"D'un rapport à l'autre, l'image réelle des actions illégales des services spéciaux ukrainiens devient de plus en plus évidente. Maintenant, c'est l'Onu qui évoque l'existence de prisons secrètes dans le pays où le Service de sécurité ukrainien (SBU) enferme des gens kidnappés et les torture", lit-on dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon le ministère, de nombreux faits de violation des droits de l'homme de la part des forces ukrainiennes et des troupes engagées restent sans investigation et les coupables ne sont pas punis".
Vendredi, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux droits de l'homme, Ivan Simonovic a fait des déclarations selon lesquelles le SBU arrêtait massivement et torturait les insurgés du Donbass.
Pour appuyer ses propos, le secrétaire de l'Onu a cité le 14e rapport de la mission de surveillance de l'Onu qui concernait la période du 16 février au 15 mai. Il a également cité plusieurs cas précis de passages à tabac et de tortures pratiqués contre des détenus par des employés du SBU.
Ainsi, on apprend qu'un des détenus a été torturé avec un pistolet paralysant, les membres du SBU n'hésitant pas à en faire usage au niveau de sa tête, menaçant de le tuer. Finalement, le détenu a été forcé d'avouer devant la caméra qu'il était membre d'un groupe armé.
Le SBU a démenti les informations de l'Onu ayant déclaré qu'il n'utilisait pas la torture et qu'il suivait les normes de la loi ukrainienne et des conventions internationales pour les droits de l'homme.