Ces mots chocs sont de Teun Voeten, photographe néerlandais et ancien résident de la commune bruxelloise. Il confesse avoir fui une commune transformée, en certains endroits, en enclave ...
Ces mots chocs sont de Teun Voeten, photographe néerlandais et ancien résident de la commune bruxelloise. Il confesse avoir fui une commune transformée, en certains endroits, en enclave ethnico-religieuse au sein d’une communauté fermée et figée. L’ancien habitant de Molenbeek s’inquiète surtout du fait que les allochtones de diverses origines épousent de plus en plus les discours et idées de l’extrémisme religieux. » La vie à Molenbeek, du moins dans le bas de la commune, est dirigée par le fondamentalisme islamique qui conduit à voiler les femmes et à éloigner les homosexuels et les juifs du territoire. Je ne vois aucune solution à venir.« Le photographe s’attarde aussi sur les causes de la haine et du fanatisme: la misère et le manque de perspectives d’avenir. » Et de plus en plus de jeunes, affirme-t-il , sont aveuglés par la haine et le racisme diffusés par des fondamentalistes qui se « revendiquent » de l’Etat islamique.De nombreux jeunes se perdent dans cette image irréaliste. Les mots sont durs mais il faut pouvoir les dire si nous voulons vivre à nouveau tous ensemble…