• : PRESSE INTERNATIONALE
  • PRESSE INTERNATIONALE
  • : #Presse #Géopolitique #Géostratégie - International PRESS Review - ОБЗОР МЕЖДУНАРОДНОЙ ПРЕССЫ - 国际新闻评论
  • Contact

suivez-nous aussi sur :

Rechercher

 

 

 

david MIEGE
EN VENTE CHEZ VOTRE LIBRAIRE PRÉFÉRÉ. PLUS DE 200 DESSINS SULFUREUX

 

 

21 juin 2016 02:33

Vladimir Poutine a déclaré être prêt à faire un pas vers l’UE pour améliorer les relations européennes. Il a toutefois insisté que l’UE avait provoqué le refroidissement des relations.

Le 17 juin, le président russe, Vladimir Poutine, a donné un discours lors du forum économique annuel de Russie à Saint Petersburg. Alors que Moscou essaie désespérément de rebooster son économie, frappée par les sanctions de l’UE, il veut resserrer les liens commerciaux avec l’Europe.

« Le marché européen est prêt à coopérer avec notre pays. Les hommes politiques européens doivent se tourner vers le commerce, se montrer raisonnables, ouverts d’esprit et flexibles », a déclaré le président.

« Nous n’avons pas oublié comment tout a commencé. Ce n’est pas la Russie qui a provoqué l’actuel effondrement économique », a-t-il souligné. « Nous ne sommes pas rancuniers et sommes prêts à coopérer avec nos partenaires européens. Bien sûr, c’est un jeu que nous ne pouvons jouer seuls. »

Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, il y a 16 ans, la Russie connaît la plus longue période de marasme économique, dû à la fois aux sanctions de l’UE et la baisse du prix du pétrole.

Renouvellement des sanctions

Pendant le discours de Vladimir Poutine, il a été annoncé que l’UE avait prolongé les sanctions contre la Russie pour une année supplémentaire. Imposées suite à l’annexion de la Crimée en mars 2014, ces sanctions interdisent le commerce de l’UE avec la péninsule.

Selon des sources à Bruxelles, les sanctions économiques, décidées suite à la révolte pro-russe dans l’Est de l’Ukraine qui ont ébranlé le secteur financier russe, pourraient être prolongées par l’UE bien avant la fin de juillet, date à laquelle les sanctions devraient expirer.

En réaction aux sanctions imposées par l’UE, la Russie avait imposé un embargo sur une série de produits alimentaires en août 2014.

Vladimir Chizhov, l’ambassadeur russe de l’UE a expliqué à EurActiv qu’à sa connaissance, Jean-Claude Juncker et Vladimir Poutine n’ont pas abordé le sujet des sanctions parce que « ce n’est pas à l’ordre du jour » : « les Européens sont à l’origine du problème, quand il sera réglé, ils savent où nous trouver. »

« Au cours de mes échanges avec les hommes d’affaires français et allemands, j’ai pu constater qu’ils souhaitent coopérer avec le pays », a affirmé Vladimir Poutine dans son discours. « La dégradation de nos relations n’a pas été initiée par la Russie. »

Pas de guerre froide

En réponse aux interrogations sur une nouvelle « guerre froide » entre la Russie et l’Occident, le président russe déclare « aime[r] à penser que personne n’y songe. Pour notre part, nous n’en avons pas besoin. »

« Les négociations ne sont pas faciles, mais c’est la seule façon de parvenir à une solution acceptable», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui était assis près du président russe, s’est rendu au forum avec une délégation importante d’hommes d’affaires. Il a insisté que l’engrenage de représailles a eu des conséquences importantes pour les producteurs européens.

« Les sanctions ainsi que leurs représailles ont eu un impact négatif sur les entreprises russes aussi bien qu’européennes », a-t-il expliqué lors d’une interview avec TASS News Agency. « Toutes les parties prenantes en souffrent. »

Jean-Claude Juncker s’est exprimé le 16 juin au forum et a prévenu que les sanctions économiques ne seraient pas levées tant que la Russie n’a pas mis en œuvre un accord mettant fin au conflit dans l’Est de l’Ukraine, condamné par l’UE. (...)

Poutine a confirmé que la Russie avait surmonté le pire de la crise économique et qu’il avait l’intention de se concentrer sur une reprise de la croissance « excédant les 4 % ».

Le PIB russe a cependant chuté de 3,7 % au cours de l’année passée et le FMI prévoit que l’économie russe se contractera encore de 1,5 %, avant de connaître une légère reprise en 2017.

Le talent de Trump

Interrogé sur son opinion concernant le candidat républicain Donald Trump qu’il avait qualifié de « talentueux » auparavant, Vladimir Poutine affirme avoir « simplement souligné que c’est une personne intelligente, n’est-ce pas ? »

« J’apprécie sa volonté de rétablir les relations entre les États-Unis et la Russie. N’est-ce pas ce que nous souhaitons tous ?  Les États-Unis représentent une puissance importante. À l’heure actuelle, il s’agit probablement l’unique superpuissance et nous l’acceptons » a-t-il affirmé. « Le monde a besoin d’un pays aussi fort que les États-Unis, mais il ne faut pas qu’il s’implique dans nos affaires ou dans les relations UE-Russie. »

source

Partager cet article

Repost0
CITOYENS ET FRANCAIS