L’ensemble des députés socialistes sont favorables au commerce d’enfant et à la marchandisation du corps humain.
Ce mardi 21 juin se tenaient à l’Assemblée deux scrutins à l’initiative de l’opposition : le premier visant à rendre constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain, et le second visant à lutter contre le recours à une mère porteuse. Les deux propositions ont été rejetées.
Ces textes devaient être votés jeudi dernier. Cependant, devant la désertion des députés de gauche à l’Assemblée, le gouvernement a fait reporter le vote, provoquant le rejet des propositions d’une manière cavalière.
L’analyse du scrutin montre que le groupe Les Républicains a voté en faveur des deux propositions, y compris Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s’est pourtant déjà déclarée en faveur de la GPA, pendant que les socialistes les ont rejetées en masse.
On ne peut donc qu’en déduire que l’ensemble des députés socialistes sont favorables au commerce d’enfant et à la marchandisation du corps humain.
Les démocrates ont globalement approuvé les deux texte, à l’exception de Michel Zumkeller, qui s’est opposé à l’indisponibilité du corps humain et ne semble pas avoir été présent pour le vote concernant les mères porteuses. Le groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste s’est également opposé aux deux propositions.
En revanche, dans le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (communistes), neuf députés ont voté contre le recours aux mères porteuses, à savoir Bruno Nestor Azerot, Alain Bocquet, Marie-George Buffet, Patrice Carvalho, André Chassaigne, Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor, Nicolas Sansu et Gabriel Serville. Bien qu’ils se soient opposés à l’indisponibilité du corps humain, leur position sur le sujet des mères porteuses est appréciable.
Dans le cas du commerce d’enfant via les mère porteuses, les suffrages étant de 241 favorables à la motion contre 262, cette différence de 21 voix pourra facilement être franchie pour la prochaine législature.
En rappelant le slogan des opposants à cette destruction de la société : « On ne lâchera rien, jamais, jamais, jamais. » Cette question reviendra sur le tapis jusqu’à l’abolition totale de la GPA et l’abrogation de la loi Taubira.