« Valeurs actuelles » a suivi l’écrivain Michel Houellebecq pendant 24 heures. L’hebdomadaire publie aussi le texte d’un discours prononcé lors d’une remise de prix. Il évoque des sujets qui le préoccupent : l’Union européenne, la place de l’islam ou encore la GPA et le déclin de l’Occident.
« Sur la question de l’islam, l’écrivain s’ouvre aussi auprès de Valeurs actuelles : » Du temps où l’islam était caché, où c’était l’islam des caves, tout allait bien. Maintenant, ils posent problème. Ça, c’est parce qu’on leur a dit qu’ils pouvaient être visibles. Pour régler ça, il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus. »
« Je considère l’état de l’Occident du point de vue des deux critères que mon histoire intellectuelle m’a amené à considérer comme fondamentaux — la démographie et la religion », ainsi parle Michel Houellebecq dans le discours qu’il a prononcé lors de la remise du prix Oswald-Spengler, en mémoire du penseur allemand auteur du Déclin de l’Occident.
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« Je suis prêt à voter pour n’importe qui pourvu qu’on propose la sortie de l’Union européenne et de l’Otan, ça, j’y tiens beaucoup » explique Michel Houellebecq à l’hebdomadaire.
Une idée qu’il défend aussi dans son discours. À propos du livre d’Éric Zemmour, Le suicide français, il explique : « je n’avais pas été d’accord (…). Dans l’histoire récente de la France, il y a quelque chose qui relève non pas du suicide, mais bel et bien de l’assassinat.
Et le coupable de cet assassinat n’est guère difficile à découvrir : c’est l’Union européenne. (…)À l’intérieur du monde occidental, l’Europe a choisi un mode de suicide particulier, qui inclut le fait d’assassiner les nations qui la composent« . […]