29/08/2016 – 06H00 Douarnenez (Breizh-info.com) – Dimanche après midi, une vingtaine d’individus – en provenance du festival de cinéma de Douarnenez que nous évoquions vendredi dernier – ont organisé une action « de soutien »au burkini.
Des femmes d’ origine européenne – âgées pour la plupart – ont ainsi décidé, en compagnie de quelques hommes, de se baigner tout habillées. Et cela afin de se montrer « solidaires des femmes qui portent des burkinis et qui ne peuvent pas se baigner » (sic).
Sur la plage, très peu de monde durant cette action « symbolique », réalisée par des militants ou sympathisants de gauche qui, quelques jours avant, assistaient à des films et à des débats sur les LGBTQ en Turquie, ou sur la condition kurde en Turquie.
« Cela relève presque de la schizophrénie » nous confie Gule, une Française d’origine kurde qui nous a évoqué cette action . « J’aimerais bien qu’on les envoie au Kurdistan ces gens là, qu’ils expliquent droit dans les yeux aux femmes qui combattent ou qui se font massacrer par les islamistes qu’ils sont solidaires du burkini, c’est à dire d’un vêtement devenu symbole de provocation musulmane.
Et qu’on ne me dise pas que c’est un «droit» de le porter.
Pourquoi personne ne parlait du burkini il y a cinq ans ? Le porter sur une plage en Bretagne ou en France, c’est juste avoir envie de dire « je suis chez moi et je vous emm…»
Eric lui, fait dans l’humour : « Qu’ils demandent aux femmes musulmanes de se baigner à poil en soutien aux nudistes ostracisés sur les plages publiques puisqu’il s’agirait que d’une question de liberté individuelle.»
Emma réagit également via les réseaux sociaux : « cela me scandalise. Ces gens sont devenus totalement fous. Cela me fait penser à cette militante de gauche qui avait caché que des migrants l’avaient violée pour ne pas provoquer de réactions racistes. Ils n’ont plus aucune conscience de la réalité. Le gauchisme aujourd’hui, c’est la défense du militant homo ou transexuel, mais aussi de l’immigré qui le déteste parce que là d’où il vient, c’est contre-nature, et de l’islamiste qui veut lui couper la tête parce que c’est interdit par le Coran ».
Avant de conclure : «Le pire c’est que ces militants seront les premiers à faire les frais des causes extrémistes qu’ils prétendent défendre. Cela ne sera pas faute de les avoir prévenus »
Le Conseil d’État a mis, vendredi 26 août, un coup d’arrêt aux interdictions des tenues « ne respectant pas la laïcité » sur les plages publiques prises par une trentaine de communes du littoral, en appelant au « respect des libertés garanties par les lois ».
Photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine