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david MIEGE
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11 octobre 2016 02:03

Selon une étude réalisée par le Forum des villes et des collectivités territoriales publiée dans Les Echos ce lundi, les villes dans leur ensemble se sont montrées plutôt raisonnables cette année.

Ce qui rentre dans une poche des contribuables sort par une autre. Alors que le gouvernement s'est attaché à faire baisser les impôts des foyers depuis 2014, la fiscalité progresse toujours au niveau local.
En 2016, les taux de la taxe d'habitation et de la taxe foncière, que les ménages commencent en ce moment à recevoir, ont augmenté en moyenne de 1%, soit toujours plus que l'inflation, relève une étude du 
Forum des villes et des collectivités territoriales publiée ce lundi dans Les Échos, et qui confirme la tendance observée en mai par Le Figaro.

Cette progression est toutefois moins importante que celle observée l'année dernière (+1,8%). Un constat surprenant pour Nicolas Roche, le délégué général du Forum, pour qui la baisse des dotations de l'État aux collectivités locales et la hausse de certaines charges - liées aux nouveaux rythmes scolaires par exemple - «auraient pu justifier une hausse des taux ou une révision à la baisse des abattements».
 

Dans le détail, les disparités se révèlent relativement importantes selon les villes puisque le montant moyen de la taxe d'habitation a augmenté de 3 euros à 82 euros et celui de la taxe foncière de 6 euros à 147 euros.

S'agissant de la taxe d'habitation, les municipalités de Saint-Denis, Nantes et Clermont-Ferrand sont celles qui ont eu la main la plus lourde, avec des hausses respectives de 6,7%, 6,5% et 6,3%. La mairie de Nantes explique qu'il s'agit de compenser la baisse des dotations de l'État tout en continuant à investir. «Nous avons fait le choix de la relance économique, de la commande publique», justifie dans le quotidien économique Pascal Bolo, ajoint aux finances.

La ville investira 2 milliards d'euros en cinq ans, contre moitié moins lors du précédent mandat.

À l'opposé, Grenoble (+0,8%), Nice (+0,3%) et Caen (+0,3%) ont été les villes qui ont le moins sollicité leurs contribuables. Pour compenser la revalorisation des bases de 1%, ces deux dernières villes ont même baissé les taux de taxe d'habitation qu'elles appliquent. Leurs maires avaient tous deux fait de la baisse de la fiscalité l'une des priorités de leur mandat.

Une prouesse dans le contexte financier qui est celui des collectivités locales. Les villes, en particulier, sont en effet prises en étau entre des dotations de l'État en forte baisse et des charges imposées qui s'accroissent.

Afin d'adoucir ce traitement de choc, le chef de l'État a annoncé en juin que la baisse des dotations de l'État aux communes serait réduite de moitié en 2017, à un milliard d'euros. Le fonds de soutien à l'investissement mis en place en 2016 sera par ailleurs reconduit l'année prochaine. 1,2 milliard d'euros lui seront consacrés.

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