Photo : Une femme gravit une montagne sous la neige à Nanjing, capitale de la province du Jiangsu (est de la Chine), le 22 janvier 2016. (Xinhua/Wang Yuewu)
Quand les bourses chinoises plongent, dans les heures qui suivent les indices de Wall Street piquent du nez. Normal, car, d’une part, toutes les économies sont liées, et d’autre part le gouvernement chinois met ouvertement ses systèmes de défense et de contre-attaque en branle, le plus souvent en jouant avec son Yuan.
Cela n’a donc rien de surprenant qu’un déboire économico-financier de la Chine entraine presque immédiatement des conséquences similaires ou plus graves de l’autre côté de l’Atlantique (ou du Pacifique).
Un peu plus surprenant est le fait que, quand des usines sautent accidentellement dans l’Est de la Chine, des usines se mettent à sauter accidentellement aux Etats-Unis dans les heures qui suivent, comme pour faire écho à leurs consœurs chinoises. Des enquêtes ont été annoncées de part et d’autre, mais les Américains et les Chinois restent muets sur les causes de ces explosions survenues avec une coïncidence troublante.
Une autre coïncidence est la survenue brutale d’une vague de froid extrême à la fois en Chine et aux Etats-Unis. Les températures à Pékin ont baissé, vendredi, de manière spectaculaire jusqu’à -17 degrés Celsius, le niveau le plus bas depuis 30 ans. Dans la ville de Chongqing, dans le sud-est, la neige est tombée pour la première fois en 20 ans. Une grande partie du Sud de la Chine a été touchée par la vague de froid, jusqu’à l’île tropicale de Hainan.
Aux Etats-Unis, c’est la tempête Jonas, rebaptisée «Snowzilla» qui frappe l’Est du pays, avec des vents soufflant à plus de 90 km/h et ensevelissant Washington sous plus de 60 cm de neige. Des coupures d’électricité sont constatées un peu partout, et une quinzaine d’états devraient être touchés.
On parle beaucoup d’armes climatologiques, bien que l’on ne sache pas grand-chose à ce sujet. Si, toutefois, les Etats-Unis la possèdent, il y a de fortes présomptions pour que les Chinois la possèdent également, et ce que nous voyons en ce moment enlèverait les derniers doutes. En tout cas, arme ou pas, le fait que les deux pays soient gelés, jusque dans les régions les plus improbables, presque en même temps et toujours dans le même ordre Chine-USA, reste une sacrée coïncidence qui rappelle les précédentes.
Avic – Réseau International