Deux jours après le fameux tweet de Clémentine Autain évoquant les « deux millions de viols » commis par l’Armée Rouge en Allemagne en 1945, pour relativiser les horreurs du Jour de l’An à Cologne, je reste sidéré.
On a beau s’attendre à tout, venant d’une personnalité politique en lutte pour sa reconnaissance sociale, on n’y croit pas. On a tort.
Dans le combat de cette soi-disant « gauche de la gauche » contre la prétendue « islamophobie », tous les coups sont permis.
Au nom de quels objectifs inavouables peut-on comparer des viols commis en temps de paix et des crimes sexuels de guerre?
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Au nom de quel dévoiement du féminisme peut-on reprendre au compte du progressisme la petite musique de nuit des nostalgiques du nazisme ? Car ce genre d’excuse comparative est un exercice de première année d’étudiant en rhétorique négationniste. « Il y a eu Auschwitz, dont les chiffres ont été truqués, mais les viols de l’Armée Rouge, ça c’est du lourd !
Je ne sais pas, Clémentine Autain, si tu as commis cette horreur par bêtise ou par calcul, par inculture ou par méchanceté. Ce que je sais, c’est que tu n’as plus rien à voir avec le communisme, ni avec l’antifascisme.
À moins, à moins que… Regarde bien cette photo de combattantes volontaires de l’Armée Rouge, Clémentine. Ces femmes te regardent. Salue-les.
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