Les sourires de François Hollande vont à l’exact opposé des résultats de sa politique. D’où vient cette capacité extraordinaire à s’autoconvaincre, mentir ou autre ?
Grâce à l’avènement de l’Internet, il est possible de se livrer à des études d’un genre nouveau. Il suffit par exemple de consulter sur Google les photos successives de François Hollande, depuis son élection en mars 2012 jusqu’à cette triste fin octobre 2016, pour se rendre compte de la tardive mais néanmoins considérable évolution de ses mimiques.
François Hollande, président des sourires de façade
À la condition bien sûr de se livrer à ce genre d’exercice de façon honnête et détachée, en sélectionnant les photos les plus représentatives du moment, et non pas de biaiser en cherchant des images de façon orientée, l’accès à une bibliothèque quasiment infinie de photos datées de notre Président permet de tirer de façon chronologique une sorte d’expression moyenne de son faciès. Ce qui n’est rien d’autre qu’un baromètre de son état psychologique.
Bizarrement, peu de commentateurs se sont offusqués de ce sourire de façade qui ne quittait plus l’hôte de l’Élysée. Ce phénomène est pourtant rare chez les Présidents des grandes démocraties (et particulièrement mal vécu par les citoyens en difficulté). Or, si l’on considère les photos de François Hollande prises tout au long des premières années de son mandat, force est de constater que ce sourire était extrêmement fréquent. Il s’est considérablement estompé à partir du milieu 2014, et a quasiment disparu depuis. Très récemment, au contraire, est apparu un étrange rictus. Que s’est-il passé ?
Un sourire à l’opposé des résultats
En réalité, l’évolution de l’expression du visage de notre Président est tellement décorrélée des résultats de sa propre politique, ou, pour rester plus gentil, cette corrélation est tellement tardive, qu’elle amène à envisager les hypothèses suivantes :
- le Président souffre d’un excès de confiance en lui
- le Président est déconnecté de la réalité sociale et économique
- le Président n’est atteint que par ce qui peut entraver sa réélection
Au lecteur de faire son choix…