
Le dénouement approche-t-il ? Sur le Vieux-Continent, la France s'est enfin réveillée, poussée à bout par le mépris de classe et la bassesse d'une élite dévoyée. Politiciens, médias et intellectuels sont désormais conspués dans un même crachat antiSystème. (...)
Le printemps français
Le printemps français
Le raz-le-bol est désormais tel que pour beaucoup de Français, l'opposition la plus radicale est devenue aujourd'hui une question de principe, une question de dignité, et finalement la seule posture moralement supportable.
La Loi Travail stigmatise ainsi pour l'instant toutes les rancœurs accumulées, toutes les vexations, toutes les rages contenues suite aux promesses non tenues, aux insultes, aux montages, aux mensonges, aux soumissions et aux trahisons. C'est un véritable « printemps français » qui est en train de germer,(...)
Mélenchon a dès lors parfaitement raison de penser, d'espérer, que face à un tel rejet du Parti Unique à deux têtes (et un épouvantail), les scénarios les plus improbables deviennent possibles, sinon plausibles. A n'en pas douter, la Présidentielle française de 2017 s'annonce explosive elle aussi ! La pression monte.
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Une guerre nucléaire pour sauver Washington ?
Pendant ce temps-là, l'échéance américaine approche, avec sa charge explosive énorme, fabuleuse. De plus en plus, il apparaît en effet possible, sinon probable, que la planche pourrie démocrate, « Crooked Hillar y», pourrait bien se faire bouffer toute crue par l'abominable Trump.
La pauvre Killary, menteuse pathologique (4) et va-t-en guerre hystérique, cristallise en effet de plus en plus de haines à travers le pays et il n'est de loin pas assuré que les supporters démocrates de « Bernie » reportent leur vote sur elle. Trimbalant une série de casseroles longue comme la journée d'un working poor européen, Killary est en effet perçue pour ce qu'elle est : juste une marionnette aux mains de Wall Street et du Parti de la guerre US, un parfait clone d'Obama donc, un parfait petit soldat du Système et de son hyper-classe des 1%.
Wall Street et le Pentagone sont dès lors tétanisés par la possibilité de voir s'asseoir derrière le bureau ovale un outsider aussi grossier qu'incontrôlable, qui ose parler de désengagement militaire, d'équilibrage dans la question israélo-palestinienne ou carrément, suprême hérésie, de normalisation avec l'ignoble Poutine. Et toute la question qui agite désormais les observateurs antiSystème est de savoir si Wall Street et le Pentagone vont tout simplement accepter de prendre un tel risque.
Les rumeurs d'une « october surprise » vont donc bon train, et chacun se demande quel lapin les marionnettistes de l'Etat profond US vont bien pouvoir sortir de leur chapeau pour geler le processus, se donner le temps de reformater l'opinion et permettre ensuite au Système « de perdurer dans son être ».
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Difficile aussi de refaire le coup du 11 Septembre. Trop gros, trop cher, trop risqué à faire avaler un remake, et il est presque assuré que les Saoudiens rechigneraient à passer à la caisse une deuxième fois. Et puis en ce moment, c'est pas terrible avec les Saoudiens.
C'est la thèse de plusieurs commentateurs tant russes qu'américains qui estiment aujourd'hui que les préparatifs de la chose vont d'ores et déjà bon train.
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Ce moment où tout devient possible
La pression monte.
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