Lu dans Minute :
"La fable, on la connaît – pour écrire comme Hollande parle. Elle consiste à dire et à répéter, statistiques à l’appui, que les chiffres de l’immigration sont stables. Dans son ouvrage monumental ImmigrationLa Castastrophe, Que faire ? (éd. Via Romana), dont nous rendrons bientôt compte, Jean-Yves Le Galloupulvérise cette thèse.
La transformation d’étrangers en français, par naturalisation, est un des moyens, et un moyen simple, de modifier la substance de la population française pendant que les statistiques permettent de clamer qu’il ne se passe rien.
Par définition, un étranger qui devient français sort de la catégorie des étrangers. Or le rythme des naturalisations est effréné. L’acquisition de la nationalité française se fait principalement de trois manières : par naturalisation, par mariage et par déclaration anticipée (des jeunes qui, sans attendre d’avoir la majorité, font la démarche de devenir français).
Au total, les différents modes d’acquisition de la nationalité française font plus de 100 000 néo-Français chaque année (il y en eut même près de 170 000 en 2004 !). Depuis le début du siècle, soit depuis l’an 2000, ce sont environ 2 millions de personnes – oui, deux millions ! – qui sont devenues françaises ! En seize ans..."