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5 octobre 2015 02:43
Vatican, le 3 octobre 2015. Le pape François prie à la veille d'un synode dans la basilique Saint-Pierre.
Vatican, le 3 octobre 2015. Le pape François prie à la veille d'un synode dans la basilique Saint-Pierre.
(AFP/ Filippo Monteforte.)

 

Les débats avaient été vifs lors d'une première rencontre il y a un an. Ils reprennent aujourd'hui et pour trois semaines au Vatican, où une nouvelle assemblée d'évêques a été convoquée par le pape François. C'est à lui que cet organe consultatif remis au goût du jour par Paul VI en 1965 remettra ses conclusions le 25 octobre.

Les forces en présence


Quelque 360 participants prendront part à ce synode sur la famille dont une quarantaine de cardinaux, près de 200 évêques des cinq continents mais aussi 17 couples, 23 experts laïcs et religieux et 25 membres de la Curie, legouvernement du Saint-Siège. Cinq évêques français et un couple spécialiste de l'accompagnement des personnes divorcées remariées sont du voyage à Rome. Comme lors de la première session, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, demeure l'un des quatre présidents délégués chargés d'assister le pape. 

QUESTION DU JOUR. L'Eglise doit-elle faire évoluer sa doctrine sur la famille ? 

Toutes les forces en présence, nommées par François, sont un savant dosage entre conservateurs et progressistes avec, dans chaque camp, des figures aux positions radicales.

 

 

Les sujets en débat

Lors du premier synode l'an passé, un rapport à mi-parcours reconnaissant des « valeurs positives » au mariage civil ou laissant entrevoir une ouverture pour les personnes homosexuelles ayant « des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne » avait provoqué l'émoi des prélats tenants de la tradition. Le document final allait gommer ce souffle réformateur. Il n'empêche, pour la première fois, des sujets tabous avaient été abordés. Ce sont les mêmes qui reviennent sur le tapis synodal lors d'échanges à huis clos et qui devraient provoquer les mêmes lignes de fracture. Parmi les plus explosifs figure celui des divorcés remariés. Certains souhaitent leur accorder la communion, d'autres, au nom de l'indissolubilité du mariage, sont catégoriquement contre. Autres pommes de discorde : l'accueil des homosexuels, l'union libre, les mariages mixtes ou la contraception.

 

 


(Clic droit puis «afficher image» pour agrandir)

 

 

La position du pape



Face à des voix discordantes, François va devoir se livrer à un délicat numéro d'équilibriste. Même s'il fait preuve d'une certaine ouverture par rapport à ses prédécesseurs, symbolisée par sa fameuse phrase « Qui suis-je pour juger ? » à propos des gays, même s'il vient de simplifier les procédures de reconnaissance de nullité du mariage, il n'a pour l'heure pas touché aux dogmes. Il condamne régulièrement l'avortement ou le mariage gay.

Dans le débat autour des divorcés remariés, il s'est tenu en retrait. Et nul ne sait aujourd'hui ce qu'il décidera à ce sujet. En juillet, il a juste confié qu'il attendait un « miracle » à ce synode. Et des « solutions concrètes aux nombreuses difficultés » des familles brisées. « C'est un moment clé.

Ou bien le pape parvient à obtenir des avancées et il donne un ton réformateur à son pontificat ou bien il recule sur un certain nombre de points et il devient le pape qui n'a pas réussi à convaincre », décrypte le vaticaniste Bernard Lecomte.

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Religions