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Quitte à participer à une émission de variétés, on ne comprend pas pourquoi François Hollande a choisi Canal + et non TF1 ou France 2, mieux rompues à ce genre d’exercice et qui lui auraient valu des téléspectateurs supplémentaires. La reconquête de l’électorat bobo, assimilé à la chaîne cryptée peut être ?
En tout cas, Mou-Président et Dur-d’être-Premier-ministre, nos deux chefs, sont en train de retrouver dans les sondages leur douloureux niveau d’impopularité d’avant Charlie Hebdo.
Le drame de Hollande est, qu’en politique comme en amour, il et plus aisé de reconquérir celui qui vous déteste que celui qui vous méprise. Et beaucoup de Français méprisent leur président pour les avoir trompés avec un sourire goguenard, comme une vulgaire Trierweiler.
Pour faire le buzz, Hollande a griffé les communistes en assimilant leur discours économique d’antan à celui tenu aujourd’hui par le Front national. Cette agression inattendue et gratuite n’est pas entièrement dénuée de fondement mais il faudrait pousser l’assimilation jusqu’à la question de l’immigration puisque Georges Marchais utilisait autrefois le langage frontiste d’aujourd’hui sur ce sujet.
D’autres comparaisons seraient tout aussi instructives, notamment celle entre la logorrhée chiraquienne des années 2000 et le discours «hollandais» du temps présent. Une résignation à la domination de Berlin et Bruxelles, une pratique de filou pour entretenir malgré tout un système clientéliste dans le dos de l’Europe et de grandes proclamations sur le modèle social français : c’est la France réduite à l’état de grande Corrèze, département le plus endetté du pays, on comprend pourquoi.
La meilleure illustration de la semaine est le raclage des fonds de tiroir pour arroser les éternelles associations anti-racistes. Valls leur promet 100 millions d’euros miraculeusement trouvés.
Hollande n’est pas en reste et veut soudain donner un chèque de cent à deux cents euros par mois à un million de jeunes qui travaillent sans gagner suffisamment leur vie.
Coût de l’opération ? Pas loin d’un milliard d’euros, si d’aventure la promesse était tenue ! La mini reprise a à peine produit des petits bouts d’effets que la dilapidation recommence. Le pouvoir ne se sent exister que lorsqu’il dépense ou lorsqu’il contraint, dérive typique des régimes socialistes.
Ces grosses ficelles finissent par irriter le peuple, fût-il crédule. Ce sont elles qui tirent ce fameux mépris dont on ne guérit pas.
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