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david MIEGE
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2 octobre 2016 03:13

Les musulmans de Budapest, qui disent ressentir la pression de ce référendum, ont pris les devants et organisé des rencontres et visites de mosquées.


Les Hongrois se prononceront ce dimanche pour ou contre la directive de Bruxelles sur la répartition des réfugiés entre pays membre de l’Union européenne.

La question sera formulée ainsi : « voulez-vous que Bruxelles prévoit l’immigration en Hongrie de personnes n’ayant pas la nationalité hongroise, ce contre la volonté du Parlement ?  » Le premier ministre Viktor Orbán, qui est à l’initiative de ce référendum, appelle à voter « non« .


Viktor Orban table sur un plébiscite des Hongrois pour sa politique de rejet des réfugiés, soumise dimanche à un référendum en forme de défi à l’Union européenne, dont la seule inconnue et le seul risque politique, réside dans le taux de participation.

Quelque 8,3 millions d’électeurs sont appelés à valider l’opposition du premier ministre hongrois à la répartition de réfugiés au sein de l’Union européenne.

Un premier plan de « relocalisation » de 160 000 demandeurs d’asile entre les 28 États membres se met laborieusement en place depuis septembre 2015.

La Hongrie n’a proposé à ce jour aucune place d’accueil et se considèrera, si le Non l’emporte, comme définitivement affranchie de toute obligation de contribuer à l’effort européen. Viktor Orban a promis de traduire le résultat de la consultation « dans le système légal hongrois », sans donner de détail.

La Commission européenne affirme de son côté que le référendum n’aura aucun impact juridique sur les engagements adoptés. « Les États membres ont la responsabilité légale d’appliquer les décisions prises », a rappelé cette semaine le commissaire aux Migrations Dimitris Avramopoulos.

Mais les responsables européens redoutent en creux un nouveau coup porté à la légitimité des projets de l’UE et à l’unité de ses membres déjà malmenées par une succession de chocs, dont la pire crise migratoire depuis 1945 et la décision des Britanniques de quitter le groupe des 28.

« Si des référendums sont organisés sur chaque décision des ministres et du Parlement européen, l’autorité de la loi est en danger », s’est alarmé cet été Jean-Claude Juncker, le président de la Commission.

L’intitulé de la question posée aux Hongrois résume ce double défi à Bruxelles et à l’accueil des réfugiés : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

« J’aime la Hongrie comme elle est et je ne veux pas que quelqu’un la change sur un ordre venu de l’extérieur », a encore récemment martelé le chef du gouvernement.

Les sondages donnent le rejet des quotas d’accueil largement vainqueur, un résultat à même de conforter politiquement Viktor Orban en Hongrie et de peaufiner son image de meneur du camp populiste anti-immigration en Europe. [...]

Suite sur La Presse Ca.

via http://www.fdesouche.com/772585-dimanche-les-hongrois-aux-urnes-pour-dire-non-aux-refugies

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