et quels sont les risques pour un pays de laisser des populations à leur sort ?

Alexandre Giuglaris : Ce sont surtout les risques qui devraient alerter les pouvoirs publics. On voit se développer des idées d’auto-défense et même d’auto-justice. Pourquoi de plus en plus de Français en viennent-ils là ? Parce qu’ils ont le sentiment d’être abandonnés. Parce qu’ils ont le sentiment que pour eux la justice (dans le cadre de la délinquance routière) est automatique, sans échappatoire et fortement pécuniaire alors qu’on cherche tous les moyens de ne pas sanctionner les délinquants ou criminels, qui, eux, bénéficient de réduction de peine par exemple… Il est plus que temps d’entendre l’exaspération des Français à ce sujet.

Laurent Chalard : Dans certains pays, la population s’arme lorsque la puissance publique ne peut plus la protéger de manière satisfaisante mais en France, ce n’est pas le cas. Les populations concernées choisissent plutôt de déménager, quitte à s’éloigner fortement de leur lieu de travail, de loisirs et de leur environnement familial et amical. Heureusement, il ne s’est jamais produit en France de réelle formation de milices locales montées par des citoyens pour protéger d’autres citoyens, probablement aussi car le degré de délinquance et d’insécurité n’est pas suffisamment dramatique pour en arriver là, même s’il demeure suffisamment problématique pour que les gens déménagent.

  • A Roubaix, une famille est victime de harcèlement de la part d'une bande de jeunes pendant durant un an alors qu'elle vit à seulement 200 mètres du commissariat. Cambriolages, menaces, voiture brûlée, elle s'est vue dans l'obligation de quitter temporairement son domicile.
  • Les personnes à faible niveau de diplôme et appartenant aux classes populaires sont celles qui souffrent le plus de ces violences quotidiennes.
  • Pour préserver la paix sociale, certaines populations sont oubliées par les pouvoirs publique. Selon Alexandre Giuglaris : "Ceux qui dégradent l'espace public sont généralement plus écoutés que ceux qui ne cassent rien".
  • Ce phénomène révèle une différence du traitement des populations en termes de lutte contre l'insécurité.

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11 mai 2015 02:20
Saint-Ouen : drogue et Kalach à tire-larigot

Saint-Ouen est pris en otage par les trafiquants. Les citoyens honnêtes n’ont d’autre choix que de se plier à leurs règles ou de s’exiler vers des horizons plus calmes.

À quelques encablures des 17e et 18e arrondissements de Paris, il suffit de traverser le périph’ pour aller faire ses emplettes dans un fief de la fumette, de la grande distribution Super H en plein air, où les dealers vous reçoivent avachis dans un canapé à même la rue.
Les acheteurs sont priés de patienter dans des halls d’immeubles recyclés en salles d’attente.
Les guetteurs ont colonisé l’asphalte depuis belle lurette, contrôlant les allées et venues et dévisageant les indésirables.
Surnommée « le supermarché de la drogue », cette ville de Seine-Saint-Denis de 48.000 habitants, devenue une plaque tournante de la région parisienne et réputée pour la qualité de sa marchandise, se targue d’attirer des clientèles exigeantes.
Les guerres de territoires font rage.
Ces dernières semaines, le climat est décrit comme « insurrectionnel ».
Fin mars, un « jeune » se prenait une balle dans le dos.
Quinze jours plus tard, un autre « jeune » dégustait une bastos en pleine mâchoire.
Le 25 avril, le quartier de Soubise fut aspergé à la Kalachnikov sans faire de victime.
Le 30, une autre fusillade à l’arme automatique a blessé trois fils de dignitaires algériens, dont deux grièvement, venus s’approvisionner. Une mère de famille qui rentrait chez elle a récolté une balle dans la manche de son parka.
L’une des victimes s’est effondrée à ses pieds.
Comme beaucoup, elle craque.
Elle veut partir, ne serait-ce que pour protéger son fils : « Je vois des mamans récupérer l’argent que leurs enfants de 13 ou 14 ans gagnent grâce au cannabis et quand je leur demande si elles trouvent ça normal, elles me répondent que ça sert à payer les courses.
À partir de là, comment voulez-vous que ça change ? »
Une autre balle a atterri dans le mur du logement d’Antoinette, 80 ans, qui voit quotidiennement les dealers rôder dans la cour.
« J’envisage de partir parce qu’il me faut ma sécurité en vieillissant », confie-t-elle à regret, comme Chantal, qui habite la commune depuis 36 ans : « Maintenant c’est devenu Marseille. J’ai peur. »


Saint-Ouen est ainsi pris en otage par les trafiquants.
Les citoyens honnêtes n’ont d’autre choix que de se plier à leurs règles ou de s’exiler vers des horizons plus calmes.
En septembre 2012, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, créait la première Zone de Sécurité Prioritaire de la ville, qui en compte aujourd’hui huit.
Pour quel résultat ?
Le déploiement trop timoré de la vidéosurveillance ne fait que déplacer le problème.
Si un dealer est arrêté, d’autres viendront le remplacer illico.
Quelques coups de filets spectaculaires attirent l’œil des médias mais se soldent souvent par de maigres perquisitions.


« Faut-il qu’une balle perdue vienne tuer des innocents pour que l’État nous accorde enfin les moyens humains et matériels ? », s’agace le maire UDI William Delannoy.


Le combat semble bien mal engagé, dans une banlieue où le taux de chômage avoisine 23 %, où les adolescents savent qu’ils peuvent se faire du fric facile en dealant, et où un périmètre lucratif peut rapporter 6.000 à 10.000 euros par jour.


Y a-t-il une réelle volonté de neutraliser une économie parallèle qui irrigue toute une frange de la population ?


Cette semaine, quatre suspects ont été interpellés dans le cadre de la fusillade du 30 avril.


L’un a été mis en examen pour détention de quinze kilos de cannabis.


Les autres ont été relâchés, faute de preuves.


La vie continue.


Tant bien que mal.


Le trafic, lui, se porte bien.

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11 mai 2015 01:27
Anti-France : la Mairie de Paris veut reconnaître les « crimes » de la France en Algérie

Un vote à l’unanimité du Conseil Municipal de Paris (y compris les voix de l’UMP) a demandé au président Hollande de reconnaître comme crime d’état le massacre d’Algériens le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata et décide un rassemblement sur le parvis de l’Hôtel de ville et devant toutes les mairies de France, ce 8 mai 2015 « Car le geste symbolique du Secrétaire d’Etat chargé des Anciens et Combattents, J.M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deça de ces revendications »

Justement, à l’origine de ces revendications une pétition, mis en ligne le 22 mars 2015 par l’association « Les Oranges » qui estime que : « ces crimes contre l’humanité ne sont pas reconnus et qu’une telle situation est inacceptable car elle ajoute à ces massacres l’outrage aux victimes, à leurs descendants et à leurs proches »

** « Amputer notre histoire commune par l’occultation de ce crime d’état est une négation du combat contre le colonialisme »

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8 mai 2015 02:59
France/renseignement: l’OSCE appelle à revoir le projet de loi

La nouvelle loi française sur le renseignement inquiète l’opinion internationale qui se demande si la France ne renonce pas à ses libertés, dont la liberté de la presse.

Le projet de loi française sur le renseignement met en danger le droit des journalistes à protéger leurs sources d’information, a mis en garde mercredi Dunja Mijatovic, représentante de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté de la presse.

« Les méthodes de surveillance et d’enquête prévues par ce texte affecteront le droit des journalistes à protéger la confidentialité de leurs sources, et l’ensemble de leur travail », a estimé Mme Mijatovic dans un communiqué.

Selon la représentante de l’OSCE, « le droit des journalistes à rechercher et obtenir de l’information dans l’intérêt général serait gravement remis en cause si la confidentialité des sources n’était pas protégée par un environnement de communication digne de confiance ».

Le projet de loi adopté mardi en première lecture par l’Assemblée Nationale définit les missions des services de renseignement — de la prévention du terrorisme à l’espionnage économique —, ainsi que le régime d’autorisation et de contrôle des techniques d’espionnage: écoutes, pose de caméras ou de logiciels-espions, accès aux données de connexion, etc.

Les opposants français à ce projet de loi le qualifient d’atteinte à la vie privée et d’exemple de contrôle de masse de la société par les renseignements. Selon les critiques du document, cela reviendrait à une invasion des autorités dans la vie privée des citoyens, ce qui pourrait avoir des conséquences alarmantes.

De leur côté, les autorités affirment que la nouvelle loi sur le recueil d’informations facilitera la tâche aux services de renseignement dans la lutte contre le terrorisme.

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8 mai 2015 02:09
Les classes moyennes aspirent à un coup d’État !!

Quand les classes moyennes parlent de la France d’après le 11 janvier, deux ans avant 2017. Cette étude menée pendant la campagne des départementales a été entreprise auprès de 190 Français des classes moyennes.

On pourrait penser que le politiquement correct dans ces observations serait là encore une fois pour être l’arbre qui cache la forêt. Heureusement, il n’en est rien et si les deux auteurs prennent le maximum de précautions pour ne pas froisser la classe médiatico-politique, leurs révélations sont bel et bien le reflet de cette classe populaire de la société française d’aujourd’hui.

L’étude pointe trois « dissonances » majeures.

La première : entre ce que ces Français vivent, c’est-à-dire une aggravation de la situation de précarité avec une France qui continue de glisser dangereusement (et de façon irréversible pour certains) et le discours ambiant autour de la reprise économique qui serait là mais qu’ils ne ressentent pas et à laquelle ils ne croient pas.

Devant la gravité de la situation qu’ils ont parfaitement intégrée, ils ne comprennent pas le manque de sérieux des élites caractérisé par un débat politique sans projets et concentré exclusivement sur quelques personnalités dans la seule perspective de 2017.

Enfin, ils perçoivent un sentiment de déni de démocratie chez les parlementaires qui ne remplissent pas le mandat pour lequel ils ont été élus, allant même jusqu’à juger qu’ils sont carrément des obstacles aux changements urgents que la situation exige.

Vous me direz, il faut être Libé, le quotidien qui publie cette étude, pour, avec son bandeau sur les yeux, n’avoir pas vu et anticipé le fossé irréversible qui s’est creusé entre les fausses élites et le peuple.

La deuxième dissonance : nos compatriotes restent malgré tout optimistes et croient à « un projet qui rassemble les Français au-delà du religieux et du politique » mais, dans le même temps, ils précisent « qu’aujourd’hui ils n’en voient pas la couleur ».

La troisième : « pour la première fois très clairement, ils expriment le rêve d’un coup d’État citoyen et républicain », prévient Véronique Langlois.

Oui, vous avez bien lu : un coup d’État ! Les mots « citoyen » et « républicain » étant juste un écran appliqué pour ne pas pointer dans le camp du mal.

En conclusion, et comme il était facile de l’imaginer : « Les Français très ébranlés par les événements du mois de janvier considèrent que s’ils ont fait leur part du travail en descendant massivement dans la rue, la classe des dirigeants politiques, dirigeante, elle, n’a rien fait de concret. »

Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites !

J’avais, dans un article précédent, expliqué que nous allions vers une guerre civile, ou tout au moins vers une explosion de la société française. Pour écrire sur cette éventualité, je n’ai pas eu besoin d’une enquête prépayée par Publicis. Il suffisait simplement d’écouter les gens des rues, de nos cités et de nos villages.

Le plus révélateur, dans cette étude, est l’étonnement des médias devant le ras-le-bol des classes populaires.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
3 mai 2015 02:00

Question : Etes-vous favorable ou opposé à l’accueil en France de migrants africains qui arrivent actuellement par bateau sur les côtes italiennes ?

Question : Etes-vous favorable ou opposé à la suspension des accords de Schengen, possibilité prévue par les traités, et au rétablissement, au moins provisoire, des contrôles fixes aux frontières de la France ?

Etude complète : Ifop pour Valeurs Actuelles.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
3 mai 2015 00:47

 

Le corbeau – la presse malintentionnée l’a désigné ainsi mais je préfère de beaucouplanceur d’alerte -, le corbeau qui a dénoncé les extravagantes dépenses de taxi du PDG de l’INA Agnès Saal est un exemple à suivre.

 

Ce citoyen anonyme a parfaitement compris qu’il ne faut plus fermer les yeux, il a dit stop, il a agi et son action a été couronnée de succès. Bravo !

 

Mensonges, spoliation, gabegie, abus de droit, abus de pouvoir, favoritisme, passe-droits, le tout bien dissimulé derrière un discours sur le racisme un jour, sur le terrorisme un autre, les Français sont de plus en plus nombreux à ne pas être dupes.

 

Sommes-nous à la veille d’une guerre civile ? Je ne le crois pas, mais d’une forme de guérilla oui, avec une arme redoutable : Internet et les réseaux sociaux.

Sommes-nous à la veille d’une forme de guérilla avec une arme redoutable : Internet et les réseaux sociaux.

 

Lire l'intégralité

 

Les hommes politiques se sentent sous pression ... et alors ?

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
2 mai 2015 13:54
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2 mai 2015 02:39
Les subventions délirantes de la région lorraine
Les subventions délirantes de la région lorraine

« Les élus du Front national, emmenés par Thierry Gourlot, n’en ont pas cru leurs yeux quand ils ont découvert, début avril, la liste des subventions qu’il leur était proposé de voter au conseil régional de Lorraine présidé par le socialiste Jean-Pierre Masseret. Thierry Gourlot, président du groupe FN et membre du comité central du parti, a beau faire de la politique depuis quelques décennies, il a frôlé l’émerveillement !

- 2 500 euros à une école d’arts martiaux pour un projet intitulé : « J’apprends à me défendre (1re année) » dont le but, c’est écrit noir sur blanc sur le document en notre possession, est de «favoriser le développement de la pratique des sports de combat pour les mères de familles d’origine étrangère » !

- 4 000 euros en faveur du Printemps algérien de Villerupt – commune de Meurthe-et-Moselle et non du Constantinois –, une « manifestation intercommunale valorisant le patrimoine culturel, artistique et artisanal, ainsi que les us et coutumes de l’ensemble des ethnies formant l’Algérie » ! Quel rapport avec la Lorraine ? Mystère.

- 10 000 euros ont été accordés à un centre culturel turc basé à Metz pour rémunérer un « ombudsman ». Un quoi ? L’ombudsman, qui est un mot suédois, désigne une sorte de médiateur qui intervient pour régler les litiges entre le citoyen et l’Etat. Il semblerait qu’entre les Turcs et l’administration française, il y avait des différends à éclaircir, qui nécessitaient l’intervention d’une tierce personne.

- le même centre culturel a encore bénéficié de 10 000 autres euros l’action « Pour l’émancipation des femmes par l’expression ». On n’est pas certains qu’il s’agisse du développement de l’expression de langue française.

- 4 000 euros versés à l’Association meusienne pour l’accueil des travailleurs migrants (Amatrami) pour une opération de « soundpainting ». Le soundpainting, explique l’Amatrami, est « le langage gestuel permettant la composition spontanée et pluridisciplinaire de création artistique collective »

Le Salon Beige

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2 mai 2015 01:25

Pegida a fait des petits… Le phénomène des attaques anti-immigrés atteint en Allemagne une ampleur nationale, ayant dépassé le stade d’incidents isolés qui auraient touché quelques villes de l’est en proie au chômage massif et à la pauvreté.

Tel est en substance le constat dressé par le gouverneur de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff, après qu’un incendie a ravagé le bâtiment flambant neuf qui devait accueillir ce mois-ci quelque 40 réfugiés dans la ville de Tröglitz. Construite dans les années 1930 pour loger des ouvriers, la tristounette bourgade est tombée dans l’instabilité au moment de la réunification, frappée par la fermeture de la mine et le licenciement de près de 5000 personnes.

Un profil urbain « à risques » donc, ce qui n’a pas échappé aux autorités locales. L’annonce de l’ouverture d’un local destiné à loger des étrangers a été précédée d’une réunion publique dont la tenue n’a pas permis de présager de la suite des événements, malgré le mécontentement exprimé tant par les membres du parti néo-nazi NPD que par le voisinage : « Les étrangers reçoivent beaucoup d’aides et nous rien ! ».

 

Si la précarité et un sentiment d’injustice sociale sauraient expliquer l’incident de Tröglitz, il n’en est pas de même pour Escheburg, situé à trente minutes de route de Hambourg. Là, c’est un duplex en bois qui a été la proie des flammes avant qu’une famille d’Irakiens ait eu le temps de s’y installer.

Sa localisation à proximité immédiate d’un terrain de golf a fortement déplu aux habitants. Un d’entre eux -ni un skinhead ni un extrémiste de droite, mais un agent du Trésor public- a avoué être l’auteur de l’incendie.

Comme beaucoup de ses voisins, il se disait inquiet pour sa femme et ses enfants à qui il voulait offrir l’opportunité de grandir dans un environnement protégé. Son procès sera accompagné de séances de médiation, autant dire de psychothérapie, organisées à l’intention de tous les villageois à l’initiative du pasteur et avec le soutien d’un groupe d’experts en résolution de conflits.

Il reste à craindre qu’il sera plus difficile d’appliquer la même méthode, susceptible de conduire les Allemands à se projeter dans une radieuse diversité aux côtés de leurs nouveaux voisins, à l’échelle d’une ville comme Dresde, sans parler du pays tout entier. Or même le cosmopolitisme berlinois paraît à présent suspect.

...

Bien que la destruction par le feu du refuge de Gremering en 2014 ait ému tout le monde, personne ne s’est pressé pour aider la police à identifier les suspects.

Pourtant il serait exagéré de dire que l’Allemagne est en flammes. Comme il serait futile d’affirmer, d’après Christine Lüders de l’Agence fédérale contre la discrimination, que « quand on commence par brûler les maisons on finit par brûler les gens ». Il serait peut-être plus approprié d’évoquer l’atmosphère à la fois glaçante et atrocement drôle de « Dramuscules » de

 

...

Quant aux croix gammées, comment soutenir sensément que les 10 000 participants aux manifestations organisées à Dresde l’hiver dernier par le mouvement Pegida (l’acronyme allemand de « Européens patriotiques contre l’islamisation de l’Occident ») pour dénoncer l’immigration économique, étaient tous et restent à jamais des nazillons au fond de l’âme ?

34% des Allemands, selon le sondage d’opinion publique réalisé par l’hebdomadaire Der Spiegel, partagent le constat de Pegida sur l’islamisation croissante de leur pays. Seraient-ils forcément les héritiers de l’idéologie du IIIème Reich et des promoteurs de la vague de violence à l’encontre des immigrés ?

Les spécialistes et les hommes politiques allemands sont à ce sujet partagés, sinon contradictoires. Depuis le débordement de la manifestation anti-islam à Cologne en octobre dernier, qui a laissé KO quelques 49 policiers, les services de renseignement et de sécurité prennent l’affaire très au sérieux.

 

Une centaine de membres de divers groupuscules d’extrême-droite auraient été interrogés et placés sous surveillance. Cependant le ministre de l’Intérieur de Saxe, Markus Ulbig, rappelle non sans raison, que qualifier un tiers de la population allemande de sympathisants nazis créerait plus de problèmes qu’il n’apporterait de réponses.

Et pour cause. D’une part, les supporteurs de Pegida se recrutent dans les classes moyennes, votent CDU et se reconnaissent dans le logo du mouvement qui représente un bonhomme jetant à la poubelle un swastika, un drapeau communiste et un autre de l’Etat islamique.

D’autre part, les références et les alliances qu’on dirait « contre-nature » des différentes mouvances anti-migratoires rendent les tentatives de simplification caduques. À Dresde, un tribun anonyme de Pegida a commencé son speech par le célébrissime « I have a dream » de Martin Luther King pour avancer que puisque son rêve de cohabitation pacifique des gens de toutes les cultures et tous les horizons n’était justement qu’un rêve, il fallait bien se rendre à l’évidence d’une guerre qui ne dit pas son nom.

En outre, c’est en scandant le slogan « Nous sommes le peuple ! », repris des manifestations de masse qui ont conduit à la chute du mur en 1989, que défilaient, bras dessus bras dessous, les petits bourgeois exaspérés et les brutes aux crânes rasés. « Les mamies nous adorent ! » a-t-on pu lire ensuite sur le forum des hooligans reconvertis en chasseurs de salafistes.

 

...

Bref, il y aurait un degré dans l’infamie que mêmes les vandales les plus abrutis ne seraient pas prêts à franchir. Ainsi, tout en refusant catégoriquement l’étiquette d’extrême droite néo-nazie, les hooligans clament leur admiration pour le groupe de rock Kategorie C, dont le couplet le plus connu est : « Aujourd’hui ils coupent la gorge des moutons et des vaches, demain ils peuvent couper la gorge des enfants chrétiens ».

Il faut croire qu’il en va de même pour les simples citoyens. Sinon comment expliquer le succès phénoménal du blog anti-islam « Politically Incorrect » avec ses 70 000 visiteurs par jour ?

Ou encore l’intérêt suscité par le site web « Nuremberg 2.0 Germany » dont les animateurs voudraient traduire devant un tribunal cent personnalités politiques allemandes, y compris le Président Christian Wulff, pour avoir contribué à l’islamisation du pays ?

Enfin, c’est l’ancien journaliste du très respectable quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, Udo Ulfkotte, qui bat tous les records de popularité en publiant sur son site des allégations contre les musulmans qui auraient délibérément contaminé des produits alimentaires européens avec de la matière fécale.

À n’en pas douter, s’il était encore parmi les vivants, Thomas Bernhard saurait concocter de tout cela une délicieuse petite pièce intitulée Djihad fécal. Au moins, nous aurions de quoi rire un bon coup.

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30 avril 2015 03:19
Sos-Racisme vs Alain Finkielkraut: le clash
Sos-Racisme vs Alain Finkielkraut: le clash

Le 9 avril, Alain Finkielkraut accordait une interview au journal le Point dans laquelle celui-ci abordait divers sujets comme l’école, laïcité, identité, mais aussi Sarkozy, Le Pen, Hollande…

Une question concernait SOS racisme et le philosophe y répondait de manière cinglante (voir ci-dessous) :

I) Le Point : Trente ans après sa création, diriez-vous que SOS Racisme a été utile ou contre-productif à la lutte contre le racisme ?

Alain Finkielkraut : Tout a été dit en 1990 par Jean Baudrillard : » SOS Racisme – SOS baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, c’est pour sauver les baleines. Et si, dans le premier cas, c’était aussi un appel subliminal à sauver le racisme ? »

Pourquoi sauver le racisme ? Parce qu’on aime mieux jouer à se faire peur en ranimant le bon vieil ennemi que faire face à un présent sans précédent. »

Il faut se méfier des traîtrises du langage. La langue de bois dit en général le contraire de ce qu’elle pense. Elle dit ce qu’elle pense en secret, par une sorte d’humour involontaire. Et le sigle SOS en fait intégralement partie » , conclut Baudrillard.

II) La réponse de Patrick Klugman, avocat de Sos racisme, arrivait une semaine plus tard et s’avérait médiocre et caricaturale.

En effet, celui-ci énonce sans peur du ridicule que : «Cette lucidité revendiquée (de Sos racisme ndlr) n’a pas conduit le mouvement à abdiquer son universalisme ni à choisir entre Zemmour et Dieudonné…»

Rajoutant que Sos racisme «[…] dès les années 90 en pointant la culture de l’excuse des petits « Le Pen de banlieue »

Coincé dans une grille de lecture ‘anti-raciste’ des années 80 totalement dépassé par les évènements contemporains, Patrick Kulgman ne peut que comparer l’antisémitisme des banlieues au ‘Lepenisme’ ce qui est ridicule.

Patrick Krugman ne fait donc que confirmer dans sa réponse ce qu’affirme Alain Finkielkraut, à savoir que lui-même et Sos racisme sont incapables de désigner clairement les auteurs de l’antisémitisme meurtriers en France, c’est à dire l’antisémitisme arabo-musulman qui apparait pourtant comme une évidence criante pour tous.

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24 avril 2015 01:51
Tentative d'attentat : "cette interpellation vient à point nommé"

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, et Manuel Valls, premier ministre. Image: AFP

Un regard suisse sur l'agitation française du jour :


"Paris a annoncé mercredi avoir déjoué un attentat visant une ou deux églises à Villejuif, en banlieue parisienne.

En France, les attentats de janvier sont encore dans toutes les têtes.
Et les déclarations alarmistes se succédaient dans la journée, le premier ministre, Manuel Valls, affirmant même que «la France, comme d’autres pays encore ces dernières semaines, fait face à une menace terroriste sans équivalent par le passé».

Alors que la loi sur le renseignement, examinée par le parlement, agite la classe politique, cette interpellation vient à point nommé pour les défenseurs d’un texte jugé par une partie de la classe politique et de l’opinion comme étant liberticide.
La découverte de ce projet d’attentat semble pourtant fortuite (...)

Surenchère politique

«La mobilisation est permanente, indiquait le premier ministre, Manuel Valls.
Notre seul but est de protéger les Français.
Il faut répondre par la protection de nos concitoyens, l’unité et une très grande détermination», concluait-il.
La surenchère politique n’a pas traîné.
Mercredi, un député UMP demandait au gouvernement de «protéger nos églises, comme il le fait pour les mosquées et les synagogues».

Pour Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, interrogé sur France Info, «révéler un attentat contribue à un climat anxiogène».
L’expert dénonce aussi «une exploitation politique indéniable» et rappelle que 70 attentats ont été déjoués en France en quinze ans, sans que l’opinion ne le sache à chaque fois".

Lahire

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22 avril 2015 02:52

 

“Sur Internet, devrait régner la loi courante” : ainsi réagit Alain Finkielkraut au projet de loi que présente le gouvernement pour lutter contre le terrorisme et l’incitation à la haine. Le philosophe trace les grandes lignes d’une liberté d’expression pensée à nouveaux frais, contre les velléités de censure des associations antiracistes et l”‘impunité” totale qui règne aujourd’hui sur la Toile.

Enfin, une question subsidiaire le taraude : pourquoi SOS Racisme et le MRAP ne reconnaissent pas le“racisme anti-blanc” qui sévit notamment dans le rap ?

 

 

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21 avril 2015 01:50
Le Bloc identitaire dénonce la présence de campements sauvages à Lyon

Campement sauvage La Feyssine, Villeurbanne

Depuis plusieurs années maintenant, des campements sauvages s’installent dans l’agglomération lyonnaise occasionnant des troubles importants pour le voisinage.

Les terrains sont transformés en véritables décharges publiques.

Le Bloc Identitaire Lyon a souhaité dénoncer la complicité des pouvoirs publics face aux multiples dangers que font courir à la population ces bidonvilles : insécurité (cambriolages, violence, prostitution, mendicité agressive) et insalubrité.

Malgré les mesures d’évacuations mises en place par la préfecture, les camps se reforment presque immédiatement dans d’autres lieux.

Devant le campement sauvage La Feyssine (Villeurbanne), le Bloc Identitaire a rappelé que la seule solution pour stopper ce phénomène portait un nom : la REMIGRATION.



vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2015/04/le-bloc-identitaire-denonce-la-presence.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
20 avril 2015 02:43
Lettre de désespoir à cette France qui vend son âme à l’islam

Par Salem Ben Ammar —-

France as-tu fait ta Révolution contre une religion pour te donner aujourd’hui à une autre religion pire que la précédente, qui n’est rien d’autre qu’une idéologie politique totalitaire visant à asservir l’homme et coloniser sa vie dans les moindres petits détails sous couvert du sacré ?

Je t’ai choisi pour tes valeurs humanistes et universelles qui sont à l’origine de la plus belle oeuvre humaine qu’est la Charte Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen mais tu ne sais pas combien je suis déçu de te voir te couvrir de honte et de ridicule pour plaire à cette religion du culte de «la mort de la vie».

Tu as manqué de perspicacité, de prudence et de vigilance en ne t’immunisant pas contre le virus mortel propagé par l’islam. Toujours là à voler à son secours, à courtiser la bête infâme, inconsciente et insouciante que tu es sans savoir à moins que ce soit délibéré que chaque pouce de terrain que tu lui concèdes est un pas de plus vers la tombe. Regarde l’état de tes cités et tes campagnes devenues un cimetière à ciel ouvert peuplées de macchabées et d’hommes des cavernes.

Toi, Pays des Lumières, te voilà plongée dans le monde des ténèbres.
Tout est devenu laid, disgracieux, effrayant, lugubre et sinistre. Ton bateau devenu un rafiot depuis le jour où tu l’as pris à bord prend l’eau de toutes parts et ton naufrage est inévitable.

Ton histoire vieille de quelque mille années sera diluée dans celle de tes nouveaux occupants comme autrefois celle de la grande Egypte. Tu seras la nouvelle Atlantide car tu l’as cherchée et méritée en pactisant avec l’hydre islamique qui a toujours dépecé les peuples qui sont tombés sous son joug.

Tu as fait fi de l’histoire des peuples anéantis par ce fiancé que tu adules et chéris tant comme s’il était le meilleur parti pour toi, le comble de l’aveuglement, et auquel tu as tout donné, ton honneur, ta dignité et ton humanité.

Tu lui as offert en guise d’Holocauste sans vergogne ni scrupule dans la corbeille des fiançailles, tes enfants dévoués, loyaux, qui s’étaient battus comme des fauves pour empêcher ce mariage contre nature et le prélude du début de la fin mais aveuglée par ton amour insensé.

Ta vie future sera celle d’une femme cloîtrée qui ressemble à une ombre noire, un fantôme épouvantable surgi des entrailles de la terre, lorsqu’elle traverse la rue. Tu as fait le choix d’acter ta propre mort en y entraînant tes enfants qui t’aiment sans que l’on sache pourquoi ? Tu dois nous dire la vérité toute la vérité sur ce choix suicidaire : est-ce par lâcheté, cupidité, vénalité, peur, dégoût de soi, naïveté, masochisme, désespoir ?

Tu ne dois pas être fière de toi en liant ton destin à ce monstre sanguinaire et jamais repu de chair humaine. Ta bienveillance coupable à son égard dépasse l’entendement, il massacre et tue tes enfants et tu as l’outrecuidance et l’indécence de l’exonérer de ses crimes en le faisant passer pour la victime, bafouant ainsi la mémoire des vraies victimes.

Ton louvoiement face à cette idéologie la plus abominable et monstrueuse jamais donnée à l’homme est le pire affront que tu puisses faire à la mémoire des millions de femmes et d’hommes morts pour ta liberté.

Tant que tu as encore les yeux pour voir en attendant qu’il ne te les voile à tout jamais, est-ce que les images que tu aperçois sont bien celles de cette France de la lumière, de la vie que le monde entier t’enviait il n’y a pas si longtemps?


Tu as vendu ton âme au Seigneur des Ténèbres, le Maître des créatures cauchemardesques et hideuses pour devenir un nouvel Afghanistan. Tu aurais dû tenir tant qu’à faire le crachoir au nazisme cette autre idéologie immonde plutôt que le tenir à l’islam. Tu t’es battue contre le mal et aujourd’hui le mal que t’as inoculé l’islam s’est transformé en cancer métastasé.

Tout espoir de guérison est compromis par ta propre faute et ton déni de la vérité.
Ton pronostic vital est engagé, aucune thérapie ne peut te sauver.
Tu dois jouir de ta propre mort avant que la vie t’abandonne pour toujours.
Tu es restée sourde aux appels à la résistance contre l’envahisseur.
Tu ne sais rien de l’islam ni de ses projets hégémoniques et criminels.
Tu as fermé les yeux sur son lourd passé et ses antécédents génocidaires et destructeurs.
Tu es sa nouvelle Byzance et tu finiras comme les autres peuples engloutie dans le ventre à tout jamais fécond de cette bête immonde.
Tu as confondu ses coups de butoir incessants et ses humiliations répétées avec des caresses comme si tu prenais un vilain plaisir dans ces rapports sado-masos.
Tu lui cèdes tout, tu réponds à toutes ses demandes sans contrepartie ni préalable.
Tu t’es tirée une balle toi-même dans la tête en prenant l’islam pour un enfant de choeur.

SALEM BEN AMMAR – 17 avril 2015

Vu sur : http://www.europe-israel.org/2015/04/lettre-de-desespoir-a-cette-france-qui-vend-son-ame-a-lislam/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
20 avril 2015 02:25

Les médias "traditionnels" et subventionnés (à hauteur de 400 millions d'euros) ont-ils eu tord de vendre leur âme ?

Hécatombe chez les médias "traditionnels" et subventionnés (à hauteur de 400 millions d'euros)

Le Monde, Le Figaro, L'Express, Le Point, Libé, les Echos etc.

D'après trafficestimate.com, le site de référence qui mesure le nombre de visites mensuelles des sites, ces médias "traditionnels" et subventionnés voient la fréquentation de leurs sites fondre comme neige au soleil depuis un an.

Le site d'un journal comme Le Monde, par exemple, enregistrerait une chute du nombre de visites par mois de plus de 10 millions !

À l'inverse, les sites d'une nouvelle presse non subventionnée et gratuite, voient leur fréquentation exploser.

Il serait tentant d'y voir là une cause à effet, les internautes ayant pris conscience de la désinformation dont ils étaient les victimes.

Exemple

  • Le site d'Alain Soral : Egaliteetreconciliation.fr a vu dans le même temps son nombre de visites augmenter de plus de 600 000 passant de 3 millions à 3,6 millions

  • Le nouveau site de l'humoriste Dieudonné Quenelplus.com comptabilise déjà 2,3 millions de visites alors qu'il n'existe que depuis 4 mois !

    La presse "à l'ancienne" a souvent été critiquée pour sa ligne éditoriale visant à mettre en avant essentiellement les idées de ses propriétaires, voire pour être au service de la propagande gouvernementale. Subventions obligent ...?

En tout cas, cette presse à l'ancienne devra remettre l'information "exacte et honnête" aucœur de sa stratégie, faute de quoi, ce qui était inimaginable il y a encore quelques années arrivera : cette presse disparaitra.

Le citoyen n'étant plus le grand naïf d'autrefois...

E. Todd : Le journal le Monde est un problème pour la démocratie française. La France est devenu une oligarchie

Emission sur Europe 1 où Emmanuel Todd ne mâche pas ses mots envers le journal "Le Monde" dont l'honnêteté et l'objectivité sont clairement mises en cause.


Oligarchie, Définition :

  • Système politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d'individus constituant soit l'élite intellectuelle (aristocratie), soit la minorité possédante (ploutocratie), ces deux aspects étant fréquemment confondus ; ce groupe.
  • Accaparement d'un pouvoir ou d'une autorité par une minorité.
  •  

 

vu sur : http://www.info-contre-info.fr/medias-people/effondrementle-mondele-figarolexpressle-pointlibe-etc-perdent-jusqua-10-millions-de

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
19 avril 2015 00:13
France : terribles révélations sur la surveillance massive

Les services secrets volent "des milliards de données" aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), selon "Le Monde".

C'est bien pire que ce que l'on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée "pour l'essentiel" dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke "des milliards de données françaises et étrangères".

Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie...), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique.
"Sans aucun filtre"

"Cette consultation ne se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS)", écrit le quotidien du soir. Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.

Lire l'intégralité

vu sur : http://fr.awdnews.com/soci%C3%A9t%C3%A9/5999-terribles-r%C3%A9v%C3%A9lations-qui-expliquent-le-silence-du-gouvernement-fran%C3%A7ais-face-aux-pratiques-de-la-nsa.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
18 avril 2015 17:36
Dictature: Les biens mobiliers et immobiliers de toute personne pourront être saisis sur simple soupçon…

Comment le troupeau des « Charlies » est tombé dans le panneau de la dictature (Voir les nouvelles mesures liberticides ci-dessous)

On est en droit de se demander si les deux actes terroristes qui ont frappé la France en janvier sont purement le fruit du hasard quand on constate le bénéfice que le gouvernement en a retiré sur de nombreux plans:

-Sondages de popularité

- Finances

- Lois tyranniques contre les libertés les plus élémentaires

Les attentats terroristes de janvier ont permis à un chef d’État au plus bas niveau de popularité de voir sa cote bondir soudainement et sans raison, tout en bénéficiant dusoutien de l’opposition lui permettant de verser dans l’emphase la plus abjecte après les attentats contre Charlie Hebdo.

Ce pouvoir socialiste a soutenu, armé et permis de constituer les groupes islamistes au Moyen-Orient, -ceux-là mêmes qui prônent les attentats en France et qui les revendiquent-, tout en menant en parallèle une politique immigrationiste afin de s’assurer un électorat ignorant et docile pour les années à venir.

Face à cette menace terroriste dont il est directement responsable, le gouvernement a choisi de déployer 10 500 militaires pour protéger les lieux sensibles. Coût de l’opération : un million d’euros par jour ! Sans compter les déploiements de l’Armée au Moyen-Orient et en Afrique.

Mais surtout, les attentats ont servi de prétextes aux lois dictatoriales:

Sous prétexte que la prise d’otages de l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes a été alimentée grâce aux paiements en liquide, le ministre des finances, Michel Sapin, a souhaité exercer un plus grand contrôle sur les transferts financiers de faibles montants.

Les mesures annoncées sont les suivantes :

- Les paiements en espèces seront limités à 1 000 euros, contre 3 000 actuellement, à partir du 1er septembre, hors paiements entre particuliers, et à 10 000 euros, contre 15 000 actuellement, pour les non-résidents ;

- Les retraits et dépôts d’espèces d’un montant cumulé supérieur à 10 000 euros sur un mois seront quant à eux signalés automatiquement à Tracfin à partir de janvier 2016 ;

- Il sera désormais obligatoire de présenter une pièce d’identité pour toute opération de change supérieure à 1 000 euros ;

- Le gel des avoirs financiers de personnes soupçonnées de terrorisme par la justice sera désormais possible pour les avoirs immobiliers et mobiliers. (Source)

Fin de la présomption d’innocence

L’ensemble de ces mesures, et plus particulièrement la dernière, font froid dans le dos. la présomption d’innocence est piétinée. Un simple soupçon peut ainsi conduire à la saisie de tous vos biens, qu’ils soient mobiliers ou immobiliers. Tout opposant pourra être dépouillé de tous ses biens pour soupçon de terrorisme. Bernard Cazeneuve n’a-t-il pas déclaré que ces lois liberticides concernaient avant tout les identitaires ?

S’attaquer au paiement en espèces de faible montant parce que des terroristes ont pu utiliser le paiement en espèces dans leurs opérations est d’un ridicule consommé.

Les terroristes ont utilisé de l’argent donc l’argent doit être contrôlé… Pourquoi ne pas interdire les trottoirs parce que certains ont glissé dessus ? La Tyrannie n’a pas de limite. Ces gens qui brassent des dizaine de milliers d’euros chaque mois ont le toupet de s’attaquer aux quelques sous d’une population de plus en plus pauvre, parce qu’ils ne cessent de l’appauvrir!

Mais, en réalité, si Michel Sapin parvient à faire passer des mesures démagogiques et probablement improductives qui ne feront qu’alourdir le travail, déjà délicat, de la police et de la magistrature pénale, c’est parce qu’il sait que le peuple français soutient des lois et règlements radicaux en la matière.

Il est peut-être temps de dire que le peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite. (Source)

Malheureusement? dire cela n’allège pas le fardeau de ceux qui ne cessent d’informer leurs concitoyens des pièges qui leur sont tendus.

vu sur : http://www.medias-presse.info/dictature-les-biens-mobiliers-et-immobiliers-de-toute-personne-pourront-etre-saisis-contre-simple-soupcon/29684?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=Mailing+quotidien

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
15 avril 2015 01:22
France : terribles révélations sur la surveillance massive

Les services secrets volent "des milliards de données" aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), selon "Le Monde".

C'est bien pire que ce que l'on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée "pour l'essentiel" dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke "des milliards de données françaises et étrangères".

Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie...), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique.

"Sans aucun filtre"

"Cette consultation ne se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS)", écrit le quotidien du soir. Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.

"Et c'est pas fini", comme dirait la pub. Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par la France à ses citoyens et aux internautes étrangers. Selon Le Monde, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des "blocs" concernant des régions du monde particulièrement surveillées par la France, dont notamment le Sahel.

Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de la France. Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyberguerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington.

Fausse opération transparence à Matignon

Ces révélations tombent mal, au moment où le gouvernement fait la promotion de son projet de loi sur le renseignement, qui est examiné par l'Assemblée à partir de lundi. Si cette loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera rien. En l'état du texte, cette plateforme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori.

Il y a quelques semaines, Matignon avait convié des journalistes (dont Le Point.fr) à une réunion informelle pour expliquer les objectifs de la loi. Le but était de déminer les critiques prévisibles sur certaines mesures, comme celle prévoyant d'installer des mouchards chez les opérateurs télécoms et ainsi de "profiler" l'ensemble des internautes.

Responsables de cabinets ministériels (Intérieur, Justice et Défense, notamment) et autres cadres du renseignement (dont la DGSE) avaient alors juré que la France ne surveille pas - et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi - ses citoyens de façon massive. Soit ils ignoraient la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se sont moqués des journalistes présents et, surtout, de leurs lecteurs.

La loi sur le renseignement rendue inutile

Dans les deux cas, la tentative d'opération transparence du gouvernement est totalement discréditée, et l'objectif de la loi sur le renseignement, c'est-à-dire fixer un cadre légal aux pratiques clandestines, tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : la PNCD.

Espérons que les députés et les sénateurs introduiront des amendements au projet de loi. Ils pourraient par exemple soumettre la PNCD au contrôle de la nouvelle Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) prévue par la loi, limiter la fuite d'informations sur les citoyens français vers les alliés étrangers ou encore borner la quantité de données recueillies et analysées chaque jour. Mais puisque cette plateforme n'existe officiellement pas, difficile d'exiger sa régulation. Et au regard du tragique consensus droite-gauche sur la sécurité face au spectre terroriste, il est peu probable que les élus réclament des changements de fond avant de voter le texte.

Source

vu sur :

http://www.wikistrike.com/2015/04/france-terribles-revelations-sur-la-surveillance-massive.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
13 avril 2015 02:52
Alain Finkielkraut : «Les élites légitiment la haine qui se développe dans certains quartiers de nos villes pour les ‘faces de craie’»

Le philosophe Alain Finkielkraut s’interroge sur la difficulté de nos élites à penser ce qui nous arrive, sans céder aux anachronismes.

Récemment, l’écrivain algérien Boualem Sansal livrait cette réflexion désabusée : « Les Européens ont toujours sous-estimé l’islamisme. » Cette minoration a-t-elle pris fin ?

Au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher de Vincennes, et après le refus cinglant des jeunes des « quartiers populaires » de participer à la grande manifestation unitaire du 11 janvier, il était difficile pour les Français, même les plus angéliques, de continuer à faire l’impasse sur les dangers et sur la séduction de l’islamisme radical. Mais la propension à noyer le poisson dans ses causes supposées n’a pas disparu. Et le gouvernement a donné l’exemple en dénonçant l’apartheid culturel, ethnique et territorial qui sévirait dans nos banlieues. Ainsi la République a-t-elle plaidé coupable pour les attaques mêmes dont elle faisait l’objet.

Pendant trente ans, un mélange de naïveté et de lâcheté a-t-il empêché de nombreux intellectuels de prendre la mesure du phénomène ?

Je ne vois chez nos intellectuels ni naïveté, ni lâcheté, mais, si j’ose dire, une vigilance anachronique. En Sarkozy, conseillé par Patrick Buisson, son « génie noir », ils combattaient la réincarnation du maréchal Pétain. Les musulmans leur apparaissaient comme les juifs du XXIe siècle. L’antifascisme façonnait leur vision du monde. Ils ne voulaient pas et ne veulent toujours pas voir dans la crise actuelle des banlieues autre chose qu’une résurgence de la xénophobie et du racisme français.

En France, quelle place a tenu – et tient – la francophobie d’une part des élites dans cette minoration ?

Les élites dont vous parlez ne sont pas francophobes ; face au nationalisme fermé de «l’idéologie française», elles se réclament de la patrie des droits de l’homme. Leur France est la «nation ouverte» célébrée par Victor Hugo, «qui appelle chez elle quiconque est frère ou veut l’être».

Le problème, c’est que, toutes à cette opposition gratifiante entre l’ouvert et le fermé, ces élites légitiment la haine qui se développe dans certains quartiers de nos villes pour les «faces de craie». C’est l’exclusion, disent ces élites, qui engendre la francophobie.

marianne

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