Le directeur de la police en Seine-Maritime a demandé des promotions pour les fonctionnaires qui étaient intervenus lors de l'attaque de Saint-Étienne-du-Rouvray. En vain.« Si les collègues sont dans la rue en ce moment, c’est qu’on se moque de nous. Nous n’avons pas de reconnaissance et la réunion d’hier en est la preuve », peste un policier de Rouen, affilié au syndicat Alliance police nationale. La raison de sa colère : le déroulement de la commission administrative paritaire qui a eu lieu à Rennes (Ille-et-Vilaine), jeudi 20 octobre 2016.
> LIRE AUSSI : Ras-le-bol policier. Une « marche de la colère », organisée en Normandie
37 policiers de Seine-Maritime aux côtés de la BRI
Cette réunion devait permettre aux fonctionnaires intervenus lors de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen (Seine-Maritime) d’être récompensés pour leur acte de bravoure. En effet, le matin de l’assassinat du Père Jacques Hamel, mardi 26 juillet 2016, en plus de la BRI, 37 policiers du département de Seine-Maritime étaient intervenus.
Le directeur départemental de la sécurité publique Philippe Trénec, avait monté un dossier pour demander un avancement en grade pour les policiers présents dans la colonne d’assaut et un échelon supplémentaire pour tous les autres.
« Une honte pour les collègues »
« La réunion s’est très mal passée », selon cette même source syndicale qui affirme que le préfet de la zone de défense ouest, Patrick Dallenes, aurait fait « pression » sur les directeurs départementaux de Normandie présents ce jour-là à Rennes, pour refuser cette demande. Philippe Trénec aurait quitté la séance. Pour le syndicat Alliance police nationale, c’est « un homme qui aura défendu ses policiers jusqu’au bout ! »
Le préfet de la zone de défense ouest a juste proposé une gratification, c’est-à-dire une lettre et une poignée de main. C’est une honte pour les collègues, alors que le jour où ils sont intervenus dans l’église, ils savaient que potentiellement ils ne reviendraient pas », dénonce Maxime Mettot secrétaire régional Alliance police nationale, présent lors de cette réunion.
Et le syndicaliste de préciser qu’« un policier a été blessé par balle à une jambe et un autre a sauvé la vie d’un otage en lui faisant un point de compresse sur sa plaie ». Le mardi 26 juillet 2016, les policiers basés à Rouen étaient en première ligne lors de l’attaque de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Une décision qui, localement en Seine-Maritime, attise la colère des fonctionnaires. Les policiers se rassembleront devant l’Hôtel de Ville de Rouen, vendredi 21 octobre, à partir de 21h.
Jeudi 20 octobre 2016, des centaines de policiers ont manifesté partout en France. Pour apaiser les tensions, François Hollande a annoncé, vendredi 21 octobre 2016, qu’il recevrait les syndicats de policiers en « début de semaine » prochaine. L’objectif est de calmer la colère des agents de police. Un mouvement de colère né à la suite de la violente agression de fonctionnaires à Viry-Châtillon.
> LIRE AUSSI : Les policiers toujours en colère. François Hollande va recevoir les syndicats
« Si les collègues sont dans la rue en ce moment, c’est qu’on se moque de nous. Nous n’avons pas de reconnaissance et la réunion d’hier en est la preuve », peste un policier de Rouen, affilié au syndicat Alliance police nationale. La raison de sa colère : le déroulement de la commission administrative paritaire qui a eu lieu à Rennes (Ille-et-Vilaine), jeudi 20 octobre 2016.
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37 policiers de Seine-Maritime aux côtés de la BRI
Cette réunion devait permettre aux fonctionnaires intervenus lors de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen (Seine-Maritime) d’être récompensés pour leur acte de bravoure. En effet, le matin de l’assassinat du Père Jacques Hamel, mardi 26 juillet 2016, en plus de la BRI, 37 policiers du département de Seine-Maritime étaient intervenus.
Le directeur départemental de la sécurité publique Philippe Trénec, avait monté un dossier pour demander un avancement en grade pour les policiers présents dans la colonne d’assaut et un échelon supplémentaire pour tous les autres.
« Une honte pour les collègues »
« La réunion s’est très mal passée », selon cette même source syndicale qui affirme que le préfet de la zone de défense ouest, Patrick Dallenes, aurait fait « pression » sur les directeurs départementaux de Normandie présents ce jour-là à Rennes, pour refuser cette demande. Philippe Trénec aurait quitté la séance. Pour le syndicat Alliance police nationale, c’est « un homme qui aura défendu ses policiers jusqu’au bout ! »
Le préfet de la zone de défense ouest a juste proposé une gratification, c’est-à-dire une lettre et une poignée de main. C’est une honte pour les collègues, alors que le jour où ils sont intervenus dans l’église, ils savaient que potentiellement ils ne reviendraient pas », dénonce Maxime Mettot secrétaire régional Alliance police nationale, présent lors de cette réunion.
Et le syndicaliste de préciser qu’« un policier a été blessé par balle à une jambe et un autre a sauvé la vie d’un otage en lui faisant un point de compresse sur sa plaie ». Le mardi 26 juillet 2016, les policiers basés à Rouen étaient en première ligne lors de l’attaque de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Une décision qui, localement en Seine-Maritime, attise la colère des fonctionnaires. Les policiers se rassembleront devant l’Hôtel de Ville de Rouen, vendredi 21 octobre, à partir de 21h.
Jeudi 20 octobre 2016, des centaines de policiers ont manifesté partout en France. Pour apaiser les tensions, François Hollande a annoncé, vendredi 21 octobre 2016, qu’il recevrait les syndicats de policiers en « début de semaine » prochaine. L’objectif est de calmer la colère des agents de police. Un mouvement de colère né à la suite de la violente agression de fonctionnaires à Viry-Châtillon.
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