"J'apprécie vraiment la politique constructive du gouvernement russe. J'estime qu'il est très important d'utiliser les leviers dont dispose la Russie pour contraindre le général (rebelle) Khalifa Haftar à joindre l'accord politique sur la Libye", a-t-il dit à Sputnik à propos du rôle potentiel de Moscou dans le règlement libyen.
M.Kobler a noté que la Russie était un membre très important du Conseil de sécurité de l'Onu et qu'elle jouait un rôle extrêmement positif dans le règlement de la crise libyenne.
"Le Conseil de sécurité a déclaré que l'accord politique libyen était une feuille de route et qu'il n'y avait nul besoin d'aucun autre plan. La Russie accorde une grande aide pour que les deux parties du pays – occidentale et orientale – se réunissent", a-t-il ajouté.
L'émissaire de l'Onu a également défini les objectifs majeurs qu'il fallait réaliser en Libye. L'objectif numéro un est, selon lui, la mise sur pied d'une armée unique afin de combattre Daech. Cependant, l'exécution de l'accord sur le règlement libyen et le renforcement de l'économie revêtent également une importance prioritaire.
Le 31 mars dernier, un gouvernement d'entente nationale dirigé par le premier ministre Sayez el-Sarraj est entré en fonction en Libye. Le gouvernement espère pouvoir rétablir l'unité du pays, qui est au bord de la désintégration depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi. Certaines régions libyennes demeurent sous le contrôle des djihadiste liés au groupe terroriste Daech.