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david MIEGE
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2 août 2016 16:55

Dimanche, ce sont plusieurs dizaines de milliers de partisans de Recep Tayyip Erdogan qui ont envahi les rues de Cologne, en Allemagne, en scandant régulièrement « Allah Akbar ».

Selon la police allemande, ils étaient environ 40.000 manifestants. Cette marée de drapeaux turcs avait de quoi faire froid dans le dos.

La manifestation était organisée par l’Union des démocrates européens turcs (UETD), un lobby agissant en faveur du président turc et qui considère légitime l’épuration en cours sur le sol turc.

 

Sans honte, ces manifestants déclaraient aux journalistes qu’ils étaient fiers de leur pays, la Turquie. Mais alors, que font-ils en Europe, ces dizaines de milliers d’immigrés ?

 

Tandis que ces Turcs manifestaient bruyamment,  la police montrait sa force en dispersant en fin d’après-midi une manifestation de quelques centaines de nationalistes allemands.

Par ailleurs, la Cour constitutionnelle allemande avait interdit aux organisateurs de la manifestation pro-Erdogan de pouvoir diffuser sur écran géant une intervention vidéo d’Erdogan.

Les autorités allemandes craignaient qu’un tel discours n’exacerbe encore plus les tensions au sein de la diaspora turque en Allemagne, la plus importante du monde – 1,55 million de Turcs, pour une communauté de trois millions de personnes au total en incluant les Allemands d’origine turque.

La police allemande a également refusé dimanche que des membres du gouvernement turc participent à la manifestation de Cologne. Le ministre turc de la Jeunesse et des Sports, Akif Cagatay Kilic, a néanmoins pris la parole à la tribune.

En réaction à l’interdiction par l’Allemagne de la diffusion du message vidéo d’Erdogan, la Turquie a interdit aux députés allemands de pouvoir rendre visite aux soldats de la Bundeswehr déployés sur la base d’Incirlik (sud) dans le cadre de la coalition contre l’organisation Etat islamique (EI).

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