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david MIEGE
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23 janvier 2016 01:24

(Breizh-info.com) – Alors que la Pologne est dans le collimateur de l’Union européenne – la Commission européenne a décidé, le 13 janvier, de lancer une procédure de « sauvegarde de l’Etat de droit » à son encontre – le gouvernement polonais et le parti Droit et justice (PiS), dont il est issu, ont vigoureusement régi à ce qu’ils considèrent comme une ingérence dans les affaires internes de leur pays.

Mardi 19 janvier, le chef du gouvernement, Beata Szydlo, s’est rendu devant le  Parlement européen à Strasbourg pour défendre les lois concernant la composition du Tribunal constitutionnel et la nomination par le gouvernement des dirigeants de la télévision et de la radio publiques. 

De son côté la délégation du parti Droit et justice au Parlement européen a publié dans Le Figaro (19/01/2016) un communiqué qui ne mâche pas ses mots, c’est le moins que l’on puisse dire.

Sous le titre «Que se passe-t-il réellement en Pologne », les députés européens du parti dirigé par Jaroslaw Kaczynski rappellent tout d’abord « qu’en 2015, suite à deux élections démocratiques la Pologne a connu l’alternance » et que la victoire de la Droite-unie est indiscutable. « Les Polonais ont rejeté massivement la politique du gouvernement précédent.

S’y ajoute un dégoût devant l’absence croissante de garanties de la liberté d’expression. Une répression pénale systématique, de lourdes peines financières, punissaient ceux qui osaient critiquer le pouvoir sur internet, dans les stades ou lors des manifestations de rue. Ni ces faits, ni la mise sur écoute et la répression de journalistes ne soulevèrent la réprobation des institutions européennes.»

Enfonçant le clou, le communiqué rappelle que « la presse est totalement libre, si ce n’est qu’elle est en majorité contrôlée par de puissants groupes de médias allemands. Internet n’est pas censuré. Il serait impensable que des informations soient tenues sous silence, comme cela s’est passé récemment en Allemagne, pour les évènements de Cologne ou d’ailleurs ».

Toujours plus fort, les députés polonais se font un plaisir de souligner que « la Pologne est un pays sûr. Il ne s’y passe pas d’exactions massives, sexuelles, raciales ou autres. Les festivités du Nouvel-An…se sont déroulées tranquillement,sans entraves ni interférences abusives des autorités».

Les élus du PiS rappellent in fine qu’en Pologne les droits des femmes sont protégés : « Elles ne vivent pas dans la crainte d’être agressées dans la rue et peuvent s’habiller comme elles l’entendent. Les autorités n’en sont pas venues, à la différence de celles de l’Allemagne, à leurs donner des conseils avilissants, comme de ne pas porter de tenues provocantes ou d’éviter de se promener seules. » Henriette Reker, la maire de Cologne appréciera…

« Je ne conduirai pas notre politique étrangère à genoux », avait prévenu le 13 janvier dernier Beata Szydlo devant à la chambre basse du Parlement polonais, où son parti détient la majorité absolue. Le Premier ministre précisait qu’elle ne comptait « pas écouter humblement » les critiques qui lui seraient adressées au Parlement européen, notamment par les  Verts et les socialistes. A lire le communiqué de son parti, on n’en doute pas un instant.

Photo :   Agnieszka Moś/Wikimedia (cc)
Breizh-info.com, 2016, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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