La chancelière Angela Merkel a réaffirmé mercredi à la chaîne de télévision publique allemande ARD son refus de voir entrer la turquie dans l’Union européenne. « J’ai toujours été contre une adhésion à l’UE, le président Erdogan le sait, et je maintiens cette position », a t’elle déclaré. La Présidente fédérale de l’Union chrétienne-démocrate c’est en revanche déclaré en faveur d’un « partenariat privilégié ».
La candidature de la Turquie est dans l’impasse depuis
plusieurs années, enfin si on peut dire, parce qu’en réalité, alors même que les négociations d’entrée dans l’Union européenne sont loin d’êtes achevé les Turcs pourront dés l’été 2017 circuler librement sans visa dans cette même Union européenne. Arrêtez moi si je me trompe : la libre circulation n’est elle pas une prérogative réservée en priorité aux membres de l’Union européenne ? Mais à part ça, son adhésion n’est pas pour demain. Que les bonnes âmes qui nous gouvernent arrêtent donc leurs baratin.
Le Parti socialiste conformément à son éternelle fausse générosité, a toujours appelé de ses vœux cette adhésion, au nom de « l’ouverture d’esprit et de la tolérance ». Rappelez vous de ce cher ministre des Affaires étrangères et du Développement international Laurent Fabius, qui annonçait tous sourire début 2013 la relance du processus de négociation.
Et leurs « adversaires » des Républicains ne sont pas en reste. Car s’il est vrai que devant les caméras tous entament le fameux refrain du « jamais, au grand jamais » , en réalité leurs eurodéputés votent régulièrement, comme les eurodéputés du PS, les crédits de « préadhésion » de la Turquie à l’Union européenne.
Ainsi ce ne sont pas moins de 5 milliards d’euros qui ont été généreusement versés ces dernières années à Ankara pour « l’aider » à concrétiser les réformes réclamées par les eurocrates, et ce sans véritable contrôle.
Tous est fait pour faire rentrer la Turquie dans l’union européenne. Je crois que c’est une erreur, je crois que les négociations d’adhésion devraient cesser.
Soyons un peu sérieux : l’Union Européenne a déjà assez de mal à fonctionner à 28 pour que nous ne rajoutions pas de nouveaux problèmes. Je crois en revanche pour abonder dans le sens de la chancelière Merkel, une fois n’est pas coutume que la mise en place d’ un partenariat privilégié avec ce pays serait préférable. Je crois en effet que cela permettrait d’ enfin régulariser nos relations avec nos voisins de l’Europe !