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4 janvier 2016 01:55

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Par N. Mozes *

Le 18 décembre 2015, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 2254, incluant une « feuille de route pour un processus de paix en Syrie et établissant un calendrier » pour des pourparlers entre les parties.
Cette résolution, qui découle d’une initiative russe, a accordé de facto un statut légal à la déclaration du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui s’est réuni à Vienne le 14 novembre 2015. [1]

Une comparaison entre cette résolution et le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, ratifié par la Résolution 2118 du Conseil de sécurité, met en lumière les changements intervenus dans la perception de la crise syrienne par la communauté internationale, de ses causes et des moyens de la résoudre.
Ces changements, qui impliquent entre autres une légitimation du régime pour au moins deux ans supplémentaires, sont plutôt favorables au président syrien Bachar Al-Assad. Autre preuve de cet enclin, l’invitation lancée à l’Iran – allié stratégique du régime syrien, qui joue un rôle actif dans les combats en Syrie – pour qu’il fasse partie du GISS.

Ce changement de position de la communauté internationale se produit dans un certain contexte. Un signe annonciateur était l’accord de septembre 2013 entre les Etats-Unis et la Russie sur le désarmement chimique du régime syrien, accusé d’avoir utilisé ces armes chimiques contre la population civile.
Cet accord a effectivement entériné le maintien au pouvoir du régime au moins jusqu’à l’achèvement du désarmement, qui devait avoir lieu en 2014. Un autre signe avant-coureur de changement a été constaté lors des initiatives de l’envoyé spécial des Nations unies pour la crise syrienne, Steffan de Mistura, qui a accepté les arguments du régime disant que le danger posé par l’Etat islamique (EI) avait priorité sur le processus politique.

Cet article soulignera les différences entre la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU  (18 décembre 2015) et le Communiqué de Genève (30 juin 2012).

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