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david MIEGE
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23 juillet 2016 02:33

Je me garderai de faire des pronostics trop affirmatifs. Nombre d’électeurs américains s’informent peu, comme ailleurs dans le monde.

Nombre d’entre eux votent parce que leurs voix sont achetées sur le marché politique par les démocrates, qui créent des pauvres et des assistés à cette fin, et qui régularisent des immigrants clandestins avec des intentions précises en tête. Néanmoins, les chances de Donald Trump me semblent aujourd’hui très réelles.

Elles tiennent à l’atmosphère délétère qui règne aux Etats Unis.

La sécurité intérieure et extérieure sera un enjeu crucial de l’élection présidentielle, et après huit années de présidence Obama, les démocrates sont très mal placés sur ce plan. La responsabilité d’Obama dans les tensions raciales et les meurtres de policiers aux Etats Unis, et dans le chaos islamique au Proche Orient est écrasante. Et nombre d’Américains sont inquiets.

Les chances de Donald Trump tiennent aussi à la candidate démocrate. Hillary Clinton est une très mauvaise candidate. Elle a de très lourds bagages et des cadavres dans ses placards. Elle a gravement compromis la sécurité du pays et du monde. Et même si le FBI a trouvé le moyen de ne pas demander sa mise en examen, son directeur l’a accusé de grave négligence et de conduite irresponsable. Confier la présidence de la première puissance du monde à quelqu’un qui a fait preuve de négligence grave et de conduite irresponsable est à même de faire reculer des électeurs au moment du vote.

Les chances de Donald Trump tiennent aussi à Donald Trump lui-même.

Ceux qui l’insultent ou le traînent dans la boue risquent fort d’avoir des surprises. Je l’ai dit, et je tiens à le redire. J’avais écrit ici d’emblée il y a un an, que Donald Trump devait être pris au sérieux et se présentait pour gagner, les faits m’ont donné raison.

La dernière journée de la convention républicaine est venue montrer un peu davantage encore que Donald Trump se présente pour gagner.

Après avoir donné la parole à des parents de victimes du comportement criminel de Hillary Clinton et Barack Obama, à des policiers noirs, à des membres des forces armées et des services de renseignement, après avoir donné le micro à des entrepreneurs et à des gens simples et droits, après avoir donné la parole à ses fils et à des conservateurs remarquables, Newt Gingrich, Michael Mukasey, Ben Carson, Mike Pence, candidat à la vice-présidence, Chris Christie (qui a parlé en procureur implacable), après avoir offert à Ted Cruz l’occasion d’accomplir un suicide politique en direct, Donald Tump a donné la parole à un entrepreneur conservateur et homosexuel, Peter Thiel (co-fondateur de Paypal) qui a annoncé être fièrement gay et républicain, puis à sa fille Ivanka, convertie au judaïsme, qui a présenté son père de façon remarquable et a achevé de montrer à quel point Donald Trump avait réussi, outre sa vie d’entrepreneur, l’éducation de ses enfants.

A suivi le discours d’investiture. Donald Trump a parlé une heure et quart, avec une force et un charisme qu’aucun candidat républicain n’a eu depuis Ronald Reagan, et a montré deux qualités essentielles qui ne sont pas nouvelles chez lui, mais qu’un large public a pu découvrir plus amplement : des qualités d’attaquant qui ont manqué à Mitt Romney il y a quatre ans, et un sens stratégique redoutable.

Sur le premier point, Trump n’a pu que faire trembler Hillary Clinton, et on peut attendre avec impatience les débats Hillary-Trump [NDLR : 26 septembre 2016]. On peut attendre que Trump ne retienne pas ses coups.

Sur le deuxième point, Trump a tenu un discours essentiellement conservateur, tout en sachant s’adresser aux milieux populaires, victimes des destructions économiques entraînées par les décisions prises sous Obama, et il s’est ainsi adressé à un électorat que les républicains ont eu tendance à délaisser ces dernières années, ce qu’on a appelé les « Reagan democrats », des électeurs qui votent en général à gauche, mais qui , étant victimes des politiques de gauche, peuvent choisir un candidat incarnant un espoir. Il a su tout à la fois s’adresser à ces milieux populaires en leur promettant le retour à la croissance et à la création d’emplois, et en leur disant sur un mode reaganien que l’Amérique serait grande à nouveau. Il était évident qu’il pensait ce qu’il disait.

Fondamentalement, Trump s’est présenté comme un candidat « anti-système » en une année où le rejet de la politique professionnelle est très puissant aux Etats Unis. Et il a su présenter Hillary Clinton comme la quintessence de la candidate du système.

Trump s’est présenté comme un homme à même d’écraser l’islam radical. Et il a parlé comme un homme déterminé, et très crédible.

S’il continue à parler comme cela, Donald Trump peut gagner.

S’il continue à parler comme cela sans faire de faux pas, Donald Trump gagnera, je pense.

Même des gens qui le détestent commencent à le penser eux aussi, ainsi le cinéaste gauchiste Michael Moore.

Des démocrates en sont déjà à le comparer à Hitler, c’est un très bon signe.

On pourrait penser que les démocrates ne vont pas tomber plus bas, mais j’attends la convention démocrate la semaine prochaine avant de me prononcer.

Je n’ai pas encore lu la grande presse et donc pas vu ce qui s’y écrira sur le discours de Donald Trump, mais je me doute que ce qui s’y écrira sera faux.

Que ceux qui n’ont pas encore l’antidote se le procurent. Après Obama, Trump ? est en vente sur Amazon et à La Maison d’Edition.

© Guy Millière

 
 
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