Le premier ministre souhaitait réaliser auprès de son électorat ce que l’on appelle un coup politique en faveur d’un électorat ayant tendance à l’abstention lors des suffrages locaux. Il fallait répéter une énième fois que les populations de la diversité souffraient d’un énième racisme de l’Etat, de nos concitoyens, de la société et de tout ce que l’on veut. Un discours culpabilisateur, comparant la situation française à l’apartheid sud-africain où l’on séparait blancs et noirs.
Tout en rappelant à M. Valls que la France n’a jamais dans toute son histoire pratiquée une politique de ségrégation raciale au contraire de l’ensemble du monde anglo-saxon, il est honteux de porter des jugements fallacieux sur la France, comme il le fait. Mais passons cette petite phrase sortie pour les médias nationaux et les électeurs maghrébins et venons-en au fond du problème.
La situation française démontre qu’une France multiculturelle n’est pas viable, nous ne sommes ni le Brésil, ni les Etats-Unis.
La France n’est pas une terre d’immigration et elle ne s’est pas faite sur l’arrivée successive des étrangers. Elle a existé 2000 ans avant. Le modèle américain que nos élites veulent nous imposer est rejeté par le peuple, celui-ci évite d’habiter là où existe une concentration forte de peuplades immigrées.
La raison est très simple, personne ne veut dans son propre pays qu’est la France, être minoritaire ethniquement, c’est même une valeur humaine. Etre minoritaire signifie être en insécurité culturelle. C’est comme ça. Lorsque ce sentiment disparaît, l’être humain meurt car il n’aura pas préservé sa race, son ethnie ou son appartenance.
Les français pratiquent pour ceux qui en ont les moyens, l’évitement. Il veut se prémunir d’habiter avec des gens dont la culture est aux antipodes de la sienne. Ils ne s’y trompent d’ailleurs pas en annonçant pour 70% d’entre eux qu’il y a en France trop d’immigrés, mais ces chiffres sont les mêmes voire supérieur chez nos voisins mais aussi chez nos amis américains idéalisés par nos élites mondialisées.
Les américains se cloîtrant dans des quartiers privés où l’on ne se mélange surtout pas. Les blancs avec les blancs, les hispaniques avec les hispaniques, les noirs avec les noirs.
On ne peut pas le changer, c’est un sentiment humain que ne partagent pas nos gouvernants. Ces derniers veulent le multiculturalisme sans le vivre chez eux, mais chez les autres. Et ce n’est pas en faisant un énième plan banlieue ou en déménageant en masse des primo-arrivants dans Paris ouest ou dans un quartier bourgeois de province que cela s’améliorera.
Vous ferez seulement déplacer les autochtones ailleurs. Les plus aisés quitteront la France pour un pays où l’immigration sera minimum, les autres iront dans une autre ville ou subiront l’inacceptable. L’unique solution que nos gouvernants ne veulent pas voir est l’arrêt de l’immigration et de l’expulsion de centaines de milliers pour ne pas dire plus d’indésirables clandestins ou des français administratifs.
Autrement, nous allons tout droit vers une guerre ethnique et religieuse. Mais peut-être est-ce le plan Valls pour désengorger les banlieues ?
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